Huit sites appartenant à l’État – Ministère de la Culture étaient ouverts durant cette journée : le public scolaire était accueilli par des guides conférenciers employés par le site et/ou par des agents de la DRAC Grand Est - CRMH Grand Est.
Des visites guidées étaient proposées, mais également des ateliers sur des thématiques telles que le vitrail ou l’orgue.
37 établissements, 50 classes de l’école primaire et du collège, du CE1 à la 3e étaient concernés pour environ 1 200 élèves sur le Grand Est
Metz (57), Cathédrale : visite historique des vitraux et atelier sur le vitrail
9 établissements, 16 classes et 368 élèves
Metz (57), Cour de la Cathédrale : atelier sur les gargouilles
3 établissements, 3 classes, 38 élèves - téléchargez le livret "Levez les Yeux" de l'atelier Gargouilles
Bussang (88), Théâtre du peuple : Visite historique et architecturale
Jeudi 19 septembre :
3 établissements, 4 classes, environ 100 élèves
Vendredi 20 septembre :
3 établissements, 4 classes, environ 100 élèves
Soit 6 établissements, 8 classes et environ 200 élèves.
Nancy (54), cathédrale : Histoire, conservation et restauration des peintures
2 établissements, 3 classes, environ 50 élèves
Butte de Vauquois (55) – Visite en sous-sol
2 établissements, 3 classes, environ 75 élèves
Strasbourg (67) : Palais du Rhin
8 classes, environ 200 élèves - téléchargez le livret "levez les yeux" du Palais du Rhin
Strasbourg (67) : Cathédrale
8 classes, environ 200 élèves - téléchargez le livret "levez les yeux" de la cathédrale de Strasbourg
Châlons-en-Champagne (51) – Cathédrale – Démonstration d’orgue
1 établissement, 1 classe, 25 élèves
Cette première édition de l’opération connaît un bel engouement qu’il s’agira de pérenniser et d’élargir sur l’ensemble du territoire du Grand Est, par la mise en place d’une politique publique de fond, fruit d’un effort conjoint des différents partenaires institutionnels concernés.
Entretien et témoignage de deux acteurs de cette opération "Levez les yeux"
Sophie Renaudin
Déléguée académique de l’académie Nancy-Metz
- Que représente pour vous la journée du 20 septembre par rapport à l’ensemble des actions mises en œuvre sur le territoire ?
Elle se veut être une proposition permettant d’assurer la lisibilité d’un partenariat institutionnel, entre le Ministère de la culture et celui de l’Education nationale. Elle est le fruit d’un portage et d’un pilotage conjoints.
- En quoi est-elle utile et nécessaire ?
Il s’agit d’une action concrète montrant que les enjeux sont des enjeux d’accompagnement et de proposition. Elle illustre une autre manière de travailler dans le domaine de l’Education artistique et culturelle, grâce à un partenariat entre la DRAC et la DAAC.
- Comment aller plus loin dans la démarche ?
Puisse la dynamique, dans laquelle les acteurs s’engagent, être pensée dans le cadre d’une cohésion territoriale, pour une meilleure péréquation sur l’ensemble du territoire.
Sarah Muller
Technicienne des Bâtiments de France, Cellule Travaux de la Conservation régionale des monuments historiques à la DRAC Grand Est
- Pourquoi as-tu décidé de participer à cette journée du 20 septembre ?
Il y a déjà quelques années, j’ai adoré travailler avec les enfants dans le cadre de la sensibilisation à l’architecture. Les enfants sont hyper réactifs et curieux de tout ce qui les entoure. Cette journée est l’occasion de créer des nouveaux échanges. La transmission des connaissances sur mon métier et du patrimoine en général me paraît être très importante. En sensibilisant les plus jeunes au patrimoine qui nous entoure, on peut imaginer qu’ils seront plus à même de le comprendre, de s’en emparer et donc de le sauvegarder.
- Penses-tu que cela changera ton regard sur le patrimoine ?
Sûrement. Si je regarde une gargouille en tant que technicienne, je verrai surtout un tuyau permettant de déverser l’eau de pluie loin des murs. Si je regarde une gargouille avec leurs yeux d’enfant, je verrai sans doute un monstre qui me racontera plein d’histoires.
- Envisages-tu de t’impliquer par la suite dans le domaine de l’Éducation artistique et culturelle ? Comment vois-tu l’avenir dans ce domaine sur un plan personnel et de manière globale ?
Si l’occasion se représente de travailler à nouveau sur le patrimoine avec des enfants ou des adolescents, j’aimerais recommencer l’expérience. Je pense qu’il est indispensable que les enfants et adolescents soient plus sollicités et sensibilisés à l’architecture, au patrimoine et à la ville. Ainsi ils imagineront peut-être la ville et les constructions de demain respectueuses du patrimoine, de l’environnement et du vivre-ensemble.
Partager la page