Dimanche 16 décembre a été inauguré la fin des travaux de restauration de la collégiale Saint Piat de Seclin.

La fin des travaux de restauration de la collégiale Saint Piat de Seclin a été inauguré dimanche 16 décembre par Bernard Debreu, maire de Seclin, vice-président de la Métropole européenne de Lille, en présence de Colette Coignion, présidente de l’Association de sauvegarde de la collégiale, Daniel Leroux, délégué départemental de la Fondation du patrimoine et Marc Drouet, Directeur régional des affaires culturelles Hauts-de-France.

D’un montant de 834 000 € les travaux, débutés en 2009, ont été financés par l’État à hauteur de 399 000 €.

Restauration en deux phases

Une étude préalable de Vincent Brunelle Architecte en chef des monuments historiques avait mis en évidence d’importants problèmes de structure. En effet, chaque partie maçonnée laissait apparaitre dévers, fissures ou tassements différentiels.

La première tranche de travaux a porté en 2009 sur la restauration du clocher. Dans un deuxième temps, ont été restaurés en 2016 les parements extérieurs et les baies avec les vitraux sur l’ensemble des façades ouest et bas cotés Nord et Sud ainsi que les décors intérieurs du chœur et du chevet.

Deux campagnes de fouilles archéologiques réalisées en 2008 et 2011, ont par ailleurs permis de mieux comprendre l’histoire du monument et de corroborer ses origines Mérovingiennes.

L’histoire de la collégiale

Classée au titre des Monuments historiques en 1920, la collégiale Saint Piat est située le long de l’ancienne route menant de Lille à Arras, aux limites des évêchés de Tournai et d’Arras.

Son histoire est d’abord celle de Saint Piat, décapité en 287 à Tournai et qui marcha jusqu’à Seclin pour y mourir et y être inhumé.

Au VIIe siècle, une première construction est attribuée à Saint Eloi en remplacement d’une chapelle érigée sur la tombe de Saint Piat. Aujourd’hui il ne reste de cette édifice que la crypte. Démolie au XIIIe siècle l’église romane a été remplacée par l’édifice actuel.

La nef, la façade et la tour ont été partiellement détruites lors de la Première Guerre mondiale. La tour fut de nouveau éventrée en 1940.