André Halimi nous a quittés la 1er décembre. Le co-fondateur avec Lionel Chouchan du Festival du film américain de Deauville était l’une des figures les plus attachantes de notre 7e art. Ce fou de cinéma, qui avait été durant près de 15 ans rédacteur en chef de Pariscope, savait merveilleusement parler des films qu’il aimait, et les défendre avec autant de passion que de discernement.
André Halimi, le grand public le sait moins, n’aura pas été qu’un brillant journaliste ou un exégète du 7e art. C’était aussi un producteur prolifique, audacieux, toujours prêt à soutenir et encourager de nouveaux talents. Des centaines de documentaires sur le cinéma, bien sûr, mais aussi sur la danse ou le spectacle vivant, auront pu voir le jour grâce à lui.
André Halimi était lui-même le réalisateur de deux remarquables documentaires sur l’Occupation, qui ont éclairé d’un jour nouveau bien des aspects de ce triste et sombre moment de notre histoire. Deux œuvres saisissantes dont les enseignements sont toujours d’actualité.