James Ensor au Musée d’Orsay. Cette rétrospective est la première présentée à Paris depuis 1990. En 90 oeuvres (tableaux, dessins et gravures), elle permet de reconsidérer ce peintre toujours étrange dont le travail balance perpétuellement entre tradition et modernité, rupture et continuité.
Soixante ans après sa mort, l’héritage d’Ensor (1861-1949) reste partagé entre le naturalisme de ses débuts et les fantaisies masquées, « squelettisées », acides et virulentes qui traversent la plus grande partie de sa carrière.
L’artiste belge est pleinement un peintre du XX° siècle, ayant assisté à l’éclosion de l’expressionnisme, du cubisme, du futurisme, de Dada, du surréalisme… Ayant même, selon son propre discours, « anticipé tous les mouvements modernes ». Mais il est tout aussi légitime de le replacer au cœur du XIX° siècle artistique dont il est bien l’un des acteurs les plus audacieux revendiquant une place définitive, « entre Manet et Van Gogh ».
Fellini, la Grande Parade. L’exposition s’inscrit dans le cadre de l’événement "Tutto Fellini !" (rétrospective intégrale, tables rondes et conférence) organisé en hommage à Federico Fellini par la Cinémathèque française, l’Institut culturel italien de Paris et le Jeu de Paume, en partenariat avec la Fnac et le comité régional du Tourisme Paris Île-de-France.
L’exposition du Jeu de Paume se compose principalement de photographies, de dessins de Fellini, d'affiches originales de films, de magazines d’époque et d’extraits de films. Un très bel ensemble qui permet de mieux comprendre les ressorts de la création fellinienne et de son étonnante capacité à absorber le réel, à le transposer et à l’enchanter.
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