Lancement du Festival Pharenheit
La soirée de lancement s’est tenue le 28 janvier 2020 en présence de Emmanuel Vo Dinh, directrice du CCN du Havre, Jean-Baptiste Gastinne, maire du Havre, et, Jean-Paul Ollivier, directeur régional des affaires culturelles de Normandie. L’occasion de rappeler le rôle essentiel que joue le ministère de la Culture, la DGCA et la DRAC de Normandie dans l’accompagnement des danseurs et des compagnies.
©Dominique Gong
Dans le prolongement de cette ouverture, le festival a débuté par une méditation sur les destinées humaines, MASS de Pierre Pontvianne.
Pharenheit : deux semaines d’effervescences chorégraphiques
Du 28 janvier au 8 février, le festival Pharenheit accueille cette année 16 équipes artistiques françaises et internationales qui proposeront 21 spectacles et installations pour 38 représentations. Performance, projections de films et soirée de clôture viendront rythmer la programmation du festival, ouvert à la diversité des formes et des langages chorégraphiques.
Porté par le Phare, Centre chorégraphique national du Havre Normandie (CCN), ce temps fort chorégraphique intensifie son rayonnement sur la région et cette année ce sont ainsi 21 structures normandes qui se mobilisent, dont 14 au Havre, pour offrir les meilleures conditions de représentations et favoriser la circulation des publics.
Comme les éditions précédentes, le festival multiplie les collaborations dans la cité océane mais aussi bien au-delà :
• Le centre chorégraphique national du Havre, le Phare,
• Le Volcan (Scène nationale du Havre),
• Le Petit Théâtre,
• Le Fort de Tourneville,
• Le Tetris,
• Le Théâtre des Bains Douches,
• Le MuMa (Musée d’art moderne André Malraux),
• Pied-Nu,
• Le Portique,
• Le conservatoire Arthur Hoenegger,
• La Bibliothèque Universitaire,
• Le Sirius,
• La médiathèque de Caucriauville,
• L’hôpital Pierre Jamet,
En Normandie, il se déploie au :
• L’espace culturel de la Pointe du Caux à Gonfreville l’Orcher,
• Théâtre du Passage de Fécamp,
• L’Opéra de Rouen,
• Le Rive Gauche (Saint Etienne du Rouvray),
• Le Théâtre de l’Arsenal, (Val de Reuil)
• La médiathèque Le Corbusier (Val de Reuil),
• Le FRAC Normandie Rouen (Sotteville lès Rouen)
Quelques suggestions
Cette année encore, les écritures chorégraphiques proposées par Pharenheit s’engagent et interrogent les limites formelles de l’art. Elles nous invitent à relier contemporanéité et regard du spectateur. Pour n’en citer que quelques-unes, tant la proposition est riche :
Les Sols, de Malgven Gerbes & David Brandstätter, artistes connus et accueillis en résidence au Phare, qui ouvrira le festival aux petits voir aux tout-petits pour qu’ils se nourrissent de mini-compositions visuelles, sonores et de mouvements.
©Tristan Kenton 1000 Gestes
Boris Charmatz, et 10 000 gestes, un spectacle où « aucun geste n’est jamais répété par aucun des acteurs en présence », qui nous interroge, de fait, sur le sens du mouvement et même bien au-delà, sur l’éphémère et qui sera présenté à l’Opéra de Rouen Normandie.
©Laurent Philippe Corps Exquis
Corps Exquis pour Joanne Leighton, et cadavres tout aussi exquis pour Gilles Baron qui interrogeront respectivement, les fondements d’une écriture chorégraphique à l’oeuvre, et la mort, comme motif récurrent de ces corps passants, qui fait presque figure de trublion
A noter, également la proposition d’Emmanuelle Vo Dinh, directrice du Phare, le 30 janvier 2020, « Belles et bois » où danse et théâtre s’entremêleront autour du conte de Charles Perrault et de l’art japonais du Bunraku.
Pour en savoir plus :
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