En quoi consiste la coordination d'une équipe effectuant un travail de récolement ?
À l’issue de ma formation à l’école du Louvre, j’ai intégré la Manufacture de Sèvres en 2001 au service de la diffusion. En 2003, j’ai commencé le récolement avant de prendre la tête du nouveau service créé en 2010. Si je coordonne et planifie le travail de
quatre personnes, je vais également sur le terrain. Ambassades, ministères, préfectures, musées, écoles, églises… autant de lieux qui sont dépositaires de quelque 250 000 pièces en grès, porcelaine ou faïence. Mais la céramique est fragile et nous avons aussi des retours d’oeuvres brisées, qui après examen et retrait de l’or d’ornement, doivent être détruits.
« Un métier qui allie planification et travail de terrain »
Qu'est-ce qui vous plaît le plus dans votre métier ?
J’aime autant l’émulation intellectuelle que génère le récolement - notamment dans la préparation des missions - que la découverte de l’objet. C’est aussi très exaltant de récoler parfois des oeuvres dont les artistes sont encore en activité à la Manufacture.
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