Le système des toitures végétales actuelles s'inspire des toitures traditionnelles utilisées dans les pays scandinaves et chez les indiens d’Amérique. Il consiste soit à poser des végétaux sur un substrat d'une épaisseur de 10 à 15 cm à un édifice déjà existant, soit à intégrer directement le système lors de la construction.

Ce système est reconnu pour cumuler les avantages en termes d'isolation thermique et phonique. Il régule, par son pouvoir tampon et sa propre consommation, les eaux de pluie. La consommation d'eau par la transpiration du végétal (Évapotranspiration ou ETP) est de l'ordre de 4 litres/m²/jour en été. L'impact sur la pollution pourrait être très appréciable (photosynthèse) si ce système était plus répandu en milieu urbain.

Le système d'installation d'un toit végétal est identique à celui d'une terrasse et induit nécessairement l'installation d'une étanchéité. La question du poids est également à prendre en compte notamment avec l'évolution de ce système.