Le 16 décembre 2011, la croix, soumise à des vents violents, avait montré des signes de fragilité, au niveau des fixations. Inspectée en urgence, elle avait été immédiatement déposée.
Cette croix en chêne est recouverte de cuivre, avec une base en zinc. La base en chêne, enchâssée dans une sphère en pierre était très dégradée et l’un des quatre pieds qui maintenait l'ensemble était cassé. Les recouvrements en cuivre, à priori trop faibles pour assurer l'étanchéité des structures, avaient entraîné la ruine du pied en chêne. Les mouvements oscillatoires de la croix, amplifiés par la tempête, en avaient révélé la faiblesse.
Les travaux ont consisté à consolider le support, en le modifiant et en ajoutant de nouveaux ancrages métalliques sur la sphère en pierre. Les différents habillages des recouvrements de la croix ont été modifiés pour assurer l'étanchéité de l'ensemble et, afin d’achever totalement la restauration de la façade occidentale, la croix a été redorée à la feuille.
UNE RESTAURATION PRISE EN CHARGE PAR l'ETAT
La restauration, d'un coût de 23 000 €, a été prise en charge par la Direction régionale des affaires culturelles de Champagne-Ardenne /ministère de la Culture et de la Communication.
LES AUTRES RESTAURATIONS EN COURS
A noter que l’Etat, propriétaire de l’édifice, vient de terminer une intervention sur la tour nord avec la réalisation d’abat-sons au 3e étage, de verres losangés au 2e étage et la remise en état des planchers du même beffroi;
La restauration des vitraux XIIIe du transept Nord et l’installation d’un nouveau mobilier d'accueil, seront terminés au printemps 2013.
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