Dès le lendemain du sinistre qui a durement frappé la cathédrale, de nombreux chercheurs se sont manifestés pour mettre leurs connaissances et leurs compétences au service de l’édifice et du chantier de restauration qui s’annonçait. Trois jours à peine après la catastrophe une majorité d’entre eux a décidé de se constituer en « Association des scientifiques au service de Notre-Dame de Paris », laquelle a très rapidement rassemblé plus de 250 chercheurs, historiens de l’art, historiens, archéologues, anthropologues, informaticiens, sociologues, paléoanthropologues, physiciens, chimistes, etc.
C’est dans ce contexte, pour accompagner cet élan et organiser la vaste activité de recherche qui s’annonçait que le CNRS, bientôt rejoint par le ministère de la Culture auquel le lie depuis 1992 un accord cadre, ont souhaité prendre l’initiative de coordonner les travaux scientifiques qui pourront être menés durant le chantier de restauration, et au-delà, en missionnant à cet effet une équipe de coordination.
Il s’agit tout à la fois d’une recherche « pour » Notre-Dame, susceptible d’apporter des informations précieuses, rapidement mobilisables par les différents acteurs en charge de restaurer la cathédrale, mais aussi d’une recherche « sur » Notre-Dame, saisissant l’opportunité de cet événement hautement traumatique pour en faire positivement une occasion d’approfondir et de renouveler les connaissances sur l’édifice, son histoire et son environnement, et, plus largement, sur les cathédrales et sur le patrimoine.
Des groupes de travail thématiques ont été mis en place, associant chercheurs du CNRS, du ministère de la Culture, de l’université mais aussi des chercheurs étrangers, constituant autant d’« ateliers » travaillant dans un esprit d’ouverture et d’interdisciplinarité. Ils sont aujourd’hui au nombre de huit (Bois, Pierre, Métal, Structure, Vitrail, Acoustique, Ethnologie du patrimoine, Numérique).
En contact permanent avec la maîtrise d’œuvre et la maîtrise d’ouvrage de manière à se coordonner au mieux avec les impératifs du chantier de restauration, ils déterminent et structurent les très nombreuses thématiques qui, à court, moyen et long terme, pourront faire l’objet de programmes de recherche, tant au niveau national qu’aux niveaux européen et international. Ce sont à la fois les objectifs de ces recherches et les premiers résultats qui seront évoqués au cours de ces journées scientifiques.
L’accès à cet événement est réservé en priorité aux chercheurs et aux professionnels du patrimoine.
Les inscriptions, obligatoires et gratuites se feront sur le site du CNRS.
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