Le Centre national de la danse a mis en ligne le programme de sa saison 2011/2012. Lieu unique où découvrir, connaître, voir et pratiquer la danse autrement, le CND propose spectacles, conférences, ateliers, projections.
Un avant-goût de la saison. La nouvelle saison du CND s’ouvre en octobre. Elle débute par un week-end de danses proposées par José Martinez, danseur étoile au Ballet de l’Opéra national de Paris et directeur de la Compagnie nationale de danse de Madrid. Au choix : des ateliers de danse classique, contemporaine, afro-caribéenne, jazz, hip-hop, flamenca, tango ou danses de couples.
A l’issue des ateliers du samedi, Julia Cima, Joanne Leighton, José Martinez, Claudia Miazzo et Jean-Paul Padovani, Hervé Robbe et les Vagabonds Crew proposeront des « Découvertes », composées d’inédits et de fragments de leurs créations en cours.
Théâtre national de Chaillot et CND. Pour la première fois, le Théâtre national de Chaillot et le Centre national de la danse s’associent afin de faire découvrir les spectacles qu’ils présentent dans chacun des lieux. Ils proposent deux nouvelles formules d’abonnement « couplé » autour des artistes Michel Kelemenis, Marion Lévy, José Montalvo et Dominique Hervieu, William Forsythe, Hervé Robbe ou encore Joanne Leighton.
La saison des hommages. La saison sera ponctuée d’évocations, de témoignages, de saluts dansés à Pina Bausch (Thomas Lebrun), à Joséphine Baker et Harry Sheppard (Mark Tompkins), au Jacques Demy des Demoiselles et des Parapluies (Antoine Defoort), à Michael Jackson (Raphaëlle Delaunay), à Kazuo Ohno (Catherine Diverrès), à Vaslav Nijinski (David Wampach), à Régine Chopinot, ou encore à Omar Korshid, légendaire guitariste égyptien (Nicolas Cantillon et Laurence Yadi).
Cinéma. En collaboration avec la Cinémathèque de la Danse et l’Institut national de l’audiovisuel, les rendez-vous cinématographiques réguliers se poursuivent, documentaires et fictions dansées au gré de la saison, de Tim Burton à Youssef Chahine en passant par Jacques Tati.
Expositions. Du parking au second palier, Halory Goerger, Jonathan Capdevielle, Anne Juren, en adeptes de l’interdisciplinarité (musique contemporaine, rock, art conceptuel, performance, marionnettes), exposeront quant à eux de nouveaux objets chorégraphiques non identifiés.
Spectacles. Comme tous les arts, la danse s’invente dans une relation au monde, autant que dans sa relation à elle-même : tandis que le Ballet de Lorraine fait revivre le mythique Duo d’Eden de Maguy Marin, que Hafiz Dhaou et Aïcha M’Barek proposent une danse « décompressée », Kaori Ito imagine Isidora, une île sans mémoire, Pierre-Johann Suc et Magali Pobel chorégraphient une traversée de la mémoire familiale où défilent les lieux de l’Histoire : Vichy, Nuremberg, Auschwitz-Birkenau… Et le jeune chorégraphe iranien Afshin Ghaffarian danse son Cri persan.