Le 6 septembre 2012, le Gouvernement a annoncé son intention de ne pas demander au Conseil supérieur de l’audiovisuel (CSA) l’attribution prioritaire de fréquences pour la diffusion en RNT des programmes de Radio France et Radio France Internationale sur les zones de Paris, Nice et Marseille, suite à la réouverture des appels à candidatures sur ces zones le 23 avril 2012.
Se réservant la possibilité d’un engagement futur de ces deux sociétés nationales de programme en fonction des résultats des travaux initiés sur le sujet et souhaitant approfondir la réflexion sur la répartition actuelle des services radiophoniques sur le territoire, le Gouvernement souhaite analyser l’offre de services radiophoniques dans les zones peu desservies. En effet, près de 30% des Français reçoivent moins de 10 radios sur la bande FM (données CSA).
Afin de proposer une offre riche et diversifiée sur tout le territoire, et ce, quelles que soient les modalités d’écoute, au domicile comme en mobilité, tout en préservant l’économie parfois fragile des acteurs, en particulier les radios associatives et les réseaux locaux indépendants, le Gouvernement a donc souhaité étudier les complémentarités à rechercher entre la bande FM et les autres modes de réception, qu’il s’agisse de la RNT, de la radio hybride par voies satellitaire et terrestre, radio sur internet ou autre.
Dans ce contexte, la DGMIC souhaite disposer d’une étude permettant d’analyser de manière détaillée les usages et la consommation de la radio dans les zones peu desservies par la bande FM et particulièrement dans les zones rurales.
Les pièces de consultation pour cette offre de marché sont disponibles sur la plateforme des marchés interministérielle :
La date limite de réception des offres est fixée au lundi 12 novembre 2012 à 10h00.