Patrimoine des religions. La 15e édition du salon du patrimoine culturel, qui s'est tenu au Carrousel du Louvre du 6 au 8 novembre, avait pour thème « Patrimoine des religions ». Il a été inauguré le 4 novembre par Frédéric Mitterrand. Le salon, qui accueillait 250 exposants, attendait la visite de quelques 20 000 visiteurs. Vitrine des métiers d’excellence, des lieux et sites patrimoniaux, il contribue également au développement économique des entreprises.
L’espace du ministère de la Culture et de la Communication sur le salon était consacré à la découverte des cathédrales, leur restauration ainsi qu’à la présentation des savoir-faire traditionnels des métiers d’art.
Le Temps des cathédrales. Le stand du Ministère a offert un aperçu de l'exposition présentée actuellement sur la palissade de chantier de la galerie d'Orléans au Palais Royal : « Les cathédrales en héritage : un défi pour les métiers du patrimoine ». Cette exposition propose une vision d'ensemble sur ces chefs-d'œuvre qui ont traversé le temps grâce aux savoir-faire des métiers du patrimoine et pour lesquels l’Etat consacre d’importants moyens dans le cadre du plan de relance.
L’Ange à la situle. Le stand du Ministère au salon du patrimoine culturel a exposé l’Ange à la situle (récipient pour l'eau des aspersions rituelles) de la cathédrale de Reims. Moulé en 1881, l’ange à la situle compte parmi les plus spectaculaires réalisations de la sculpture rémoise. Situé à la base des contreforts du chevet, il fait partie d’un ensemble de onze anges munis d’instruments liturgiques et accompagnant le Christ.
Grâce à des bornes informatiques, le public a pu visiter virtuellement les cathédrales de Strasbourg, Chartres et Albi mais aussi découvrir un film tourné dans les ateliers de l’Institut national du Patrimoine présentant la restauration d’une œuvre composite du XVIe siècle, le jardin clos du musée des Beaux-Arts d’Arras.
Les maîtres d’art à l’honneur. Le ministère de la Culture et de la Communication a voulu aussi, durant ce salon, souligner le rôle essentiel des maîtres d’art (titre officiel crée par le Ministère en 1994) dans la préservation, valorisation et la transmission des savoir-faire.
Ainsi, chaque après-midi, Bernard Aubertin, facteur d'orgues, Marie-Pierre Bel, tourneur et ciseleur sur bronze, élève de Maître d'art, Luigi Bergama, fondeur de cloches, Reinhard von Nagel, facteur de clavecins, Michel Petit, maître verrier, et Philippe Rault, facteur d'instruments en cuivre, tous maîtres d’art, ont fait partager au public les secrets de leur étonnant savoir-faire.
Partager la page