Depuis la divulgation du procédé en 1839, la photographie, à la croisée de l’art, de la technique et de la science n’a eu de cesse de se réinventer. Elle s’est matérialisée sur de nombreux supports, dans de nombreux formats et sous différentes formes. Depuis près de trois décennies, sa mue est plus profonde. Les procédés et outils analogiques sont peu à peu supplantés par les techniques numériques. Les photographes ont vu leur métier évoluer. Leur atelier s’est transformé. Les ordinateurs, scanners et imprimantes ont investi l’espace, les fichiers se sont substitué aux négatifs, la consultation sur écran a remplacé la table lumineuse et la lecture de planches-contacts, les retouches sont permises par des logiciels, des métadonnées viennent incrémenter les fichiers images. Les données sont stockées sur des serveurs, des disques durs…L’immatérialité côtoie la matérialité dans une pratique et des usages profondément renouvelés.
Pendant deux jours, des professionnels du patrimoine, conservateurs et responsables de collections et fonds, restaurateurs mais aussi photographes, plasticiens, juristes et utilisateurs débattront de cette évolution qui s’accompagne de nouveaux questionnements sur le statut des œuvres et objets produits, sur leur conservation et leur accessibilité dans le temps long comme sur leur valorisation.
Journées professionnelles des patrimoines organisées par la direction générale des Patrimoines, ministère de la Culture en lien avec l’Institut national du patrimoine.
Programme conçu par :
Isabelle Cécile Le Mée, chargée de mission pour le pilotage de la recherche sur le patrimoine et pour le patrimoine photographique, département du Pilotage de la recherche et de la Politique scientifique, direction générale des Patrimoines.
Pascale Samuel, conservatrice du patrimoine, chargée des musées du XXème siècle, Service des musées de France, direction générale des Patrimoines.
Annie Thomasset, restauratrice de photographie, diplômée IFROA.
Les inscriptions sont closes
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