Joëlle Sambi

Joëlle Sambi est née à Bruxelles en 1979. A cinq ans, elle suit ses parents à Kinshasa. En 2001, elle rentre en Belgique où elle commence des études de journalisme. Très tôt, elle a été passionnée par l’écriture. Toute petite déjà, elle écrivait dans des carnets et dans son journal intime.

L’écriture de Joëlle Sambi est profondément marquée par l’entremêlement des langues. En effet, elle parle lingala, swahili, flamand et français. Cet entrechoquement des langages laisse des traces. Ainsi, son écriture est fragmentée. Elle déboussole, trouble le sens. Le présent devient un souvenir alors que le passé ressurgit avec force. Avec elle, les identités sont brouillées et la réalité troublée. Avec beaucoup de poésie et de détachement, Joëlle Sambi exprime tout haut une réalité brutale. Dans ses récits, sont souvent soulevées les questions d’identité, de norme et d’appartenance.

En 2003, son recueil Je ne sais pas rêver reçoit le 3^ème prix du concours d’écriture organisé par l’asbl texto. En 2005, elle remporte avec Religion ya Kitendi la 2^ème place du prix du jeune écrivain francophone. Enfin en 2008, son premier roman, Le monde est gueule de chèvre, reçoit le prix du jury gros sel. Du 15 octobre 2013 au 29 janvier 2014, elle a réalisé une résidence littéraire à Marseille, grâce à l’association peuple et culture, durant laquelle elle a participé à des ateliers, des rencontres et des lectures. 

Bibliographie

Je ne sais pas rêver
Nouvelle, publication en ligne, 2003

Religion ya Kitendi
Nouvelle, Editions Mercure de France, 2005

Le Monde est Gueule de Chèvre
Roman, Editions Biliki, 2007

Le Paria Club
Nouvelle, Editions Rhubarbe, 2012

• Fiche réalisée par Charlotte Ferrari, stagiaire à la DRAC PACA auprès du conseiller pour le livre et la lecture dans le cadre d’une licence de Management Public à l’IMPGT, Institut de Management Public et de Gouvernance Territoriale, Aix-Marseille Université.