Politique de la ville
Politique de la ville et cohésion sociale
- Les contrats de ville de nouvelle génération (2015-2020)
- Mobilisation des structures culturelles partenaires
- Éducationartistique et culturelles (EAC) et cohésion sociale
- Dispositifs pouvant être également utilement mobilisés dans les quartiers prioritaires
Tour à tour conçue comme une politique interministérielle et contractuelle, comme une politique en direction de publics, la politique de la ville comporte une double dimension territoriale et sociale.
La loi de programmation pour la ville et la cohésion sociale du 21 février 2014 a revu en profondeur les instruments de la politique de la ville et une nouvelle carte des quartiers prioritaires a été définie, fondée sur le revenu des habitants.
La culture est considérée par tous comme un formidable vecteur de lutte contre les inégalités sociales. Elle rassemble, au delà des générations et des identités, elle dépasse les clivages et ouvre le champ des possibles. L'expression artistique est en soi un facteur d'autonomisation pour des femmes et des hommes en rupture sociale ou en situation de grande précarité.
La philosophie du ministère de la Culture consiste, au titre de la politique de la ville, à faire prendre en compte par les structures culturelles ou projets qu'il subventionne (d'abord sur des enjeux artistiques ou scientifiques), la dimension dite de « démocratisation culturelle ».
La DRAC Bretagne souhaite renforcer la considération des territoires relevant de la politique de la ville, dans leur singularité et leurs particularités, et donne priorité à la jeunesse dans les actions conduites.
Les différents types d'actions :
Les nouveaux contrats de ville sont signés pour une durée de six ans. En Bretagne, ils concernent 32 quartiers, répartis sur 15 agglomérations (cf carte ci-contre).
La DRAC est associée aux travaux de l'équipe projet en charge de la préparation et de la négociation, puis du suivi des contrats de ville.
Les volets culturels des contrats de ville se construisent à partir de diagnostics locaux partagés entre l’État et les collectivités signataires.
Parallèlement, la DRAC a également un rôle d'expertise, pour les actions relevant de son champ de compétence, dans le cadre de la programmation des crédits spécifiques, en articulation avec l'intervention du droit commun dans les territoires prioritaires.
En termes opérationnels, le premier levier d'intervention est constitué par les acteurs culturels subventionnés : les enjeux de la politique de la ville doivent être pris en compte dans leurs projets artistiques, scientifiques et culturels.
La mobilisation de ces structures culturelles peut prendre plusieurs formes : des parcours "découverte", des actions de formation, des ateliers de pratique artistique ou des actions spécifiques. Des politiques tarifaires permettent également de favoriser l'élargissement des publics.
Les services des publics de ces structures culturelles sont les ressources à solliciter pour la mise en œuvre de ces actions de médiation.
En matière d'éducation artistique et culturelle, la stratégie territorialisée et le dispositif partenarial, avec l’Éducation nationale notamment, visent à toucher en priorité les jeunes les plus éloignés de l'offre culturelle. La géographie prioritaire EAC inclut celle retenue au titre de la politique de la ville.
En termes opérationnels, les projets de résidence d'artiste en milieu scolaire et d'action culturelle à l'échelle d'un quartier permettent de renforcer la présence d'artistes dans les quartiers prioritaires.
Ainsi, la DRAC soutient des projets s'articulant autour d'une définition partagée entre des structures culturelles et des professionnels du champ éducatif et/ou social et socio-culturel et intégrant l'aspect participatif du public (scolaires et/ou habitants).
Concernant les résidences d'artiste en milieu scolaire :
Service référent éducation artistique et culturelle
Concernant les projets d'action culturelle à l'échelle d'un quartier :
Service référent action territoriale et politiques interministérielles
Par ailleurs, la DRAC est engagée dans une réflexion partenariale sur les enjeux de démocratisation culturelle et de cohésion sociale.
Les professionnels du champ social et de l'animation socioculturelle sont des partenaires privilégiés pour les acteurs culturels, dans l'objectif de partager l'offre et la pratique le plus largement possible, mais également au regard du levier que peut constituer une pratique artistique ou culturelle pour se sentir partie prenante d'une ville, d'une vie en société.
La mobilisation de ces professionnels sur des projets en partenariat avec des acteurs culturels ou des artistes nécessite notamment de pouvoir poser les enjeux de la médiation culturelle et de se constituer un réseau.
Aussi, en 2014-2015, la DRAC a expérimenté avec la Direction départementale de la cohésion sociale et de la protection des populations (DDCSPP) d'Ille et Vilaine et la Ville de Rennes une formation intitulée « Animateurs et travailleurs sociaux, passeurs de culture : La question culturelle dans la relation aux publics ».
- « C'est mon patrimoine », (anciennement Les Portes du Temps) : opération invitant les enfants et les adolescents à une découverte artistique et ludique du patrimoine pendant les vacances scolaires.
Service référent action territoriale et politiques interministérielles
- « Passeurs d'images » : dispositif d'éducation à l'image hors temps scolaire en direction des publics (12-25ans) ayant des difficultés d'accès aux pratiques cinématographiques.
- « Médias de proximité » : initiatives contribuant à donner la parole aux habitants des territoires et concourant aussi à la valorisation desdits territoires.
Service référent cinéma, audiovisuel
Coordonnées du service référent :
Action territoriale et politiques interministérielles | |
Claire Gasparutto | 02 99 29 67 83 |
Catherine Sorin | 02 99 29 67 83 |