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Publié le 3 juin 2014

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Discours

Discours de Fleur Pellerin à l’occasion de la cérémonie de remise des insignes d’Officier de Commandeur de l’ordre des Arts et des Lettres à S.A.R la Princesse de Hanovre

Altesse,

Chère Caroline de Hanovre,

Entre le Palais Royal, où nous nous trouvons aujourd’hui, et ceux de Monte-Carlo que nous célébrons à travers vous, deux figures tutélaires, deux grands artistes font le lien.

Cocteau, qui vécut ici dans sa « cave » de la rue de Montpensier, et contribua, durant les années folles à l’effervescence de l’Opéra.

Cocteau qui marqua Monaco d’une trace indélébile avec La Dame de Monte Carlo, ce très beau texte que Poulenc transfigura bien des années plus tard.

Colette, dont on peut encore apercevoir ici la marque durable, depuis les jardins, en levant les yeux vers l’aile nord. Dans cet appartement qu’occupe aujourd’hui le décorateur Jacques Grange, un C entrecroisé d’un soleil est aujourd’hui gravé au balcon de sa chambre.

Colette, que votre aïeul, le Prince Pierre, fit venir jusqu’à lui de Saint-Tropez, pour compter enfin, disait-il, « une Goncourte » à Monaco.

Colette et Cocteau ne furent pas les seuls à « faire » Monte-Carlo. Il y eut Diaghilev, Picasso, Gabrielle Chanel, et bien d’autres encore. Vous racontez si merveilleusement leur contribution à la vie artistique de la Principauté, dans cet article que vous avait publié il y a un an et demi dans Politique internationale, que je m’en serais voulue de ne pas les mentionner aujourd’hui. Si la scène culturelle de Monaco est aussi vivace depuis plus d’un siècle, c’est parce que la Maison Grimaldi, génération après génération, a cultivé cette passion pour les arts et ce goût de l’avant-garde. Vous avez pris merveilleusement la suite de cet héritage, Madame. Un héritage auquel vous aimez vous référer, par pudeur sans doute, car, écriviez-vous « c’est nous qui le fabriquons, consciemment ou inconsciemment, mais c’est lui qui nous façonne. »

Mais avec quel talent avez-vous apporté votre pierre à cet héritage ! Voilà qu’en 1985, vous annoncez la création des Ballets de Monte-Carlo, comme en rêva longtemps Grace, votre mère. Vous n’avez jamais cessé, depuis, de vous impliquer dans cette aventure, avec Jean-Christophe Maillot à vos côtés, qui laissera de très belles pages dans l’histoire de la danse.

Quelques années auparavant, vous aviez pris la tête du Festival International des Arts de Monte Carlo, rebaptisé Printemps des Arts. Vous y introduirez le cinéma, et vous en ferez, à la fois un événement pour les grands artistes et un lieu de promotion des jeunes créateurs – et vous savez combien j’y suis sensible : nous avions eu l’occasion d’échanger sur ce sujet à la Villa Noailles, en juin dernier, au dernier festival international de la mode et de la photographie de Hyères – vous étiez alors membre du jury. Les liens entre Monaco et la Maison Chanel, qui ont plus de 80 ans, ne se sont pas démentis : Karl Lagerfeld en parlerait sans aucun doute mieux que moi. Votre intérêt pour la mode, et en particulier la mode d’auteur, est tout en discrétion et en subtilité. De la création contemporaine, disiez-vous cet été, vous appréciez en particulier la liberté.

Autant, sans doute, qu’en littérature. Edmonde Charles-Roux, qui nous a quittés ce matin et à laquelle je veux rendre hommage aujourd’hui, cette femme d’une très grande indépendance, à la plume alerte et à la vie passionnée, fit longtemps partie du Conseil littéraire de la Fondation Prince Pierre. Au Conseil, vous avez réuni autour de vous de très grands écrivains francophones de notre temps. Tahar Ben Jelloun, Hélène Carrère d’Encausse, Jean-Loup Dabadie, Dany Laferrière, Amin Maalouf, René de Obaldia, Jean-Marie Rouart, Danièle Sallenave, Frédéric Vitoux… Ils me pardonneront, je l’espère, de ne pas mentionner leur nom, tant ils sont nombreux à avoir voulu vous entourer aujourd’hui. Chacun d’eux loue votre érudition, votre talent à disserter sur bien des ouvrages et bien des auteurs, et votre goût littéraire très sûr.

Il en est tout autant de l’art contemporain et de la création musicale dont les plus grands sont chaque année distingués par la Fondation Prince Pierre. Avec Marie-Claude Beaud, la Directrice du Musée de Monaco, et Betsy Jolas, la compositrice que l’on ne présente plus, vous savez mettre en valeur avec beaucoup de justesse les créateurs de notre temps.

Parmi tous les prix que remet la Fondation que vous présidez, vous me permettrez d’insister sur le Coup de Cœur des Jeunes Mélomanes, car j’y vois là votre soin de partager avec tous votre passion pour l’avant-garde et votre plaisir de la découverte. Le lauréat du prix est en effet invité à composer une œuvre à l’attention des élèves monégasques. C’est sur la scène de l’Opéra de Monte Carlo que vous remettez chaque année ces prix.

Un Opéra entièrement restauré et inauguré il y a presque exactement dix ans, au moment de l’intronisation de votre frère, Albert II.

Un Opéra dont vous suivez de près le dynamisme, la réussite et l’audace, cette capacité à accueillir les plus grands talents comme ceux de la génération qui vient.

Un Opéra bâti, comme celui qui se trouve à quelques centaines de mètres d’ici, par Charles Garnier.

Sans vous, Madame, la vie artistique de la Principauté, aurait-elle le même rayonnement ? Sans votre regard sûr, votre goût affirmé, votre sens du partage, la France en profiterait-elle autant ? La réponse ne fait guère de doute, tant vous avez contribué à faire vivre la culture française et francophone, au bénéfice de tous. Car vous n’avez de cesse, écriviez-vous, de préférer « la transmission de la flamme » à « la vénération des cendres. »

Altesse, nous vous faisons commandeur des Arts et des Lettres.

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