Le Conseil national de la recherche archéologique
Le Conseil national de la recherche archéologique (CNRA) est une instance scientifique consultative nationale placée auprès du ministre de la Culture. Le Conseil est compétent pour les questions relatives aux recherches archéologiques sur l’ensemble du territoire français.
Les missions du CNRA
Le Conseil est consulté sur toute question que lui soumet le ministre de la Culture dans le domaine de l’archéologie. Il examine et il propose toute mesure relative à l’étude scientifique du patrimoine archéologique et à son inventaire, à la publication et à la diffusion des résultats de la recherche ainsi qu’à la protection, à la conservation et à la mise en valeur de ce patrimoine.
Ainsi, il propose au ministre de la Culture les objectifs généraux de la recherche, assure une mission de prospective scientifique, ainsi que l’harmonisation nationale des programmations interrégionales. Il émet des avis sur les principes, les méthodes et les normes de la recherche en archéologie.
Le CNRA élabore périodiquement un rapport sur l’état de la recherche archéologique, en vue de permettre l’actualisation de la programmation nationale de la recherche archéologique. Le document Programmation nationale de la recherche archéologique, édition 2023, est consultable dans sa version de travail à la date du 11 juillet, dans l'attente de sa version définitive qui sera publiée à l'automne.
En juin 2023, les Assises scientifiques de l’archéologie française, en France et à l’étranger
Afin de partager avec l’ensemble des acteurs de l’archéologie le projet de programmation nationale, l’Académie des Inscriptions et Belles-Lettres et le CNRA ont organisé, les 6 et 7 juin 2023, des « Assises scientifiques de l’archéologie française, en France et à l’étranger ». Les vidéos des conférences et tables rondes thématiques qui ont animé ces journées sont accessibles en ligne sur le site de l’Académie des Inscriptions et Belles-Lettres, dans l’attente d’une publication des actes.
Le CNRA rend des avis sur les dossiers de demande d’agrément ou d’habilitation des opérateurs de l’archéologie préventive.
Il est également chargé d’établir une liste d’experts, représentatifs des différents domaines scientifiques de la discipline archéologique, pour déterminer la valeur de certains objets découverts lors de fouilles ou fortuitement, en cas de désaccord dans le cadre de la mise en œuvre des procédures d’acquisition de ces biens par l’État.
Ils sont nommés par le ministre de la Culture sur proposition du CNRA. La liste en est publiée dans le Bulletin officiel du ministère de la Culture du 9 mars 2017 (les titres et rattachements sont ceux du Bulletin officiel).
Du Paléolithique au Mésolithique
- Catherine Cretin, conservatrice du patrimoine, Musée national de la préhistoire, Les Eyzies-de-Tayac : Paléolithique supérieur
- Patrick Paillet, maître de conférences, Muséum national d'histoire naturelle - Musée de l'homme, Paris : Paléolithique et art préhistorique
- Catherine Schwab, conservatrice en chef du patrimoine, Musée d'archéologie nationale, St-Germain-en-Laye : Paléolithique
Du Néolithique aux âges des Métaux
- Catherine Louboutin, conservatrice en chef du patrimoine, adjointe au directeur du Musée d'archéologie nationale, St-Germain-en-Laye : Néolithique et âge du Bronze
- Rolande Simon-Millot, conservatrice du patrimoine, Musée d'archéologie nationale, St-Germain-en-Laye : âge du Bronze
- Laïla Ayache, conservatrice du patrimoine, musée de Bibracte, St-Léger-sous-Beuvray : âge du Fer
- Sylvia Nieto-Pelletier, chargée de recherche au CNRS (Iramat-CEB, UMR 5060 du CNRS), Orléans : âge du Fer et numismatique celtique
- Katherine Gruel, directrice de recherche au CNRS (Aoroc, UMR 8546 du CNRS-ENS), Paris : âge du Fer et numismatique celtique
- Thierry Lejars, chargé de recherche au CNRS (Aoroc, UMR 8546 du CNRS-ENS), Paris : âge du Fer et industrie métallique
Antiquité
- Julien Olivier, bibliothécaire au département des monnaies, médailles et antiques de la Bibliothèque nationale de France, Paris : numismatique grecque
- Hélène Shew, conservatrice en chef du patrimoine, Musée d'archéologie nationale, St-Germain-en-Laye : Antiquité gallo-romaine
- Sophie Jugie, conservatrice générale du patrimoine, musée du Louvre, Paris : Antiquité romaine et sculpture antique
- Dominique Hollard, conservateur des bibliothèques, département des monnaies, médailles et antiques de la Bibliothèque nationale de France, Paris : numismatique romaine
- Claude Sintès, conservateur en chef du patrimoine, directeur du musée de l'Arles antique, Arles : Antiquité romaine
Moyen Âge
- Anaïs Boucher, conservatrice du patrimoine, Musée d'archéologie nationale, St-Germain-en-Laye : époque mérovingienne
- Marc Bompaire, directeur d'études, École pratique des hautes études, Paris : numismatique médiévale et moderne
- Élisabeth Taburet-Delahaye, conservatrice générale du patrimoine, directrice du Musée national du Moyen Âge-thermes et hôtel de Cluny, Paris : époque mérovingienne et Moyen Âge
- Damien Berné, conservateur du patrimoine, Musée national du Moyen Âge - thermes et hôtel de Cluny, Paris : sculpture
- Michel Huynh, conservateur en chef du patrimoine, Musée national du Moyen Âge - thermes et hôtel de Cluny, Paris : objets du quotidien
- Sophie Lagabriel, conservateur général du patrimoine, Musée national du Moyen Âge - thermes et hôtel de Cluny, Paris : verre
Périodes moderne et contemporaine
- Jérôme Jambu, conservateur du patrimoine, Bibliothèque nationale de France, Paris : numismatique française, d'Europe occidentale et des Amériques du XVIe au XIXe siècle
- Thierry Crepin-Leblond, conservateur général du patrimoine, directeur du Musée national de la Renaissance, Écouen : majoliques italiennes et émaux limousins de l'Époque moderne
- Muriel Barbier, conservatrice du patrimoine, Musée national de la Renaissance, Écouen : meubles et textile
- Guillaume Fonkenell, conservateur du patrimoine, Musée national de la Renaissance, Écouen : sculpture moderne
- Aurélie Gerbier, conservatrice du patrimoine, Musée national de la Renaissance, Écouen : céramique du XVe au XVIIe siècle
- Julie Rohou, conservatrice du patrimoine, Musée national de la Renaissance, Écouen : orfèvrerie et armes de l'Époque moderne
- Valérie Goedert, cheffe du service bibliothèque et documentation, Musée national de la Renaissance, Écouen : ferronnerie de l'Époque moderne
Spécialités
- David Guillet, directeur adjoint du musée de l'Armée, Paris : militaria toutes époques
- André Delpuech, conservateur général du patrimoine, directeur du Musée de l'homme - Muséum national d'histoire naturelle, Paris : période précolombienne
Le CNRA comprend une commission spécialisée : la commission des opérations sous-marines.
Les missions et le fonctionnement du CNRA sont régis par les articles L.545-1 et R.545-1 à R.545-15 du code du patrimoine.
La composition du CNRA
Le CNRA comprend 34 membres représentatifs de la diversité des institutions et des professionnels œuvrant en archéologie. Il est présidé par le ministre de la Culture ou, en son absence, par un vice-président, désigné par arrêté ministériel. Mme Anne Lehoërff, professeur des universités, a été reconduite dans sa fonction de vice-présidente du CNRA par arrêté du 13 septembre 2020.
Le prochain renouvellement du CNRA aura lieu en 2024.
Les membres de droit
Cinq représentants de l’État sont membres de droit :
- le directeur général des patrimoines et de l’architecture au ministère de la Culture
- un représentant de la direction générale des patrimoines et de l’architecture au ministère de la Culture
- un représentant de la délégation générale à la transmission, aux territoires et à la démocratie culturelle au ministère de la Culture
- la directrice générale de la recherche et de l’innovation au ministère de la Recherche, de l’Enseignement supérieur et de l’Innovation
- la directrice générale de l’enseignement supérieur et de l’insertion professionnelle au ministère de la Recherche, de l’Enseignement supérieur et de l’Innovation
Les membres nommés
Quinze personnalités qualifiées sont nommées pour quatre ans, en raison de leurs compétences scientifiques en matière d’archéologie :
- Anne Lehoërff, professeure des universités, CY Cergy Paris Université, vice-présidente
- Laure Barthet, conservatrice du patrimoine, directrice du musée Saint-Raymond de Toulouse
- Marie Besse, professeure des universités, responsable du laboratoire d’archéologie préhistorique et anthropologique, université de Genève
- Fabien Blanc-Garidel, conservateur en chef du patrimoine, chef du service d’archéologie Nice Côte d’Azur
- Sébastien Bully, chargé de recherche au CNRS, directeur adjoint de l’UMR 6298 Artehis, Dijon
- Sophie Casadebaig, conservatrice en chef du patrimoine, cheffe du service archéologique départemental du Morbihan
- Diane Dusseaux, conservatrice du patrimoine, directrice du site archéologique de Lattara - musée Henri Prades, Montpellier Méditerranée Métropole
- Marie-Agnès Gaidon-Bunuel, conservatrice générale du patrimoine, conservatrice régionale adjointe de l’archéologie à la Drac Auvergne-Rhône-Alpes
- Vincent Guichard, directeur général du Centre archéologique européen du Mont Beuvray, Glux-en-Glenne
- Olivier Lemercier, professeur des universités, université Paul Valéry-Montpellier 3
- Véronique Matterne, directrice de recherche au CNRS, Muséum national d’histoire naturelle, Paris
- François Meylan, directeur de l’agence du Mont Beuvray, société Archeodunum
- Clément Paris, responsable d’opération, Inrap Hauts-de-France
- Marie-Cécile Truc, ingénieure chargée de recherche à l’Inrap Grand-Est-Nord, Reims
- Jonathan Vidal, ingénieur de recherche, service régional de l'archéologie de la Drac Bourgogne-Franche-Comté
Les membres élus
Douze membres sont élus, pour quatre ans, en leur sein, par les commissions territoriales de la recherche archéologique (CTRA) :
- Stéphane Ardouin, attaché principal de conservation, service archéologique de la ville de Lyon, membre de la CTRA Sud-Ouest
- Benoît Bérard, professeur des universités, université des Antilles, membre de la CTRA Outre-Mer
- Morgane Dachary, ingénieure d'études, service régional de l'archéologie de la Drac Nouvelle-Aquitaine, membre de la CTRA Sud-Est
- Sylvie Faravel, maître de conférences, université de Bordeaux-Montaigne, membre de la CTRA Ouest
- Hélène Froquet-Uzel, chargée d’études et de recherche à l’Inrap, membre de la CTRA Ouest
- Christophe Gilabert, conservateur du patrimoine, service régional de l’archéologie de la Drac Auvergne-Rhône-Alpes, membre de la CTRA Centre-Nord
- Jean-François Goret, attaché de conservation, département d’histoire de l’architecture et d’archéologie de la ville de Paris, membre de la CTRA Sud-Est
- Séverine Hurard, ingénieure chargée de recherche à l’Inrap Île-de-France, membre de la CTRA Outre-Mer
- Jenny Kaurin, conservatrice du patrimoine, service régional de l’archéologie de la Drac Bourgogne-Franche-Comté, membre de la CTRA Centre-Nord
- Pierre Nouvel, professeur des universités, université de Bourgogne, membre de la CTRA Sud-Ouest
- Rebecca Peake, ingénieure chargée de recherche à l‘Inrap Île-de-France, membre de la CTRA Est
- Stéfan Tzortzis, ingénieur d’études, service régional de l’archéologie de la Drac Provence-Alpes-Côte d’Azur, membre de la CTRA Sud-Est
Quand se réunit le CNRA ?
Le CNRA se réunit en séance plénière quatre à cinq fois par an.
En 2023, les séances plénières du Conseil sont fixées aux 1er et 2 février, 29 et 30 mars, 8 juin, 27 et 28 septembre et 13 et 14 décembre (avec des ajustements possibles en fonction des sujets inscrits à l'ordre du jour).
En 2024, les séances plénières du Conseil sont prévues aux dates suivantes : 6 et 7 février, 3 et 4 avril, 22 et 23 mai, 5 et 6 septembre.
La commission des opérations sous-marines du CNRA
La commission des opérations sous-marines (Cosm) a pour mission principale de définir les programmes nationaux en matière de recherche sous-marine, en lien notamment avec le rapport annuel d’activité du Département des recherches archéologiques subaquatiques et sous-marines (Drassm) qui lui est soumis pour avis.
La commission des opérations sous-marines comprend 11 membres. Elle est présidée par Anne Lehoërff, vice-présidente du CNRA. Cette commission, dont les membres sont nommés pour quatre ans, a été renouvelée en novembre 2021 (arrêté ministériel du 25 novembre 2021).
Depuis son dernier renouvellement, la commission des opérations sous-marines du CNRA se compose de :
Deux membres de droit :
- le directeur général des patrimoines et de l’architecture au ministère de la Culture
- Anne Lehoërff, professeure des universités, CY Cergy Paris Université, vice-présidente du CNRA
Quatre personnalités qualifiées :
- Fabien Blanc-Garidel, conservateur en chef du patrimoine, chef du service d’archéologie Nice Côte d’Azur
- Laure Barthet, conservatrice du patrimoine, directrice du musée Saint-Raymond de Toulouse
- Benoît Devillers, maître de conférences en géographie physique, université de Montpellier III
- Sabrina Marlier, attachée de conservation, Musée départemental Arles Antique
Cinq membres élus au sein des commissions territoriales de la recherche archéologique (CTRA) disposant d’une façade maritime :
- Benoît Bérard, professeur des universités, université des Antilles, membre de la CTRA Outre-Mer
- Sylvie Faravel, maître de conférences, université de Bordeaux-Montaigne, membre de la CTRA Ouest
- Thibault Lachenal, chargé de recherche au CNRS, UMR 5140 - Archéologie des sociétés méditerranéennes, membre de la CTRA Centre-Nord
- Julien Ollivier, ingénieur d’étude, service régional de l’archéologie de la Drac Occitanie, membre de la CTRA Sud-Est
- Catherine Rigeade, chargée d’opération et de recherche, Inrap Méditerranée, membre de la CTRA Sud-Ouest
Les travaux du CNRA en 2022
En 2022, le Conseil national de la recherche archéologique a tenu cinq séances plénières (les 2 février, 6 et 7 avril, 8 juin, 5 octobre et 29 et 30 novembre) et a réuni deux fois la commission des opérations sous-marines (le 13 mai à Marseille et le 20 octobre). Par ailleurs, la journée thématique du 9 juin au Musée d’art et d’histoire du judaïsme de Paris a permis aux membres du Conseil d’échanger sur le thème « L'archéologie face aux enjeux environnementaux : quelle démarche responsable ? ».
L’examen des dossiers liés aux opérateurs d’archéologie préventive habilités et agréés
En 2022, le Conseil a continué à consacrer une part importante de son temps au suivi de l’activité scientifique des opérateurs d’archéologie préventive.
Il a expertisé les demandes d’habilitation formulées par les trois derniers services de collectivité territoriale relevant encore du régime de l’agrément. Ainsi, en juin 2022, tous les services archéologiques des collectivités territoriales sont passés sous le régime de l’habilitation. En parallèle, le CNRA a expertisé les quatre premiers bilans quinquennaux des services archéologiques habilités en 2017.
Il a par ailleurs émis des avis :
– sur 3 demandes d’extension d’habilitations déjà accordées ;
– sur 13 dossiers relatifs à des changements substantiels ;
– sur 1 demande de levée de suspension temporaire partielle d’une habilitation.
Enfin, le CNRA a expertisé deux dossiers de demande de renouvellement pour cinq ans d’agréments d’opérateurs d’archéologie préventive.
Les grands axes de travail du Conseil en 2022
L’actualisation de la programmation nationale de la recherche archéologique a constitué le principal sujet de travail du CNRA en 2022. Celle-ci, qui compte désormais 16 axes, devra être finalisée en fin d'année 2023.
Ont été présentés au CNRA :
- les synthèses scientifiques chronologiques et thématiques des bilans quadriennaux 2017-2021 des Commissions territoriales de la recherche archéologique (CTRA) ;
- les conclusions du groupe de travail sur les protocoles de prélèvements et d’analyses sur l’os humain ainsi que sur la conservation des échantillons (PAOHCE) ;
- la Banque d'échantillons et de données nationale archéogénétique (BeDNA) ;
- les fiches pédagogiques sur la conservation sélective des biens archéologiques mobiliers ;
- le projet de mise en place d’un groupe de travail sur le mobilier archéologique en fer.
À la suite de quoi le Conseil a produit trois avis :
- « avis du CNRA sur le pillage archéologique et la télédétection de loisir » (mars 2022) ;
- « avis du CNRA sur le prélèvement et l’analyse des os humains et la conservation des échantillons » (avril 2022) ;
- « avis du CNRA sur le projet de banque d'échantillons et de données nationale archéogénétique » (avril 2022).
En outre, un point d’actualité a été fait sur le suivi archéologique réalisé par le service régional d'archéologie d’Île-de-France et sur la fouille archéologique conduite par l’Inrap à la croisée du transept de la cathédrale Notre-Dame de Paris.
Enfin, la dernière séance plénière de 2022 a été l’occasion d’une première réflexion sur le projet de tenir des « Assises scientifiques de l’archéologie » en juin 2023.
La journée de réflexion thématique du CNRA du 9 juin 2022
Ouverte par Paul Salmona, directeur au Musée d’art et d’histoire du judaïsme, qui a accueilli le Conseil, ainsi que par Jean-François Hébert, directeur général des patrimoines et de l’architecture, cette journée a permis d’échanger, à partir d’un éventail de cas emblématiques, sur les évolutions de la démarche archéologique face aux enjeux des changements climatiques et environnementaux.
Ont notamment été abordés :
- la question des vestiges archéologiques touchés en 2020 en région Provence-Alpes-Côte d’Azur par la tempête Alex ;
- les enjeux environnementaux et archéologiques dans les contextes des montagnes et de glaciers ;
- l'intérêt de l'étude des « spéléothèmes » en contexte archéologique ;
- les enjeux environnementaux en milieu souterrain ;
- le rôle des services régionaux de l’archéologie face aux changements opérés dans les milieux montagnards ;
- la préservation des palafittes et autres vestiges archéologiques des lacs péri-alpins face au changement global ;
- la préservation du patrimoine maritime côtier face aux enjeux environnementaux ;
- la question des temporalités de l’érosion du littoral dans les Petites Antilles (cyclones, remontée du niveau marin) et de leurs conséquences en termes de gestion patrimoniale ;
- les enjeux environnementaux et ceux de l’archéologie du vivant.
Ces sujets seront pleinement intégrés dans la nouvelle programmation scientifique de l’archéologie nationale.