La sauvegarde d'un jardin passe souvent par sa protection juridique et diverses législations, le cas échéant cumulables, mises en œuvre par différents ministères. Le statut du jardin (protégé ou non) conditionne alors l'aide technique et financière.

En tant qu’immeubles, les parcs et jardins ayant un intérêt historique, artistique ou architectural, peuvent bénéficier de la protection au titre des monuments historiques en application du code du patrimoine (livre VI, titres I et II). Deux niveaux de protection existent : le classement ou l’inscription, le classement étant le plus haut niveau de protection.

Le service instructeur est la direction régionale des affaires culturelles (DRAC), dont les services patrimoniaux sont à même d'orienter vers les professionnels (paysagistes dplg, historiens des jardins, archéologues, experts arboricoles, etc.) notamment pour l'élaboration des projets de restauration et des plans de gestion. Ces services peuvent, de leur côté, s'adjoindre le soutien des experts jardins de la direction générale des patrimoines, en particulier pour la définition des études à programmer.

Si le parc ou le jardin se trouve dans le périmètre de protection (abords) d’un édifice protégé au titre des monuments historiques, il est soumis à une réglementation particulière.

Les parcs et jardins peuvent également être une composante importante d’un paysage remarquable et prétendre à une protection au titre des sites (sous tutelle du ministère de l’écologie, du développement durable, des transports et du logement). Le service instructeur est alors la direction régionale de l’environnement de l'aménagement et du logement (DREAL).