Politique de la ville
Favoriser l’accès à la culture pour le plus grand nombre et la reconnaissance de la diversité culturelle fait partie des enjeux de la politique de la ville. Moyen d’action publique à la fois interministériel et contractuel, cette politique comporte une double dimension territoriale et sociale. Apparue durant les années 1970, elle vise à réintégrer des territoires en déshérence dans la dynamique urbaine et s’adresse principalement aux habitants des zones urbaines défavorisées.
La loi de programmation pour la ville et la cohésion urbaine du 22 février 2014 a revu en profondeur les instruments de la politique de la ville et une nouvelle carte des quartiers prioritaires a été définie, fondée sur le revenu des habitants.
L’action conduite pour la politique de la ville concerne l’ensemble des secteurs d’intervention de la DRAC : du patrimoine au spectacle vivant et aux arts visuels, de la lecture publique au cinéma et à l’audiovisuel. Cette action s’appuie sur de nombreux outils : éducation artistique, participation des habitants, médiation…
Les actions menées par la DRAC Pays de la Loire au titre de la politique de la ville
– Les contrats de ville de nouvelle génération
Les nouveaux contrats de ville sont signés pour une durée de six ans. En Pays de la Loire, ils concernent 46 quartiers, répartis sur 11 agglomérations (cf carte ci-dessus).
Les volets culturels des contrats de ville se construisent à partir de diagnostics locaux partagés entre l’État et les collectivités signataires.
Parallèlement, la DRAC a également un rôle d’expertise, pour les actions relevant de son champ de compétence, dans le cadre de la programmation des crédits spécifiques, en articulation avec l’intervention du droit commun dans les territoires prioritaires.
– mobilisation des structures culturelles partenaires
En termes opérationnels, le premier levier d’intervention est constitué par les acteurs culturels subventionnés : les enjeux de la politique de la ville doivent être pris en compte dans leurs projets artistiques, scientifiques et culturels.
La mobilisation de ces structures culturelles peut prendre plusieurs formes parmi lesquelles le jumelage entre une institution artistique et culturelle et un quartier prioritaire de la politique de la ville. Il inclut des parcours « découverte », des actions de formation, des ateliers de pratique artistique ou des actions spécifiques. Des politiques tarifaires permettent également de favoriser l’élargissement des publics.
Les services des publics de ces structures culturelles sont les ressources à solliciter pour la mise en œuvre de ces actions de médiation.
– Éducation artistique et culturelle (EAC) et cohésion sociale
Priorité du ministère de la Culture, l’éducation artistique et culturelle relève d'une politique de démocratisation culturelle visant à sensibiliser les enfants et les jeunes, mais aussi l’ensemble de la population, à l'art et à la culture.
Il s’agit de permettre à l’ensemble des citoyens de fréquenter des œuvres, des artistes et des structures culturelles ; de se livrer à une pratique artistique ; de s'approprier les œuvres, les ressources, et les structures culturelles de leur territoire.
Ainsi, la DRAC soutient des projets s'articulant autour d'une définition partagée entre des structures culturelles et des professionnels du champ éducatif et/ou social et socio-culturel et intégrant l'aspect participatif du public (scolaires et/ou habitants).
Concernant les résidences d’artistes en milieu scolaire : consulter la page EAC
Concernant les projets d’action culturelle à l’échelle d’un quartier :
Dispositifs pouvant être également utilement mobilisés dans les quartiers prioritaires
- « C'est mon patrimoine », (anciennement Les Portes du Temps) : opération invitant les enfants et les adolescents à une découverte artistique et ludique du patrimoine pendant les vacances scolaires.
– « Passeurs d’images » : dispositif d’éducation à l’image hors temps scolaire en direction des publics (12-25ans) ayant des difficultés d’accès aux pratiques cinématographiques. (lien vers la page dédiée)
– « Médias de proximité » : initiatives contribuant à donner la parole aux habitants des territoires et concourant aussi à la valorisation desdits territoires.