Acquisitions 2013
En 2013, sept musées ont bénéficié du FRAM pour l'achat d’œuvres importantes.
Un étendard du régiment de Cuirassiers de Berry (1814-1815) Musée Saint-Vic - Saint-Amand-Montrond (18) | Le Régiment des 4èmes cuirassiers a été dissout en 1815 pour prendre le nom de Cuirassiers de Berry n°4 jusqu’à la chute de Charles X. L’acquisition de cette pièce permet d’enrichir les collections Militaria du musée, anciennement constituées depuis le legs Auclair, fondateur de l’établissement. Si les périodes de l’Empire et des deux guerres mondiales y sont bien illustrées, la vie militaire du XIXe siècle l’est en revanche beaucoup moins. La richesse d’exécution de l’étendard offre l’opportunité de l’intégrer dans l’évocation des métiers d’art de l’Armée. |
Jules-Auguste Habert-Dys–Cartons aquarellés(1889) Musée Charles VII – Pôle de la porcelaine - Mehun-sur-Yèvre (18) | Cet ensemble de 28 cartons aquarellés et annotés a été réalisé pour la création d’un service remarquable par la manufacture Pillivuyt de Mehun dans le cadre de l’exposition universelle de 1889. Il permet de compléter les dessins techniques déjà conservés au musée et d’enrichir le fonds consacré au service dont des pièces prototypes font déjà partie des collections. Cette acquisition offre par ailleurs l’opportunité d’approfondir les connaissances sur l’œuvre de Habert-Dys. |
Ensemble de 33 pièces gallo-romaines (verreries) Musée du Berry - Bourges (18) | Cette collection des verres antiques de provenance locale complète celle acquise par les musées de Bourges depuis presque deux cents ans. Elle enrichit avec des pièces uniques le riche corpus des collections gallo-romaines du Musée du Berry. La restauration de ces pièces, indispensable pour leur exposition et présentation au public, a été réalisée en 2014 grâce à l’aide du FRAR (Fonds régional d’aide à la restauration). |
Jean ANGUERA– La Plaine traversée 4 (2010-2011) Le Compa - Chartres (28) | Cette sculpture constituée de matériaux composites (résine polyester chargée de poudre de terre cuite et de cendres et armée de fibres de verre) est un exemplaire unique. Elle a été réalisée dans un moule en plâtre à creux perdus à partir d’un modelage en argile. L’œuvre a été présentée en 2012 dans le cadre de l’exposition «Images-Paysages» organisée par le musée. Elle questionne le regard sur les grands espaces et les paysages en Beauce. Son acquisition correspond aux nouvelles orientations du COMPA qui souhaite s’ouvrir sur le monde contemporain. Elle complète le fonds déjà constitué avec les œuvres de Christian Malon, Peter Keene, Lilian Bourgeat, Jean-Luc Parant. |
Philippe Cognée – Paysage au Caire (2001) et Centrale nucléaire de Flamanville(1998) Philippe Cognée– Mauves-sur-Loire (2012) Musée de l’Hospice Saint-Roch - Issoudun (36) | L’acquisition de ces deux œuvres fait suite à l’exposition «Architecture, une fiction d’aujourd’hui» tenue en 2013 au musée. La première est une peinture sur papier, la seconde, un dessin au fusain et acrylique marouflé sur toile. Cette lithographie est le pendant des vanités architecturales que le musée conserve, appartenant à une suite de toiles ou de dessins que l’artiste réalise depuis 1997. |
Pierre Alechinsky – Balzac – Un livre d’artiste – Traité des excitants modernes (1989) Musée Balzac - Saché (37) | Pierre Alechinsky est le premier artiste à avoir illustré ce texte de Balzac (1839). L’intérêt d’Alechinsky pour la typographie et la gravure fait écho à l’expérience d’Honoré de Balzac qui fut imprimeur et fondeur de caractères avant de devenir l’auteur de la Comédie Humaine. Cet ouvrage fait doublement sens dans le cadre du Musée Balzac dont les collections permanentes sont en partie tournées vers l’univers de l’imprimerie du XIXe siècle (salle de l’imprimerie avec presses anciennes). |
Albert Robida – Neuf planches originales (1885) Musée Rabelais - Seuilly (37) | Dans le cadre de l’exposition « Gargantua Robida, la rencontre de deux géants », organisée au Musée Rabelais en 2013, des membres de l’association Robida ont prêté de nombreux ouvrages illustrés et dessins de l’illustrateur, qui après Gustave Doré, va tenter de mettre en image l’œuvre de Rabelais en s’attachant à la truculence des romans. Parmi les œuvres prêtées, figuraient des planches de la main de l’artiste à l’encre de Chine, datées de 1885. La sélection des neuf planches originales s’est faite en lien avec les thèmes liés au musée : représentation de La Devinière, présence des Géants, dont Gargantua, et thème de la gastronomie. |
Orfèvre orléanais anonyme – Six cuillères en argent (XVe siècle) Musée Historique et Archéologique de l’Orléanais - Orléans (45) | Ces cuillères portent l’un des plus anciens poinçons connus d’orfèvres orléanais qui réunit la devise du maître (cloche) et l’emblème de la ville d’Orléans (lettres « OR » surmontées d’une fleur de lis). L’acquisition de cet ensemble de six pièces extrêmement rares, datées du XVe siècle et connues jusque-là surtout par des documents d’archives, permet de compléter la collection d’orfèvrerie orléanaise du Musée des Beaux-Arts, riche essentiellement d’objets du XVIIIe siècle, par des objets qui témoignent de l’activité et de la production des orfèvres orléanais au début de la Renaissance et pendant une période historique troublée. |
Collection de 10 spécimens de l’avifaune régionale Ensemble de minéraux et de gemmes d’Asie Muséum des sciences naturelles - Orléans (45) | Ces animaux ont été déposés au Muséum entre 1999 et 2013 par des usagers de la nature, des agents chargés de la Police de l’Environnement ou proviennent des programmes de recherche en écotoxicologie et des plans régionaux d’action (DREAL). Cette acquisition a été réalisée dans le cadre de l’exposition «Saphirs et Cannelle, un mariage oriental des gemmes et des épices» pour ensuite compléter les collections du Muséum. Ces très beaux minéraux bruts seraient perdus s’ils n’étaient pas acquis par les musées. La variété de leurs formes et de leurs couleurs en fait tout l’intérêt. |