Elle avait été journaliste à l'AFP avant de se vouer totalement à la sculpture. A cet égard, sa rencontre avec un autre sculpteur qui allait devenir son mari, Karl-Jean Longuet, aura été déterminante, ainsi que sa découverte, quelques années plus tard, de l’atelier de Brancusi.
Le musée Unterlinden de Colmar, connu dans le monde entier pour conserver le retable d'Issenheim, possède aussi une remarquable collection d’art moderne et contemporain, dont de nombreuses œuvres de Simone Boisecq et de Karl-Jean Longuet. Le Musée venait également de consacrer une très belle rétrospective aux deux sculpteurs.
Simone Boisecq restera tout au long de sa vie profondément marquée par son amour des arts premiers, que lui avait transmis son père, mais aussi par les paysages de son enfance algéroise, par ceux de la Bretagne, et bien sûr par sa longue proximité avec les peintres et les poètes surréalistes. Ni figurative, ni purement abstraite, son œuvre apparaît comme une subtile synthèse qui, sans rien figurer, recèle pourtant un très puissant pouvoir d’évocation.