Rendre à l’objet son état le plus proche possible de celui d’origine est un objectif habituellement recherché par le responsable de collections et le restaurateur. Pourquoi, alors, décider de ne pas poursuivre une restauration pourtant possible ? A quel moment et selon quels critères « ne pas aller plus loin » est la solution retenue ?
Il s’agira d’interroger tout autant :
- les facteurs choisis ou imposés pouvant être mis en jeu,
- les aides à la décision, aussi bien scientifiques, qu’esthétiques, historiques ou documentaires,
- les notions de « perte acceptable » et de « culture de la lacune », différentes selon les domaines,
- la manière de documenter et de rendre visible, autrement, le manque, le parti pris pour une restauration qui pourrait sembler inachevée,
- le discours à tenir auprès des publics.
Les propositions sont attendues avant le 15 novembre 2023.
Les propositions de communication (jusqu’à 1000 signes + 5 lignes de biographie + coordonnées téléphoniques et électroniques), comporteront un titre provisoire, évoqueront le contexte posé par la proposition, sa problématique, les moyens mis en œuvre de recherche, d’intervention, de publication et médiation. Elles sont à adresser à Pierre Machu pour la date limite du 15 novembre 2023 afin de permettre la sélection des communications avant le au 15 décembre 2023. Les contributions en binôme favorisant une approche interdisciplinaire (responsable patrimonial, restaurateur, scientifique, administratif) et présentant des études de cas dans la région Auvergne - Rhône-Alpes seront privilégiées.
L'appel à communications détaillé est consultable ici : https://c2rmf.fr/actualite/entre-principes-deontologiques-et-choix-raisonnes-quelles-limites-pour-la-restauration
Les communications de ces journées donneront lieu à une publication.
Télécharger l'appel à communication : AAC_GRENOBLE.pdf
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