Le nom de Jean-François Leroux est aujourd’hui indissociable de celui de l’ancienne abbaye de Clairvaux, dont il a contribué à la sauvegarde, à la renaissance et au rayonnement, par son action, au sein de l’association qui anime le site historique de Clairvaux, et au sein de la Charte européenne des Abbayes et sites cisterciens, qu’il a toutes les deux cofondées et présidées.
Avec sa disparition, Clairvaux perd l’un de ses plus ardents défenseurs et fins connaisseurs.
Jean-François Leroux a connu plusieurs vies professionnelles, directeur d’entreprises, journaliste et enseignant, il fut également maire de Bar-sur-Aube entre 2001 et 2008.
Homme de transmission, grand érudit, il avait à cœur de partager sa passion du patrimoine, de l’architecture et de l’histoire cistercienne, par l’écriture notamment. Il est l’auteur d’une cinquantaine d’articles et d’ouvrages, dont Les abbayes cisterciennes (1998) et Clairvaux, le génie d’un lieu (2012).
Jean-François Leroux était chevalier de la Légion d’honneur, Croix de la valeur militaire, Médaille du combattant, chevalier des Palmes académiques et chevalier des Arts et des Lettres.
Partenaire enthousiaste et exigeant, il a toujours répondu présent, aux côtés du ministère de la Culture, à toutes les grandes étapes qu’a connu Clairvaux, depuis son transfert du ministère de la Justice à celui de la Culture.
Le 12 février 2021, il participait, sa passion et son énergie toujours intactes, aux côtés de l’État, au comité de pilotage pour écrire le futur de Clairvaux.
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