Études et rapports
Bilan scientifique des Actions Collectives de Recherche de 2002 à 2015
En 2002 et 2003, les ministères en charge de la Culture (direction de l’architecture et du patrimoine) et de la Recherche (direction de la recherche), le Centre national de la recherche scientifique (département SHS) et l’Institut national de recherches archéologiques préventives (Inrap) réunissaient leurs efforts pour financer 32 actions collectives de recherche (ACR) destinées à favoriser l’exploitation des résultats de l’archéologie du territoire national.
La plupart des rapports de synthèse remis en 2009 par les responsables des ACR montraient que la mise en forme et la diffusion des résultats s’étireraient bien au-delà des limites administratives et financières posées par les institutions à l’initiative de la démarche. Si le décalage entre le temps administratif et celui de la recherche n’était pas une surprise, il n’en restait pas moins qu’un bilan scientifique s’imposait en regard des moyens et des énergies mobilisés.
Ce bilan, établi en 2015 par la sous-direction de l’archéologie et l’inspection des patrimoines, est désormais disponible. La richesse du recensement bibliographique montre les effets pleinement positifs d’un tel dispositif interinstitutionnel d’incitation à la publication.
Il se devait d’être accompagné d’une réflexion sur le déroulement des ACR pour comprendre les raisons des succès et des difficultés et en tirer les enseignements dans la perspective, toujours d’actualité, de stimuler la valorisation des résultats de la recherche archéologique.
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Diagnostic archéologique en milieu rural, 2005
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Livre blanc sur le dispositif de l'archéologie préventive
Le Livre blanc réalisé par la Commission d'évaluation scientifique, économique et sociale du dispositif d'archéologie préventive a été remis, le vendredi 29 mars 2013, à Mme Aurélie Filippetti, ministre de la Culture et de la Communication.
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L'application des textes relatifs au mobilier archéologique
La conservation du mobilier archéologique issu des opérations de fouilles soulève des questions scientifiques, techniques et juridiques. Dix années après l'étude réalisée par Jean-Claude Papinot sur La conservation du mobilier archéologique, ce nouveau rapport, remis en mars 2007, dresse le bilan de l’application des textes législatifs et réglementaires concernant le mobilier. Il souligne les améliorations intervenues (par exemple la construction de dépôts, l'engagement d'une réflexion méthodologique) et identifie les difficultés d'application des textes existants, notamment en ce qui concerne le régime de propriété. Enfin, il propose une série de mesures susceptibles d'améliorer la gestion de ce mobilier.
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Enquête sur les revues d´archéologie du territoire national, 2007
Direction de l´architecture et du patrimoine (Inspection Générale de l'Architecture et du Patrimoine (IGAPA) ; Sous-direction Archetis)
Réalisation : Comité des publications et de la diffusion de la recherche archéologique (CPDRA, août 2007).
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Enquête sur les revues d´archéologie du territoire national,
les revues interrégionales, 2007-2012, complément à l'enquête publiée en 2007
Direction générale des patrimoines (Inspection des Patrimoines ; Sous-direction de l'archéologie) (mars 2014).
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Rapport au ParlementComplément de l'enquête réalisé en 2014
Mise en œuvre de la loi modifiée du 17 janvier 2001 relative à l'archéologie préventive.
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La conservation du mobilier archéologique
Ce rapport a tenté de mettre en évidence l'importance de la conservation du mobilier archéologique et le retard accumulé. Il a été réalisé par Jean-Claude Papinot avec la collaboration de Guy Verron.
Est-t-il raisonnable de collecter à grands frais des informations sans assurer par la suite la conservation, la transmission et la diffusion de la documentation constituée au cours des opérations. La réponse a été donnée par l'adhésion de la France aux résolutions proposées dans la convention de Malte.
La conservation du mobilier archéologique est une mission de service public.
L'amélioration de la situation nécessite une appréhension globale des difficultés. Celles-ci concernent les locaux et les installations, les méthodes de conservation, le personnel, les réseaux de spécialistes, les moyens financiers mais aussi la législation, les réglementations et la coopération des différents organismes.
Un effort financier exceptionnel sur cinq ans doit être effectué.
Mettre en œuvre les conditions nécessaires à la conservation de la documentation archéologique apparaît comme le complément indispensable aux efforts entrepris depuis plusieurs années pour organiser la recherche.