La décision de protection a été prise par la préfète de région, sur proposition de la Commission régionale du patrimoine et de l'architecture du Grand Est.
Il s'agit d'une reconnaissance de l'État qui reconnait la valeur patrimoniale de ces biens. Elle permet à l'État / DRAC de participer, sous conditions, au financement des travaux d’entretien et de restauration nécessaires à leur bonne conservation, tout en assurant le contrôle scientifique et technique des travaux.
Présentation des édifices
Stosswihr (Haut-Rhin)
Ambulance alpine 2/75 ou 306 Gaschney
Dates de construction : 1915-1918
Architecte : Médecin-chef Louis Isidore Nurdin
Propriétaire : Commune de Munster
Inscription au titre des monuments historiques le 1er juin 2023
L’ambulance alpine 2/75, témoignage de la prise en charge des blessés sur le front des Vosges jusqu’en 1918.
L’ambulance alpine 2/75, également nommée ambulance alpine 306, constitue un rare témoignage de la Grande Guerre en situation de montagne ; cela d’autant plus que l’année 1915 voit se réorganiser le système du Service de Santé des armées pour une meilleure prise en charge des soldats blessés. A ce titre, cette ambulance est citée comme exemplaire.
Sa mise au jour, en 2005, par le Club vosgien de la section de Munster, avait permis d’en savoir plus sur ce type de construction. Aujourd'hui, sa protection permet également de maintenir une réserve archéologique d’importance.
Début 1915, les combats font rage sur le massif du Reichackerkopf ; les positions allemandes et françaises se focalisent pendant de nombreux mois sur ces hauteurs. Ainsi, implantée dans le Camp Nicolas, l’un des plus importants camps français à l’arrière du front, une ambulance alpine – soit une structure provisoire en dur – est bâtie à flanc de colline, à la station de montagne dite du Gaschney.
Cette ambulance est construite en 1915, d’après les plans conservés aux Archives du Val de Grâce. Vraisemblablement, dès 1914, existent des abris – ou cagnas – en rondins.
L’ambulance alpine 2/75 (du 2e bataillon 75) fait partie des huit ambulances alpines du front des Vosges établies côté français. Six sont fixées en Alsace : à Mittlach, au Lac Noir, au Spitzenfels, dans le secteur de Soultzeren, dans le secteur du Hartmannswillerkopf, au Wettstein et enfin au Gaschney. Deux autres sont installées dans les Vosges, à Plainfaing et à Rudlin.
L’entrée se fait sur le côté droit du chemin forestier, plusieurs dizaines de mètres après le cimetière militaire Germania.
Tout en blocs de pierre de granit posés avec un joint croisé, une dizaine de salles d’opérations et de salles de soin semi-souterraines sont élevées sur un chemin à flanc de colline. On peut distinguer une première chambre semi-enterrée, puis une succession de salles ou de chambres similaires. Granit, maçonnerie, brique et métal : les matériaux utilisés se retrouvent sur près de 45 mètres.
Ce sont ainsi dix salles de soin et d’opérations semi-souterraines et de petites dimensions qui ont été bâties sur le versant nord de la colline. Une simple barrière de bois, comme garde-fou, empêche leur entrée pour neuf d’entre elles. La 10e, l’une des salles les mieux conservées en extérieur tout au moins, est fermée par une grille pour des raisons de sécurité, en raison des éboulements fréquents. Une souche de cheminée est présente sur le toit, désormais végétalisé.
Mis à part leur état de conservation, les intérieurs des diverses chambres sont similaires : une seule pièce couverte d’une tôle ondulée, type « tôle métro », avec un sol de terre battue – un plancher de bois existait à l’origine, comme le montrent les témoignages photographiques. Le fond est un mur de moellons ou de briques, selon.
Un plan très précis conservé aux Archives du Val de Grâce présente 55 espaces d’une ambulance alpine efficiente, faite pour accueillir un grand nombre de blessés ; ce plan-type est calqué sur les organisations des ambulances alpines, quel que soit le terrain, que la thèse d’un médecin des armées en 1918, Henri Cambessédès, met parfaitement en exergue dans ses écrits. L’ambulance alpine du Gaschney a vraisemblablement été construite sur ce modèle.
Un fonds photographique conservé aux archives municipales de Saumur (Fonds Marcel Chatenay) atteste les installations et les occupations des soldats du Camp Nicolas, situé un peu plus haut, et de l’ambulance 2/75 en tant que telle, avec ses usagers, blessés, personnel de santé ou soldats y travaillant.
Reims (Marne)
Hôtel Ponsardin
Date de construction : 1780
Architectes : Les frères Lefèvre
Propriétaire : Nexity
Date de la protection : 1er juin 2023 (inscription partielle)
L’immeuble est construit en 1780, par les architectes rémois Lefèvre, pour un négociant en laine.
Ses intérieurs sont décorés entre 1820 et 1866 par la Veuve Clicquot.
En 1880, l’hôtel est aménagé par l’architecte Alphonse Gosset pour accueillir les bureaux de la Chambre de commerce, les Postes et Télégraphes et la Bourse. Ce dernier ajoute un étage côté cour et élève des bâtiments sur la cour d’honneur.
Peu avant 1930, l’architecte Max Sainsaulieu défait les constructions de son prédécesseur, aménage certains intérieurs, restructure certaines élévations et les fait décorer.
L’hôtel Ponsardin est un hôtel particulier entre cour et jardin. Des ailes en retour d’équerre prolongent le bâti. Côté rue Cérès, la propriété est fermée par deux pavillons reliés par une grille. Côté Eugène Desteuque, un jardin symétrique comble l’espace entre les ailes.
La façade sur cour et la façade sur jardin s’élèvent respectivement sur trois et quatre niveaux avec un premier niveau traité en bossage en table.
BENFELD (Bas-Rhin)
Le Châtelet
Architectes : Ascagne ALBERTINI (1564-1639) et Eugène-Louis Guillaume WOLFF (1880-1967)
Date de construction : 1620 (millésime sur l’oriel) ; deuxième moitié du XIXe siècle (portail, déplacement des oriels) ; 1907 (aménagements)
Propriétaire : privé
Extension de protection : le 2 octobre 2023 sur la totalité de l'édifice
Inscrite au titre des monuments historiques le 7 décembre 1990, avec ses façades avec oriels et toiture, ainsi que son parquet en marqueterie de la pièce située dans l'angle nord au premier étage, la demeure du Châtelet n’était que partiellement protégée ; la gestion de sa restauration potentielle pouvait être à la fois complexe et surtout cette protection partielle ne prenait ni en compte son jardin, son mur de clôture, son portail, ou encore ses intérieurs XIXe siècle de maison bourgeoise. C’est chose faite désormais, le Châtelet est inscrit en totalité depuis le 2 octobre 2023.
Campement romain attesté par des fouilles anciennes à la fin du XIXe siècle, la ville de Benfeld reste associée à l’histoire de la Décapole alsacienne et aux Evêques de Strasbourg dont elle devient le bailliage.
Fortifiée à l’époque médiévale, Benfeld fait figure de place-forte exemplaire, faite pour résister aux conflits et aux sièges – notamment pendant la Guerre de Trente Ans. Elle est, du dire des historiens, l’une des villes les mieux fortifiées d’Alsace. Ainsi, le prévôt du bailliage, Jean Louis Zorn de Bulach, défend avec sa garnison et la population, la ville sous le joug des Suédois en 1632.
Benfeld, héroïque, leur tient tête pendant sept semaines. Une quinzaine d’années auparavant, les remparts ont été modifiés et modernisés, entre autres par un ingénieur militaire, Ascagne Albertini, également prévôt du bailliage. Tous deux, Albertini, et à sa suite, Zorn de Bulach, occupent une maison noble du côté des remparts : le bien nommé châtelet. Celui-ci « passe » de main en main jusqu’au XIXe siècle où des campagnes d’aménagements et de modernisation, lui donnent son profil actuel.
Surnommée « Châtelet », du nom éponyme de sa rue, la maison du n°10, trouve naturellement son origine dans l’allure dont elle témoigne : un petit château avec deux oriels à chaque angle.
Construite pour (et sans doute par) le gouverneur militaire de la place-forte en 1620, Ascagne Albertini, les restes du XVIIe siècle résident essentiellement dans la façade sur rue au nord. Celle-ci présente une élévation à deux niveaux de fenêtres, soit dix ouvertures régulières.
La façade sud, sur le jardin, est également celle de l’entrée principale, avec marquise et porte à double vantaux fin XIXe – début XXe siècles.
Pour les façades latérales, on retrouve sur les côtés quatre ouvertures sur deux niveaux ; seule une archère-canonnière est fichée sur la façade est, donnant sur le jardin. Une curieuse niche cruciforme est également visible. Le jardin a été divisé par cinq quant à sa surface originelle. Il ne reste plus qu’environ 400 m2 de jardins type rocaille avec quelques massifs de végétaux et des résineux.
Le portail semi-ajouré en fer forgé avec porte cochère et portillon pose le décorum XIXe.
En ce qui concerne les intérieurs, les pièces du rez-de-chaussée en enfilade répondent parfaitement à la fonction de l’office notarial que la maison devient par la suite.
Une série de placards répondant à la nécessité d’une cloison entre deux pièces revêt un caractère particulier.
L’étage est consacré aux chambres et salon de la maison, où l’on retrouve le parquet marqueté. Chacune ou presque des fenêtres de la maison a conservé sa crémone et son espagnolette XIXe siècle.
LAUTERBOURG (Bas-Rhin)
Caserne royale
Date de construction : 1739
Architecte : non connu
Propriétaire : Commune
Inscription en totalité au titre des monuments historiques le 2 octobre 2023
Construite selon le système répétitif préconisé par Vauban, organisé sur la base d’un « corps de caserne » comprenant une cellule élémentaire dont on peut accoler « à l’envi » un nombre variable de cellules identiques suivant les besoins et le terrain disponible, la Caserne royale de Lauterbourg est un bel exemple de patrimoine militaire du XVIIIe siècle.
Ce bâtiment, sauvé de la démolition, témoigne également de l’histoire militaire et architecturale de l’Alsace.
La Caserne royale s'inscrit sur l'ancien tracé des fortifications de la ville basse de Lauterbourg édifiées par Villars et De Charmont entre 1706 et 1728, sur commande de Louis XIV.
En conséquence, Lauterbourg s’est définie comme ville de garnison, autant pour l’installation de ses soldats que pour son développement urbanistique avec l’organisation de ses quartiers autour d’équipements miliaires (caserne de cavalerie, magasin à grains, magasin à fourrage, etc.). L'architecture militaire de Lauterbourg a d’ailleurs découlé de la construction des « Lignes de la Lauter », un ouvrage défensif qui a joué un rôle prépondérant dans les Guerres de Succession d’Espagne puis d'Autriche, et même durant les grands conflits des XIXe et XXe siècles.
Edifice très caractéristique de l'introduction des principes de l'architecture classique française en Alsace à la fin du XVIIe siècle et au début du XVIIIe siècle, la Caserne royale de Lauterbourg est construite selon le système répétitif préconisé par Vauban, organisé sur la base de ce qu'il appelle un « corps de caserne » comprenant une cellule élémentaire dont on peut accoler « à l’envi » un nombre variable de cellules identiques suivant les besoins et le terrain disponible. Ici, on compte cinq modules prévus, dont seulement trois ont été réalisés.
Un certain nombre d’éléments intérieurs (parquets, rampes d'escaliers, encadrements en grès des portes intérieures et des fenêtres, charpente basse, et également une dépendance) ont été conservés.
A noter que l’auvent en façade principale est le témoignage de l’utilisation de la caserne en manufacture de tabac au XIXe.
Brienne-le-Château (Aube)
Château de Brienne
Date de construction : 1778 (château), 1788 (parc)
Architecte : Jean-Louis Fontaine
Propriétaire : Etablissement public de santé mentale de l’Aube
Date de la protection : 9 novembre 2023 (inscription partielle), vœu de classement
En 1728, deux frères issus de la branche Loménie érigent un château sur les terres de leurs ancêtres. La demeure est conçue pour accueillir le plus d’invités possible. Tout est prévu pour que ces derniers puissent se divertir.
Le grand parc et le bois qui accompagnent le château sont des lieux de rencontre, de loisir et d’évasion.
En 1794, les frères subissent le tournant de la Révolution. Leurs biens sont vendus mais la persévérance de l’épouse du comte de Loménie lui permet de récupérer son domaine.
En 1814, Napoléon gagne l’une de ses dernières batailles sur le sol de Brienne-le-Château. Les Alliés et l’armée française vandalisent les lieux.
Le domaine est acheté par le département de l’Aube en 1955 pour y intégrer un hôpital psychiatrique. Les travaux pour la reconversion du bâtiment, de ses annexes et de son parc détruisent les jardins et dénaturent les intérieurs du château et de ses pavillons.
Le château de Brienne-le-Château est un bâtiment blanc d’inspiration classique. Il est posé au centre d’un plateau qui domine les alentours. L’’édifice est visible de très loin et ses pierres blanches - qui réfléchissent au soleil - renforcent son volume Le bâtiment se compose d’un large corps principal renforcé par deux ailes en retour d’équerre. Deux pavillons isolés accompagnent le château. Les sous-sols sont une des particularités du domaine. Ils desservent la totalité du château et font la jonction entre lui et ses pavillons. Ils desservent un ancien théâtre, une glacière, des caves, les anciennes cuisines, un lavoir ou encore un puit.
Certains éléments sont disproportionnés à l’instar de la cheminée de cuisine et de la glacière qui ont des volumes adaptés au vu du grand nombre d’invités que recevaient les Loménie.
L’établissement psychiatrique a fait élever de nombreux bâtiments dans le parc, tout en respectant la protection au titre des Sites dont jouit le domaine depuis 1944.
Pour avoir un aperçu de ce que pouvait être la vie dans ce château à l’époque des Loménie, rendez-vous sur le site internet Route des châteaux de l'Aube
Langres (Haute-Marne)
Maison du four du chapitre
Date de construction : Milieu XIIIe siècle
Architecte : Inconnu
Propriétaire : Ville de Langres
Date de la protection : 9 novembre 2023 (protection en totalité), vœu de classement
La maison du four du chapitre a été construite au nord de la cathédrale Saint-Mammès de Langres en parallèle avec le développement du quartier canonial intervenu après 1255.
Elevée pour une raison encore inconnue, la bâtisse se transforme fréquemment au cours des siècles avec des percements de baies, des cloisonnements ou encore l’installation d’un pavage.
Ses évolutions marquent la mutation de ses usages en grenier (XIIIe ? au XIXe), en habitation (XIIIe ? au XIXe), en écurie (XVIIIe au XIXe), en salle de rassemblement féminin (XIXe), puis en garage (XXe et XXIe). L’immeuble a un lien avec le four du chapitre détruit à la toute fin du XVIIIe siècle.
De plan carré, et d’une surface de 168m², le bâtiment est construit en pierres de taille et s’élève sur deux niveaux percés de plusieurs petites baies.
Sa couverture est en tuiles plates et tuiles mécaniques.
Le premier niveau se dresse sur croisées d’ogives formant 9 unités de voutements. Trois pièces composent le second niveau, elles sont divisées par des cloisons avec une structure en palançons et clayonnage.
Une peinture ocre et des colonnes en trompe l’œil agrémentent les murs.
Reims (Marne)
American Memorial Hospital
Date de construction : 1925
Architectes : Charles Butler et Auguste Pellechet
Propriétaire : CHU de Reims
Date de la protection : 14 novembre 2023 (inscription partielle)
Construit en 1925, l’American Memorial Hostpital (AMH) est le fruit d’une collaboration franco-américaine. Il prouve notamment que la ville de Reims sait se relever de ses ruines de la Première Guerre mondiale.
L’édifice est élevé pour accueillir un grand nombre d’enfants en hospitalisation.
C’est un comité américain qui est à l’origine de sa création. Ses membres rassemblent des fonds auprès de plusieurs personnalités et organismes américains. Chaque donateur permet le financement d’une chambre d’un lit, d’un matériel. Leur donation est remerciée par la réalisation de dédicaces qui mentionnent leurs noms dans les chambres et les salles du bâtiment.
L’hôpital américain est surélevé en 1935 et évolue en parallèle des nouveaux besoins et des technologies hospitalières.
Malgré les efforts du CHU de Reims pour maintenir l’AMH au norme, l’édifice devient obsolète. Sa désaffectation en 2016 maque la fin d’une période brillante. Le CHU souhaite désormais réinvestir l’espace.
L’architecture de l’AMH est simple. Ce constat contraste avec ses intérieurs particulièrement bien pensés pour l’accueil, le bien-être et les soins.
Le bâtiment s’élève sur trois niveaux de hauteur. Ses trois corps forment un U. Sur toutes les façades, les deux premiers niveaux sont identiques. La proposition architecturale paraît très linéaire. Toutefois, quelques particularités permettent de rompre les lignes.
Un grand jardin entoure et agrémente l’hôpital. Il permet aux enfants d’avoir accès à la nature durant leur période de convalescence.
Les bâtiments construits dans le parc depuis ont su se rendre discrets face à l’édifice principal.
L’artiste Jean Robert La Montagne Saint Hubert orne plusieurs salles de fresques afin d’enjoliver la vie du personnel et des enfants.
Toul (Meurthe-et-Moselle)
Villa Mathieu
Date de construction : 1936-1938
Architecte : inconnu à ce jour
Propriétaires : privés
Date de l'inscription au titre des monuments historiques : arrêté signé le 9 novembre 2023
Achevée en 1938, cette villa, commanditée par Rémond Alexandre Mathieu (1888-1951), propriétaire d’une usine de fabrication de balayeuses destinées au nettoyage des sites industriels, installée à Toul depuis 1932, a été construite à proximité immédiate de l’usine.
Si l’architecte est inconnu, plusieurs artisans et artistes de second œuvre ont laissé leur nom : Auguste Ramel (1864-1942) pour le décor peint du salon, William Geissler, maître-verrier rue Fabert à Nancy, pour les vitraux.
Endommagée lors des bombardements de juin 1940, elle a été restaurée par l’architecte Gaston Schmit.
La villa, de plan quadrangulaire est située à l’arrière d’un parc auquel on accède par une allée longeant l’usine côté sud. Cette allée débouche sur un grand massif circulaire face auquel se dresse, sur un fort soubassement en béton armé, le grand escalier donnant accès au rez-de-chaussée surélevé bordé d’une terrasse. L’élévation est classique, à un étage carré et un étage de comble et trois travées par façade. La façade principale présente un décor caractéristique de l’architecture bourgeoise de l’Entre- deux-Guerres, avec une influence Art Déco, perceptible dans l’arrondi de l’oriel, la stylisation des motifs ornant les chapiteaux ou encore le traitement graphique des ferronneries. Mais c’est surtout le décor immeuble par nature du rez-de-chaussée, de style Art-Déco (fontaine, cheminées en marbre, décors en céramique, vitraux...), qui fait la particularité de cette demeure.
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