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264 projets artistiques pour des Mondes nouveaux
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264 projets artistiques pour des Mondes nouveaux

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  • Création artistique
  • Politiques culturelles
  • - France entière -
  • Tous publics

L’ensemble des propositions sélectionnées témoigne de la grande diversité des pratiques artistiques contemporaines, comme de la volonté des créateurs et créatrices d’explorer différentes disciplines et des territoires inconnus.

Mondes nouveaux prend acte de ces différentes situations, en donnant aux artistes retenus la possibilité de mettre en œuvre leurs projets, quelles qu’en soient la forme et la destination.

On se réjouira de voir combien le dialogue entamé entre les artistes et les nombreux lieux proposés nourrit une relation féconde entre sites, patrimoine et offre artistique. Cette première étape ouvre à la réalisation concrète des œuvres dans un futur proche.

Mondes nouveaux n’est pas qu’un appel aux disciplines nombreuses qui se partagent aujourd’hui la création artistique, il est un portrait du temps et la perspective de dialogues originaux. Dans une période propice à la réflexion, les artistes invités ici à créer et à rêver le monde à venir, sont bien les sentinelles du temps présent.

Les 264 projets sélectionnés

A

  • A+A Cooren  
    Arnaud Cooren / Aki Cooren

Implantation à définir

À la tête du studio A+A Cooren, le tandem franco-japonais Arnaud et Aki instillent dans leurs créations de design une esthétique incluant des références subtiles à la nature et à ses harmonies. Pour Mondes nouveaux, le duo propose des outils pour se reconnecter à la nature : des bancs disposés sur le sentier littoral et fabriqués à partir de déchets plastiques marins, notamment les filets fantômes, pour servir ensuite à des modèles en fonte. En somme, créer du beau à partir de détritus, donner à réfléchir et offrir un cadre propice à la contemplation d’un cadre naturel exceptionnel.

  • ABOUT A WORKER,
    Kim Hou et Paul Boulenger

Implantation à définir

Créateurs du studio ABOUT A WORKER, Kim Hou et Paul Boulenger recherchent un nouveau système de création et de production valorisant les ouvriers du secteur textile. Imaginant une alternative juste et applicable à l’échelle locale, ce projet s’articule autour de rencontres d’historiens, de sociologues et d’anthropologues qui interrogeraient les origines du système, ainsi que d’interviews d’acteurs français du secteur autour de la question souveraine de relocalisation. Des ateliers créatifs permettraient aussi de concevoir et produire une collection collective et partagée de vêtements.

  • Zoé Aegerter et Romain Barthélémy

Sites à l’étude : Rivages de Bretagne

Alors que Zoé Aegerter est designer et Romain Barthélémy designer sonore, ils se rejoignent autour de la création sonore et de la culture numérique. Leur projet Panorama se proposerait de penser les paysages comme des partitions audio-graphiques à performer, seul ou collectivement. C’est via un écran tactile multipoint et un système de diffusion sonore intégré que les deux artistes souhaitent concevoir leur œuvre. Dans ce projet co-construit avec le public et enrichi de l’apport d’autres créateurs et créatrices sonores, les rivages de Bretagne, les dunes, plages et falaises seraient le cadre de référence.

  • Aerocene France c/o Cédric Carles

Site à l’étude : Rivages du Nord,
Hauts-de-France et Champ-de-Mars, Paris, Ile-de-France

Initié par l’artiste Tomás Saraceno, Aerocene serait composé d’une communauté internationale artistique interdisciplinaire. à travers Libérez l’air, Aerocene France vise à sensibiliser le public à la pollution atmosphérique et à ses effets sur les humains et les non-humains, par le biais de deux interventions sculpturales d’envergure, dans une Réserve Naturelle Nationale et sur le site urbain du Champ-de-Mars.

  • Veronika Akopova

Implantation à définir

Veronika Akopova, chorégraphe, souhaiterait proposer une pièce chorégraphique pouvant avoir lieu dans une abbaye ou un cloitre. Dans son œuvre, quatre interprètes et quatre drones biomimétiques exploreraient la disparition progressive des oiseaux. En mêlant gravité et prisme poétique, le spectateur serait plongé dans un univers oscillant entre registre organique et technologique, dans lequel des oiseaux-robots traverseraient le ciel, se mêlant au paysage et aux corps en mouvement.

  • Jakuta Alikavazovic,
    Jean-Baptiste Del Amo

Implantation à définir

Les deux auteurs, Jakuta Alikavazovic et Jean-Baptiste Del Amo, imaginent un projet littéraire d’envergure intitulé Pour une écriture du climat. Ils commenceraient par plusieurs mois d’observation et de réalisation d’entretiens, au cœur de lieux où se lit déjà l’impact du changement climatique à l’ouest, sur l’île Tatihou, au nord à la dune Dewulf ou encore au sud dans les vieux salins d’Hyères. De cette immersion, pourraient naître plusieurs publications et une masterclass.

  • Wilfrid Almendra

Site à l’étude : Poudrerie Royale de Saint-Chamas, Provence-Alpes-Côte d’Azur et jardin du château de Versailles, Ile-de-France

Répondant à la proposition de mondes nouveaux... mais pas à conquérir, le sculpteur Wilfrid Almendra propose une série de sculptures, reliant la Poudrerie Royale de Saint-Chamas à Miramas (13) avec l’histoire de la Ménagerie du Château de Versailles. Explorant la mémoire des matières et des techniques, ainsi que la circulation des représentations végétales et animalières, il ouvrirait ainsi des espaces poétiques entre différents lieux.

  • Khaled Alwarea

Site à l’étude : Les Subsistances, Auvergne-Rhône-Alpes

Architecte et artiste multidisciplinaire, Khaled Alwaera installerait son projet éphémère au sein d’un bâtiment emblématique lyonnais. Le Kraken qu’il envisage consiste à relier les différents bâtiments du lieu avec neuf structures organiques qui surgiront des façades pour converger sur l’esplanade centrale. Le cœur battant de l’œuvre constituera un écrin scénique où d’autres artistes (théâtre, danse, musique, cirque, mode) seront invités à proposer des performances, des spectacles, des concerts et des fêtes.

  • Joël Andrianomearisoa

Implantation à définir

If you desire me, let me know, revêt la forme d’un poème-appel construit en trois chapitres, faisant écho à trois temps, trois espaces, trois émotions. Dans un contexte et une époque où le monde devient une impossibilité, ce message est comme un appel pour remettre à sa place le désir, celui du monde dansé, pensé, vécu, projeté, à partir d’un site emblématique où de nouvelles visions du monde pourraient ainsi s’imaginer.

  • Meris Angioletti

Site à l’étude : Pointe du Millier

Artiste usant de différentes disciplines, Meris Angioletti souhaiterait nous emmener en Bretagne, où son projet envisagerait une recherche autour de la tradition orale locale. En collaboration avec des écrivains et anthropologues, les histoires collectées seraient alors la base d’une composition musicale et poétique.

  • Robin Antunes

Implantation à définir

Mêlant écriture et improvisation, le projet de création musicale Mons Tumba (« Mont-Tombe ») proposé par le musicien Robin Antunes emprunte le décor du Mont-Saint-Michel, où des jazzmen seront invités à jouer, à apprivoiser l’acoustique de l’édifice, se fondre dans l’écrin et son histoire. En développant ce projet autour des mythes régionaux, des métiers de la fonderie et de l’architecture d’un monument historique emblématique, l’artiste sensibilise également à la préservation des métiers d’art.

  • Jean-Marie Appriou

Implantation à définir

Jean-Marie Appriou souhaiterait réunir autour de son projet, Guillaume Appriou, Antoine Rocca, tous deux architectes et Charlotte Cosson, historienne de l’art. Ensemble, ils créeraient un bateau-phare, œuvre navire qui voyagerait de port en port grâce à un assemblage d’anciennes voiles, et pourrait accueillir des programmations culturelles centrées sur les enjeux écologiques.

  • Ivan Argote

Implantation à définir

Enquête constituée d’images filmées, d’objets récupérés ou imaginés, le Fond de La Seine dresserait le portrait du fleuve aux mille histoires. Ivan Argote imagine des installations qui mélangent les médias et constituent une exposition itinérante. Travail de fouilles, de narration et de mémoire, ce projet aurait pour vocation à nous raconter ce que la Seine sait de nous à travers les années. Concevoir, filmer, produire et divulguer : voici l’objet du grand projet d’Ivan Argote.

  • Association Chercheurs d’art

Site à l’étude : Camp de la Transportation, Saint-Laurent du Maroni, Guyane

L’association Chercheurs d’art souhaite proposer le projet Ancres, cloches et canons, refondre l’histoire, en intégrant, de manière collective et inclusive, un ensemble d’artistes, d’associations et d’acteurs locaux guyanais. Leur idée serait de réinterpréter l’histoire coloniale récente, de la questionner et de la contrarier grâce à une grande œuvre finale dont le déploiement se dessinerait lors d’ateliers créatifs qui feront l’objet par la suite d’un film documentaire.

  • Chedly Atallah

Implantation à définir

Initié par l’architecte et scénographe Chedly Atallah, Matar, Matar, Matar est un travail sur le temps de la représentation et de la mémoire qui porte en elle l’eau comme métaphore formelle du souvenir. Le projet présente un ensemble d’œuvres picturales, sculpturales et vidéo qui mettent en situation la ville déluge par l’image à partir des écrits de son grand-père, le poète Chadli Atallah. Dans un va-et-vient entre sa ville natale de Kairouan où il se fait arrêter et celle de sa séquestration, Sousse, le projet tend à raconter l’histoire d’un déluge sans fin.

  • Ateliers Grappin

Site à l’étude : Sené, Bretagne

Mathilde Pinatel et Léo Grandhomme dirigent ce studio de design participatif, citoyen et pratique, qui œuvre en France et à l’étranger.
Pour Mondes nouveaux, ils ambitionnent de contribuer à la valorisation du patrimoine ostréicole littoral en créant des équipements accessibles au public au moyen d’une « architecture de cueillette ». C’est dans le Golfe du Morbihan, sur une commune qu’ils ont repérée, qu’ils travailleraient avec la communauté citoyenne locale, en prenant en compte la dimension patrimoniale de ce lieu aujourd’hui métamorphosé dans ses usages, passant de l’exploitation ostréicole à la convivialité et au loisir partagé.

  • Félicia Atkinson

Sites à l’étude : Havres de la Vanlée et de Régneville, Dunes d’Annoville et Pointe d’Agon, Normandie

Gravitant entre art visuel, danse, musique et écriture, le travail de Felicia Atkinson puise dans l’interdisciplinarité. Avec Les dunes, la marée, un chuchotement, elle envisage la côte sauvage de la Manche comme un atelier-monde. à travers plusieurs dispositifs artistiques, elle s’interrogerait par différentes propositions sur ce que c’est que d’habiter aujourd’hui.

  • Guillaume Aubry

Site à l’étude : Île de Tatihou, Normandie

À travers son projet Theatrum Mundi, l’architecte et plasticien Guillaume Aubry attirerait l’attention sur le caractère exceptionnel de la géographie, de l’histoire et de la biodiversité de l’île de Tatihou, au large du Cotentin, avec laquelle l’artiste entretient un lien intime et affectif. Embarquant ingénieurs, ornithologues ou encore horticulteurs, ce projet d’observation prendrait la forme d’un dispositif artistique flottant, circulaire, accessible ou non en fonction des marées.

  • Théo Audoire

Site à l’étude : monorail de l’Aérotrain, Loiret.

Qu’est-il arrivé à l’Aérotrain ? est un projet de court-métrage documentaire mêlant prises de vues réelles et animations en stop motion. Il retracerait l’histoire de l’Aérotrain dans le Loiret, de sa création jusqu’à son abandon. Plus qu’un documentaire, il s’agirait pour son réalisateur Théo Audoire, de plonger au cœur des représentations historiques, identitaires, fantasmagoriques nées de ce projet avorté d’Aérotrain et du fantôme qui lui survit.

B

  • Louiza Babari

Site à l’étude : Château d’If, Provence-Alpes-Côte d’Azur

Artiste française née à Moscou, Louiza Babari s’intéressera aux résistances et luttes d’indépendance. Le sanglot de Corsaire s’inspire de l’œuvre d’Alexandre Dumas et de l’expérience du comte de Monte-Cristo au château d’If. Dans cette démarche, l’artiste souhaiterait traiter ainsi de l’enfermement, de l’injustice et de notre capacité à nous réinventer. L’appartenance à la culture, la mémoire des conflits, la violence politique et la résistance à la domination sont envisagées de manière plurielle. C’est en effet au travers de récits, pièces sonores, photographies, collages, films ou encore images d’archives que Louiza Babari envisagerait son œuvre.

  • Laëtitia Badaut Haussman

Site à l’étude : La pointe de l’Espiguette, Occitanie

Pluridisciplinaire, Laëtitia Badaut Haussmann s’intéresse à la notion de para-architecture croisant féminisme, psychologie et domesticité. Sculpture architecturale et hybride, Le Pavillon des Amours accueillerait durant trois jours des rencontres ensuite éditées et filmées, dont la vocation est de considérer l’amour comme un élément actif et puissant de transformation sociale.

  • Cécile Barani

Site à l’étude : Villa E-1027 et Cabanon Le Corbusier, Provence-Alpes-Côte d’Azur

Cécile Barani est une designeuse franco-danoise envisageant les nouveaux mondes comme « le monde tel qu’il est, perçu autrement ». Selon elle, le paysage est là, c’est la manière de le voir et de l’habiter qui ouvrirait à de nouveaux horizons. Elle souhaiterait choisir, pour sa démonstration, de créer un ensemble de radeaux qui donneraient à voir le littoral d’une façon nouvelle, avec une vue spécifique sur une baie à l’abri du Cap-Martin. Ce lieu comprendrait deux sommets d’architecture moderne : la Villa E-1027 d’Eileen Gray et Jean Badovici et le cabanon en bois de Le Corbusier. Ces deux exemples de construction mettraient l’homme en harmonie avec la nature et répondraient par leur dénuement aux problématiques environnementales. Les radeaux seraient accessibles au public et conçus comme des lieux d’échanges, de réflexion, d’intérêt scientifique et de questionnement des représentations.

  • Lucas Bassereau, Constance Diard et l’association Cognitive Overload

Sites à l’étude : Villa Cavrois, Villa Savoye, Bibliothèque Carnegie

Installation chorégraphique et sonore cherchant à s’adapter à des monuments et à leurs architectures, la création des danseurs Constance Diard et Lucas Bassereau puise dans l’esthétique des monuments art Déco la matière pour « habiter l’espace autrement ». Jouant des contrastes entre l’abstraction d’une danse ambiante et l’aspect utilitaire des bâtiments, la troupe voudrait inviter le public à déambuler à sa guise pour apprécier sous tous les angles la promenade chorégraphique qui s’y développerait sur fond de musique live.

  • Éric Baudelaire

Implantation à définir

Éric Baudelaire, artiste et cinéaste, questionnerait la représentation de l’ordre et du désordre du monde, à travers un montage d’images et de sons de quinze événements différents qui évoquent la fracture coloniale d’une part et les rapports Nord-Sud d’autre part, sous le prisme de la destruction et de la catastrophe. La production finale durerait entre 3h et 4h et n’aurait ni début ni fin.

  • Anne-Charlotte Baudequin et Mathieu Maldes

Implantation à définir

Les designers Anne-Charlotte Baudequin et Mathieu Maldes envisageraient la notion de lieu comme un laboratoire d’expériences. à travers les étapes de flânerie sensorielle puis de récolte sensible, ils contribueraient à faire émerger des valeurs communes, au-delà de la seule mise en forme qu’ils nous proposeraient.

  • Lauriane Beaunier, Adrien Testard, Léa de Montsabert, Ella Garrigue, Lucie Maine

Implantation à définir

Vivier de talents, ce projet rend hommage au territoire, s’ancrant dans le présent tout en préparant le futur afin de regarder le monde avec un regard neuf, mettant l’accent sur ses couleurs et ses richesses. Regards nouveaux souhaite ainsi accompagner des designers aux compétences spécifiques capables d’identifier tous types de potentiels créatifs. à l’issue de ces immersions, des ateliers « couleur » avec divers publics seraient mis en place « pour changer de regards ».

  • Oliver Beer

Site à l’étude : Grotte de Font-de-Gaume, Nouvelle-Aquitaine

Emmené par le musicien et plasticien Oliver Beer, le projet Resonance Caves emprunterait le décor des grottes préhistoriques dans la vallée de la Vézère pour évoquer le lien entre les premiers arts visuels de l’humanité et notre relation innée à la musique et à l’acoustique. L’œuvre présenterait une carte harmonique des grottes avec un « opéra vidéo » immersif comprenant les « peintures de résonance ». En outre, une performance in situ compléterait le dispositif avec une expérience sensorielle faisant écho au patrimoine culturel afin de dessiner un avenir commun aux œuvres.

  • Garance Benoit

Implantation à définir

Garance Benoit est professeure de philosophie, scénographe et auteure dramatique. Partant de l’analyse du profond bouleversement des représentations du monde – littéraire, culturelle, visuelle – induite par la révolution copernicienne, elle souhaiterait mettre en valeur cette matière dans une exposition utilisant différents formats et techniques, anciens et modernes (projection vidéo, modélisation 3D), pour rendre au public la mesure des changements à l’œuvre, comme celui du glissement de l’harmonieuse voûte céleste vers un univers gigantesque et insondable, ou encore l’émergence des mondes depuis le primitif nuage de poussière. Garance Benoit envisagerait pour cette expérience immersive un lieu emblématique de la création à Paris, et de l’accompagner de conférences explicatives réunissant des experts pluridisciplinaires, et enfin d’une publication.

  • BERGER&BERGER

Site à l’étude: Ville du Havre, Normandie

Le projet de Berger&Berger prendrait la forme d’un Jardin panoramique. Ce jardin de jeu pour enfants, implanté dans le jardin de la Digue Nord de la ville du Havre, se déploierait  à l’intérieur d’un cercle chromatique dessiné à l’échelle urbaine.

  • Berlin 93

Site à l’étude : La friche « Berlin 93 » à La Courneuve, Île-de-France

Berlin 93 est un collectif d’artistes et de jeunes entrepreneurs culturels. Il a pour projet de transformer un immense hangar situé à La Courneuve, pour en faire un lieu de référence pour la culture urbaine et les arts visuels dans le département de Seine-Saint-Denis. Une exposition collective serait organisée pour l’inauguration du lieu, pensée avec les artistes et acteurs locaux, pour que chaque œuvre entre en résonance avec le lieu choisi. L’espace pourrait servir par la suite d’ateliers mis à disposition d’artistes originaires du département.

  • Hicham Berrada

Implantation à définir

Artiste plasticien basé à Roubaix, Hicham Berrada produit des vidéos, installations et performances en associant science et poésie. Avec Panta Rhei (Toutes les choses coulent), il explore le champ de la morphogenèse et de l’organisation subtile des choses derrière un apparent chaos (climat, formes naturelles…). Il souhaiterait ainsi changer les cadres de perception et de pensée communs pour pouvoir appréhender un « monde nouveau ». Pour illustrer son projet, il sculpterait des blocs d’albâtre à partir de l’action unique de l’eau, en prenant soin de documenter le processus autant que le résultat lui-même. L’artiste souhaiterait aussi questionner l’imbrication des échelles de l’action de l’eau, de l’infiniment petit à l’infiniment grand, dans son passé, son présent et ses futurs potentiels.

  • Jean-Sylvain Bieth

Implantation à définir

La Parole donnée est une version actualisée du travail de recherche amorcé en 2004 par Jean-Sylvain Bieth, qui déclinerait sur d’imposants rayonnages des centaines d’ouvrages d’hommes et de femmes politiques français depuis 1954. Concentrée au cœur d’une modeste maison d’un petit village de France, la collection se voudrait comme un « autoportrait de groupe », dans la mesure où les écrits ont influencé la vie de l’artiste et celle de ses contemporains. Sur les étagères, comme des pleins et des déliés, le vide laissé par les livres manquants compterait autant que les ouvrages sélectionnés et rassemblés.

  • David Bihanic

Implantation à définir

Designer et maître de conférences, David Bihanic examine les différents paradigmes du design. Initié par le Conservatoire du littoral, Adapto étudie les phénomènes d’érosion et de submersion marine suscités par le changement climatique. Au carrefour de l’imagerie scientifique et de la transmission grand public, ce projet qui serait décliné sur dix sites, voudrait proposer des animations et des données interactives permettant d’appréhender les divers mouvements des lignes de rivage.

  • Minia Biabiany, Elias Quintana

Implantation à définir

Dans Les 11 yeux du toto-bwa, l’architecte Elias Quintana et la plasticienne Minia Biabiany voudraient proposer de bâtir comme un objet d’art sensible, un observatoire dans les monts Caraïbes autour d’un oiseau, le pic noir de Guadeloupe (toto bwa). Plus qu’un observatoire où, passif, le passionné observerait donc l’œuvre en jouant sur l’ombre et la lumière, créant un instant de méditation et d’écoute ainsi qu’une relation avec l’oiseau.

  • Sasha J. Blondeau, François Chaignaud et Hélène Giannecchini

Implantation à définir

Cortèges est un projet de collaboration entre Sasha J. Blondeau (compositeur de musique), François Chaignaud (chorégraphe) et Hélène Giannecchini (autrice). Une forme hybride à l’intersection de la musique, de la littérature et de la danse dans laquelle les trois artistes souhaiteraient revisiter les cortèges qui rythment nos vies : manifestations, processions, funérailles, files d’attente…

  • Colombe Boncenne et David Enon

Site à l’étude : Vallée de la Vésubie, Provence-Alpes-Côte d’Azur

Colombe Boncenne est autrice et programmatrice artistique, David Enon est designer. Ce duo travaille régulièrement ensemble pour faire dialoguer fiction et design à partir de leurs sujets d’intérêt. Ici, bientôt serait conçu comme l’exploration des conséquences de la tempête Alex qui s’est abattue en octobre 2020 dans les vallées de la Vésubie et de la Tinée (Alpes-Maritimes). Une enquête sur la désolation de ces territoires, leurs représentations médiatiques, iconographiques et sémiotiques, et l’analyse de l’après (reconstruction, désenclavement…). Il s’agit également de montrer comment l’après est envisagé, la fiction de « l’ici bientôt ». Ce projet enquête prendrait la forme d’une édition et d’une restitution collective publique.

  • Jean Bonichon

Site à l’étude : Côte Basque, Nouvelle-Aquitaine

Jean Bonichon, artiste visuel, a imaginé un dispositif praticable d’observation nommé l’Abri à tempêtes, qu’il souhaiterait concevoir en collaboration avec des scientifiques et des acteurs de terrain comme les CPIE (Centre permanent d’initiatives pour l’environnement). Capable d’accueillir un groupe dans un espace sécurisé et de résister aux plus fortes tempêtes, cette structure permettra aux chercheurs de s’immerger dans les phénomènes météorologiques qu’ils étudient.

  • Frédéric Bonin

Implantation à définir

Designer, Frédéric Bonin, souhaiterait détourner les déchets plastiques qui envahissent les fonds marins en les recyclant pour en faire un ensemble de mobiliers d’accueil. Son projet s’inscrirait dans une démarche globale et vertueuse, impliquant les acteurs locaux et proposant la mise en œuvre d’un cycle complet : récupération – traitement – transformation – fabrication – usage.

  • Stéphane Bonnard, Jeanne Robert

Implantation à définir

Stéphane Bonnard, auteur et Jeanne Robert, anthropologue, proposent d’ouvrir de nouvelles perspectives sur notre expérience du monde à travers leur œuvre théâtrale ChthuluScène. Par une démarche à la fois artistique et scientifique, le projet proposerait un dispositif d’expérimentations qui réunit sur une année un collège d’auteurs et autrices, de scénographes, de scientifiques en vue de produire des objets artistiques qui ouvrent sur des imaginaires singuliers.

  • Tanguy Malik Bordage, Hoël Duret

Implantation à définir

Entre spectacle vivant et art visuel, le projet Anne associant le metteur en scène Tanguy Malik Bordage et le plasticien Hoël Duret est pensé en itinérance dans la Bretagne historique, en collaboration avec différents acteurs patrimoniaux et artistiques du territoire. L’odyssée d’Anne, personnage fictif, est construite en six tableaux-performances dans des dispositifs scéniques installés dans les sites sélectionnés selon leur histoire et politique locales, leurs caractéristiques naturelles ou patrimoniales. Les tableaux seront filmés pour alimenter une œuvre vidéo finale sur le site nantais du Château des Ducs de Bretagne.

  • Hugo Boris

Site à l’étude : Centre pénitentiaire pour femmes de Rennes, Bretagne

Souhaitant se faire « greffier des voix » d’un centre pénitentiaire pour femmes, l’écrivain Hugo Boris souhaiterait recueillir sous la forme d’un texte polyphonique les mots, le parcours et l’appréhension de l’avenir des détenues, tout en sondant le personnel et son rapport au lieu classé monument historique. Mêlant témoignages anonymes et récit d’auteur, l’œuvre, retranscrite idéalement in situ, oscillerait entre réalité et fiction, amenant ainsi ses interlocutrices à répondre de manière romanesque pour aider à la libération de la parole.

  • Shama Boudhabhay, Sam-Archi, Xavier Fischer, Izazabe, Kojak design

Implantation à définir

L’architecte Shama Boudhabhay, et l’artiste Xavier Fischer proposent de penser un monde nouveau post-confinement à travers la Kaz-monde du Cap La Houssaye. Allégorie de la case créole, ce point de rencontres est pensé pour révéler les fraternités. Construit au cœur de la nature, cet espace calme et ouvert sur le monde est conçu comme un refuge, se dressant tel un observatoire des trésors qui nous sont offerts. Les formes géométriques artisanales qui l’ornent racontent notre époque comme autant de symboles de notre pays.

  • Lolita Bourdet

Implantation à définir

Dans Vago Molari, Lolita Bourdet interrogerait la mémoire des Murs à pêches, site patrimonial méconnu de Seine-Saint-Denis. Avec sa Caravana obscura, caravane-appareil photo géant, elle aimerait mener une enquête photographique au long cours auprès des différentes communautés (roms, exilés, précaires) du lieu qui lui donneraient autant de visions intimes du territoire étudié. Pour Vago Molari, en plus des photos, elle concevrait une installation interactive dans ce lieu labyrinthique, à l’orée de la gentrification.

  • Emma Bourgin, Léonard Nguyen Van Thé

Site à l’étude : Monastère de Saorge, Provence-Alpes-Côte d’Azur

Artiste-plasticienne, Emma Bourgin et Léonard Nguyen Van Thé, jardinier-paysagiste ont imaginé ce travail lors d’un voyage à Saorge dans les Alpes-Maritimes en 2018 afin de panser les accidents récents du lieu. Dans la vallée de la Roya, l’œuvre mettrait en scène deux à trois menhirs, bâtis à partir de pierres provenant du périple, coiffés d’un chapeau de bronze dont les bords serviraient de nouveau sol à des plantations. De pierre et de bronze naîtraient des essences. à travers le regard porté sur ces œuvres, les deux artistes souhaiteraient créer ainsi un monde de soin et d’hommage au lieu, aux matières et aux habitants.

  • Caroline Bourgine, Toutes Latitudes

Site à l’étude : Maure Vieil, massif de l’Estérel, Provence-Alpes Côte d’Azur

Ancré dans le massif de l’Estérel, le projet Maure Vieil (« vieille forêt » en langue d’Oc) imaginé par la journaliste et productrice radio Caroline Bourgine met en lumière la beauté exceptionnelle du lieu, réveille sa mémoire tout en interrogeant sur son avenir. Un projet artistique vivant sous forme « d’archipel » qui invite le public à la déambulation respectueuse, mêlant danse, musique, arts plastiques et visuels.

  • Mohamed Bourouissa

Site à l’étude : une prison en France

L’espace et le temps sont au cœur de la pratique de l’artiste Mohamed Bourouissa, qui imagine la création d’un jardin situé dans une prison. à travers cette installation, il souhaiterait se faire rencontrer des espaces où le temps universel est pourtant vécu différemment, celui des plantes et celui de l’enfermement, en plaçant au cœur de sa démarche artistique la notion de cycle, comme un éternel recommencement du même.

  • Elsa Boyer, Sarah Tritz et Olivier Vadrot (13 grammes)

Implantation à définir

Elsa Boyer, écrivaine, théoricienne et traductrice, Sarah Tritz, plasticienne et Olivier Vadrot, designer, proposent un projet global, avec la réalisation d’un castelet itinérant. Celui-ci permettrait d’offrir des spectacles de marionnettes, accessibles aux enfants dès l’âge de 4 ans.

  • Pablo Bras et Violette Vigneron

Site à l’étude : Cairn de Barnenez, Bretagne

Pablo Bras, designer et Violette Vigneron, designer et céramiste, voudraient proposer un aménagement dans le Finistère, à proximité du Cairn de Barnenez, un important mausolée érigé vers 4500 avant J.-C. Ils imaginent une organisation de matière permettant de renouveler les points de vue sur le site, en créant un espace de repos et d’observation adapté au lieu et offrant la possibilité de profiter pleinement de ce monument.

  • Ernest Breleur, Stéphanie Brossard, Patrick Chamoiseau et Chris Cyrille

Implantation à définir

À partir des textes d’Edouard Glissant ou encore Patrick Chamoiseau sur l’impact de la pandémie et de la mondialisation sur la relation au vivant, le collectif martiniquais soutient la création d’un plateau-relationnel, un nouveau terrain de langage pour aborder collectivement la question des catastrophes comme champ d’investigation et de réflexion sur la création de mondes nouveaux. Un projet contemporain et collaboratif pensé sous une forme d’itinérance entre la Martinique, la Guadeloupe, La Réunion et la métropole.

  • David Brognon et Stéphanie Rollin

Site à l’étude : Un phare de Bretagne

David Brognon et Stéphanie Rollin souhaitent traiter l’enfermement qu’il soit carcéral, mental, corporel ou territorial. Dans leur œuvre Le Phare, ils se proposent de traduire le monde sensible de maladies neurologiques enfermantes, notamment par le dialogue avec Pone, ancien DJ, atteint de la maladie de Charcot. Grâce à la lentille Fresnel captant les mouvements de ses yeux, le projet reproduirait cette conversation visuelle, unique et poétique, en en projetant des extraits qui éclaireront le ciel par intermittences, à la tombée de la nuit.

  • Lena Brudieux

Site à l’étude : Abbaye de Beauport, Bretagne

Constituée de sculptures en savon quasi transparentes, la fontaine que souhaiterait créer l’artiste Lena Brudieux se dévoilerait dans les extérieurs d’une abbaye bretonne. Évoquant l’idée de construction et de déconstruction rapide, l’installation éphémère associerait les odeurs propres au lieu et celles du savon manipulé par les visiteurs, jouant sur la mémoire spirituelle et la symbolique de l’eau en tant qu’élément de transformation, de purification et de guérison. Le spectateur y serait sensibilisé aux renouvellements naturels, auxquels la marée, à proximité, fera écho.

 

  • Déborah Bucchi et Sacha Lévy-Bruhl

Site à l’étude : Aigues-Mortes, Occitanie /Villa Cavrois, Hauts-de-France

Déborah Bucchi, doctorante en littérature comparée et en anthropologie, et Sacha Lévy-Bruhl, doctorant en philosophie politique, souhaiteraient s’associer pour proposer Re-présenter le sol. Interrogeant le type de relance dont nous avons besoin, ils envisagent la nécessité d’un geste à la fois philosophique et artistique pour esquisser des mondes nouveaux.

  • Marc Buchy

Site à l’étude : Parvis de la cathédrale de Besançon, Bourgogne-Franche-Comté

Horlogium Florae souhaiterait questionner deux incontournables de notre société. Dans son projet d’horlogerie florale en Franche-Comté, Marc Buchy interrogerait notre rapport au temps, notamment après les confinements, ainsi qu’à la nature à l’heure des bouleversements écologiques.

  • Jean-Marc Bullet

Implantation à définir

Avec Presqu’une île, le designer Jean-Marc Bullet prendrait la presqu’île de la Caravelle, en Martinique, comme un objet à réinventer, d’une réserve naturelle à un lieu à habiter différemment. Avec le projet Éveil, sollicitant notre relation à la nature, l’artiste convoquerait dès lors les cinq sens pour déterminer un parcours dans lequel communi(qu)eraient l’humain et le non-humain.

C

 

  • Mona Cara

    Implantation à définir

    Mona Cara aspire à questionner les pratiques environnementales, à travers une imposante pièce tissée, qu’elle imaginerait suspendue au centre d’un site qu’elle voudrait pouvoir définir avec le Centre des Monuments nationaux et le Conservatoire du littoral. Évoquant les enjeux liés à la vulnérabilité du littoral et de la mer, son œuvre, un tissage jacquard, jouerait avec l’espace de manière aérienne, se déployant à la verticale, puis se répandant au sol à l’horizontale.
     
  • Antoine Camus

    Site à l’étude : Parc Naturel Régional du Vercors, Auvergne-Rhône-Alpes

    Designer et activiste écologique, Antoine Camus souhaite concevoir plusieurs œuvres inspirées par les alliances et le langage entre humains et non-humains. Ses recherches, menées dans le parc naturel du Vercors, où il puise son inspiration, donneraient également lieu à la publication d’un grimoire compilant les savoirs qu’il aura pu accumuler.
     
  • Florent Caron Darras

    Sites à l’étude : Marquenterre, Marais Audomarois, Hauts-de-France, Château d’Angers, Pays de la Loire Chapelle des Templiers, Grand Est

    Le projet Alter du musicien Florent Caron Darras, a pour objectif de créer un lien sonore entre deux lieux : le parc naturel du Marquenterre et le marais Audomarois. À partir de captations du milieu naturel réalisées sur le terrain, il souhaiterait concevoir des sons, pour tout ou partie synthétiques, diffusés ensuite grâce à des installations sonores dans plusieurs lieux – dont le Château d’Angers et la Chapelle des Templiers – et lors de concerts. De ces deux installations, d’un son capté à un son diffusé, le lien sonore est pluriel.
     
  • Théo Casciani

    Site à l’étude : Chateau d’If, Provence-Alpes-Côte d’Azur

    L’écrivain Théo Casciani écrirait son roman Maquette comme une projection à Marseille du monde d’après. Organisé en sections autonomes calquées sur les signes du zodiaque, l’ouvrage dessinerait une société où logiques communautaires et logiciels algorithmiques dicteraient la vie. Un prototype de smart-city est menacée, une théorie du complot court, la Méditerranée effraie autant qu’elle sauve… Le monde d’après ressemble, en pire, à l’actuel. Outre l’écriture de son roman, l’auteur ajouterait à son œuvre une lecture publique qu’il envisagerait chorégraphiée.
     
  • Clémentine Chambon

    Implantation à définir

    Clémentine Chambon exerce une pratique multidisciplinaire dans le design et les arts plastiques. Elle évolue dans ses créations entre artisanat et industrie. Le bois flotté est de plus en plus présent dans les mers et océans, on en compte donc de plus en plus à s’échouer sur les rivages. L’artiste souhaiterait ici explorer les qualités techniques, la valeur culturelle et symbolique du bois flotté dans un contexte global, en vue de fabriquer de nouveaux produits en bois. Mondes nouveaux lui permettrait de mener cette expérimentation, envisagée sur une plage du Gard, qui recueille des dépôts massifs de bois suite aux épisodes cévenols. Elle compte notamment proposer des prototypes pour les usages extérieurs du public et de bords de mer tels des pontons ou des bancs.
     
  • Gabrielle Charrak

    Implantation à définir

    Sous la double forme d'une exposition et d'une étude philosophique, Gabrielle Charrak propose de s'intéresser à la réception moderne de l'Égypte antique, dans les systèmes de pensée, de création artistique et de spiritualité qui se mettent en place depuis la fin du XVIIIe siècle. Des œuvres de nature diverse, dont un certain nombre n'a jamais été montré au public, seront au centre de cette recherche, sans cesse renouvelée dans les imaginaires et dans les pratiques.

 

  • Xinyi Cheng

    Implantation à définir

    Artiste-peintre, Xinyi Cheng propose une fresque murale dans un espace-clos cerclé d’eau. En créant des scènes de chiens saluki nageant dans une étendue d’eau à la profondeur indéfinie, l’artiste souhaite explore les représentations de l’imaginaire humain le portant à l’évasion et au rejet du lieu clos et des contraintes. Ce projet pourrait également s’inscrire dans d’autres lieux fermé entourés d’eau tel que le château d’If.
     
  • Gaëlle Choisne

    Site à l’étude : Musée National de l’Histoire de l’Immigration, Île-de-France

    Au sein d’une salle du Musée national de l’histoire de l’immigration consacrée à l’esclavage et au Code noir, l’artiste visuelle Gaëlle Choisne propose une installation en regard de ce lieu hautement chargé historiquement. Rendant hommage aux victimes de la traite négrière par différentes symboliques, cette œuvre voudrait contribuer à «soigner» et favoriser la connaissance du passé, pour comprendre le présent et permettre un « nouveau monde » fondé sur le vivre ensemble.

 

  • Collectif : Jonathan Millet, Joana Preiss, Yom, Jonathan Millet

    Site à l’étude : Château de Castelnau-Bretenoux, Occitanie

    Joana Preiss, comédienne et performeuse, Yom, musicien compositeur et Jonathan Millet, réalisateur et vidéaste, proposeraient un projet pluridisciplinaire : Emmurées. Mettant en scène les paroles de femmes recluses, cette œuvre explorerait les territoires de l’intime, de l’indicible et de la liberté.
     
  • Estelle Coppolani

    Sites à l’étude : La Grande Chaloupe, Cap de La Houssaye, Baie de Saint-Paul, Rivière Saint-Denis, La Réunion

    Estelle Coppolani, écrivain, propose un projet en deux phases. L’une, de recherches, aurait pour vocation de s’intéresser aux liens qui opèrent, en général, entre technologies et ancestralités à la Réunion dans un contexte colonialiste. La deuxième phase serait ensuite dédiée à la rédaction d’un ouvrage empruntant les codes de l’écriture de l’essai et de la poésie, comme pour s’échapper du poids de l’histoire et de l’enfermement technologique de la première phase.
     
  • Caroline Corbasson

    Site à l’étude : Pic du Midi, Occitanie

    Caroline Corbasson souhaiterait, à travers
    son projet, rendre hommage au Pic du Midi qui a profondément marqué une période difficile de sa vie. Dans une démarche sensible, l’artiste partagerait une lecture artistique d’éléments caractéristiques de la richesse du lieu, grâce à la production d’un film réalisé autour de l’observatoire astronomique et à la création d’un « herbier stellaire » dédié aux liens entre astrophysique et botanique.
     
  • Isabelle Cornaro

    Implantation à définir

    Pour Tremblements, Isabelle Cornaro ferait un usage hybridant peinture, sculpture, vidéo et scénographie pour explorer le rapport entre l’objet et son image. Jouant sur les formes et les faux-semblants, Isabelle Cornaro alterne les images pour revisiter l’Histoire européenne en les faisant résonner avec les lieux d’exposition chargés d’histoire. Selon les lieux, les conditions météorologiques et le public, l’œuvre serait également modifiée en temps réel grâce à des capteurs et un programme algorithmique.
     
  • Stéphanie Coudert

    Site à l’étude: Désert de Retz, Île-de-France

    Stéphanie Coudert est une couturière de la coupe en volume qu’elle conçoit comme un langage pour le vêtement. Par le parcours-performance qu’elle propose, elle immergerait alors le spectateur au sein de son atelier de couture et des installations variées pour questionner le rapport intime que nous entretenons au corps et au(x) vêtement(s)
     
  • Jean Couvreur

    Implantation à définir

    Designer et enseignant à l’École Bleue et l’École de Condé, Jean Couvreur s’intéresse à valoriser le pare-brise automobile – pièce industrielle standardisée – en lui offrant une seconde vie. Le projet Miroiterie Automobile s’emparerait ainsi du verre récupéré pour le transformer en miroir. Un intense travail de sélection des pièces et de transformation permettrait d’explorer différentes techniques (galvanisation, argenture…) comme autant de regards sur ce « pare-brise ». Ce projet explorerait également la production de masse et l’usage individuel, avec une approche critique sur notre monde des objets.
     
  • Ronald Cyrille

    Implantation à définir

    C’est en Guadeloupe que l’artiste caribéen Ronald Cyrille créerait une narration picturale et sculpturale inspirée de l’histoire des rivages de Guadeloupe, au pied des monts Caraïbes. Elle recréerait des lieux de vie d’une civilisation aujourd’hui disparue pour mettre en valeur le patrimoine naturel guadeloupéen. Invitant à regarder notre identité comme plurielle, elle multiplierait les supports, vidéos, storyboard, QR code, etc…
     
  • Céline Curiol

    Site à l’étude : Abbaye de Beauport, Bretagne

    Céline Curiol, romancière et essayiste, voudrait orienter ses recherches vers le rôle du langage et de l’écrit, dans notre rapport au vivant. Son projet s’inscrirait au cœur d’une abbaye et consisterait en une « mission d’observation » du lieu et de la végétation qui l’entoure. À partir de cette imprégnation, l’écrivain a la volonté d’imaginer un récit de fiction, un espace de divagation imaginaire et de rêve, qui contribuerait à renforcer l’attachement de tous à ce lieu, pleinement inscrit dans notre patrimoine.

D

  • Florian Dach et Dimitri Zephir
    dach&zephir

Implantation à définir

Spécialisé dans le design et arts appliqués, le duo analyserait le dialogue entre les pratiques créatives et savoir-faire créoles et métropolitains et questionnerait leur point d’intersection pour devenir ensemble une culture française. Dach&zephir s’intéresse au design français et à son caractère inclusif d’une part et évolutif d’autre part. Le livrable du projet se fonderait sur quatre typologies de production, exposées entre la Guadeloupe et Paris.

  • Isabelle Daëron + Studio Idaë + LAB + Compositic

Implantation à définir

Diplomée de l’ENSCI – Les Ateliers (Paris), Isabelle Daëron coopérerait avec l’association LAB/Libre Arbitre, qui développe les métiers d’art en Bretagne, et Compositic, centre technique développant des composites innovants. Le projet présenté, Tombolo, vise à concevoir des objets ou dispositifs de sensibilisation aux ressources en eau dans les territoires du nord de la Bretagne, alors que le précieux liquide est malmené par les activités humaines (agriculture intensive, rejets industriels, tourisme…). Plusieurs sites seront envisagés pour mener à bien le projet.

  • Dédale-Peuplier, Roland Barouin, Guy Pimienta, Joshua Haymann

Implantation à définir

Architecte, éditeur et designer, l’équipe aurait pour projet de développer une ligne éditoriale encyclopédique en format papier et numérique, rattachée au Conservatoire du Littoral. Dans le cadre de la célébration de son cinquantième anniversaire en 2025, il souhaiterait également créer une barge littorale itinérante, permettant de proposer des événements et la projection de documentaires.

  • Laurent Derobert

Site à l’étude : Phare de Pertusato, Corse

Οδύσσεια - jardins possibles est la quête de la récolte des essences citées par Homère dans l’Odyssée, depuis les thuyas de Calypso jusqu’aux asphodèles des Enfers. Ce projet poétique prendrait la forme d’une croisière en Méditerranée pour récolter les essences sur les sites de l’ouvrage et de ramener de la terre d’Ithaque pour les planter au Phare de Pertusato (Corse). Laurent Derobert est enseignant en Mathématiques appliquées aux sciences sociales et auteur de nombreux ouvrages scientifiques, et également artiste. Avec ce projet, il souhaite articuler science et poésie, éditer l’Odyssée en jardin possible afin de cultiver la lecture sous le signe des trésors botaniques qu’elle recèle.

  • Chloé Despax

Site à l’étude : Château d’If, Provence-Alpes-Côte d’Azur

Artiste radio et réalisatrice sonore, Chloé Despax aborderait la place des minorités dans notre société en mettant la dimension relationnelle au cœur de sa démarche créative. Son projet Le Rhinocéros nage-t-il ? serait une création multidisciplinaire comportant une fiction radiophonique et une œuvre plastique. A partir d’un épisode historique – le passage d’un rhinocéros asiatique en 1516 sur l’île d’If - elle souhaiterait interroger l’imaginaire d’enfants marseillais et leur relation à la mer.

  • Valentin Devos

Sites à l’étude : Terrils du Pays à Part à Ruitz, Haillicourt et Maisnil, Hauts-de-France

Valentin Devos a déjà fait parler de lui lors de sa collaboration avec une autrice et un cuisinier japonais pour capturer et déguster des nuages à l’aide de beurre. Avec Pays à part, encore en phase d’élaboration, il s’agirait de donner à voir le terril – montagne de résidus d’extraction de mines de charbon aujourd’hui fermées dans les Hauts-de-France – dans sa dimension physique, mythologique et culturelle. Au-delà de l’aspect visuel, l’artiste envisagerait aussi des interprétations des consonances du mot « Terri » ou « Terr’île ».
Son objectif serait ensuite de mettre en forme et diffuser ce récit, par exemple sous la forme d’un projet d’écriture, pouvant trouver un prolongement en images et en sons.

  • Daniel Dewar, Grégory Gicquel

Sites à l’étude : Rivages des Hauts-de-France et de Bretagner

Daniel Dewar et Grégory Gicquel proposent un projet de recherche artistique, comprenant une phase théorique et une phase de création et d’implantation des œuvres matérielles et sculpturales. Ces œuvres auront pour thème la biodiversité dans les régions du littoral et du Nord de la France. Elles viendraient ainsi questionner le rôle de l’humain comme acteur de son destin, soit de son déclin, soit de futurs alternatifs.

  • Inès Di Folco et Frederik Exner Carstens

Implantation à définir

Inès Di Folco et Frederik Exner Carstens, tous deux plasticiens, souhaitent prendre le fleuve comme point pivot de leur projet. Envisageant les rivières et les fleuves comme des frontières mouvantes et transgressives, ils s’attacheraient à révéler leur mouvement perpétuel, au travers de fleuves fictifs ou virtuels.

  • Alexandre Dimos

Site à l’étude : Beaucaire, Occitanie

Alexandre Dimos est designer et éditeur des Éditions B42 (design, typographie et création contemporaine). Issu d’une ville du sud de la France en pleine transformation, il s’attacherait à proposer une radiographie de ce territoire ayant subi de profondes mutations démographiques, sociales et économiques depuis 60 ans. Cette radiographie prendrait notamment la forme d’une fiction écrite par ses soins, d’un livre et d’une exposition de photographies (par Stéphanie Lacombe) ainsi que d’un ouvrage collectif réunissant les interventions d’universitaires multidisciplinaires. Par son œuvre, l’artiste souhaiterait amener des éléments de réflexion pour faire un état des lieux de ce territoire.

  • Penda Diouf

Site à l’étude : Basilique de Saint-Denis, Ile-de-France

Penda Diouf, autrice de pièces de théâtre, imagine un projet autour de la basilique de Saint-Denis, dernière demeure de nombreux rois de France, pour en proposer une lecture matrimoniale autour des reines qui y sont enterrées. Elle souhaiterait allier les mots au mouvement, à l’idée de circulation et à la musique avec l’intervention d’une DJ, pour créer un espace de transe. Cette dernière serait vue comme un vrai lieu de passage des temps anciens des décédées vers des mondes nouveaux.

  • Lazare Mohamed Djeddaoui

Implantation à définir

À travers Balade Afghane, le photographe et vidéaste Lazare Mohamed Djeddaoui nous propose un autre regard sur l’Afghanistan, pays meurtri par la guerre, l’intégrisme religieux, toujours en proie à l’incertitude et avide de changement. Souhaitant offrir une parenthèse dans ce spectacle de chaos relayé par les médias, l’artiste envisagerait un livre voire une exposition de photographies mêlant paysages, portraits et récits de voyage, nourris de ses rencontres à Kaboul et Hérat lors des années 2017 et 2018, années pendant lesquelles les talibans n’étaient pas au pouvoir.

  • Benjamin Dupé et Comme je l’entends, les productions

Site à l’étude : Archipel de Riou, Marseille, Provence-Alpes-Côte d’Azur

Compositeur, guitariste et metteur en scène, Benjamin Dupé s’attache à la place de l’auditeur en investissant l’ensemble du spectre sensible. C’est ainsi qu’il proposerait une composition musicale écrite pour et sur l’île Riou, étayée de témoignages multiples, de documentations historiques, mais aussi de paysages vibrants. Cette composition de Land art musical convoquerait personnalités artistiques, ou issues de l’écosystème marin et écologique, toutes au service de cet oratorio maritime. Au bruit des vagues et du vent, les sons musicaux envoûteraient l’auditeur dans une expérience totale.

E

  • Mohamed El Khatib
    Compagnie ZIRLIB

Site à l’étude: EHPAD Les blés d’or à Chambéry, Auvergne-Rhône-Alpes

Mohamed El Khatib est auteur, metteur en scène et réalisateur. Il développe des projets de fiction documentaire singuliers dans le champ de la performance, de la littérature ou du cinéma. Avec la compagnie ZIRLIB, il souhaiterait proposer de créer un centre d’art dans l’EHPAD « Les Blés d’Or » à Chambéry afin de questionner le regard que l’on porte à ces établissements, tout en réinventant les limites et la définition d’un espace artistique selon un modèle de médiation culturelle partagée qui intègre les résidents, les artistes ainsi que les accompagnateurs.

  • Dorian Étienne

Sites à l’étude : Étang de Saint-Jean, Ria d’Étel, la Pointe des Poulains, Fort de Sarah Bernhardt, Maison de Germaine Tillion et l’Île d’Hœdic, Bretagne

Adepte de nouveaux usages et de métissage pour les objets qu’il crée, le jeune designer Dorian Étienne a notamment étudié l’artisanat à Taïwan. Avec Pays’Âges, il espère révéler l’identité d’un territoire sous l’angle artistique du ciel. Il réaliserait ainsi plusieurs tapisseries-témoignages de grand format, représentant les singularités de territoires bretons (caractère, paysage, biodiversité), et y montrant les conséquences du dérèglement climatique. Une façon de soutenir dans le futur l’action du Conservatoire du Littoral dans sa mission de protection et de valorisation des espaces naturels.

F

  • Edwin Fardini - Collectif Elisha

Sites à l’étude : La Caravelle et Anse Bellay et Mathurin, Martinique, Pointe du Vieux Fort, Guadeloupe, Bagne des Anamites et Îles du Salut, Guyane

Edwin Fardini et le collectif Elisha décloisonneraient les disciplines musicales pour enrichir et créoliser le projet Terre, double concerto et œuvre totale mêlant spectacle vivant et cinéma. C’est en Guyane, en Guadeloupe et en Martinique que Terre pourrait s’installer, comme un miroir entre les rapports homme/nature et colon/ colonisé, pour renouveler la manière dont l’homme se comporte avec et dans son fragile environnement.

  • Antoine Fenoglio & Cynthia Fleury

Sites à l’étude : Commanderie hospitalière de Lavaufranche, Nouvelle Aquitaine, et Établissement Public de Santé Mentale de Prémontré dans la forêt de S- Gobain dans l’Aisne, Hauts-de-France

Un duo composé de Cynthia Fleury, psychanalyste, autrice, philosophe et d’Antoine Fenoglio, designer, commissaire d’exposition et auteur, portent le projet Ce qui ne peut nous être volé. Il a vocation à porter un projet incarné, territorialisé où la pensée et la création sont possibles, souhaitables et reconnues. L’objectif est de redéfinir la diversité de nos interactions avec le monde, en vue de l’après et de ses incertitudes notamment à travers une cartographie des hot-spots de vulnérabilité sur le territoire Français.

  • Anne-Charlotte Finel

Site à l’étude : Forteresse de Salses, Occitanie

Artiste vidéaste, Anne-Charlotte Finel travaille un interstice permanent, une période incertaine et mystérieuse, où tout est en suspens à travers des images lentes et oniriques. Mutants saisirait des paysages marqués par des traces laissées dans l’environnement, évoquant ainsi un monde en péril et en mutation. A travers l’étude des chauves-souris et des oiseaux peuplant certains monuments, cette installation vidéo tournée à la forteresse de Salse ferait écho à la menace des espèces.

  • Ramy Fischler, RF studio, Bureau des Usages

Implantation à définir

Avec Factstory : La fabrique des imaginaires, le designer Ramy Fischler viserait à recréer un esprit collectif et visionnaire réunissant industriels, entrepreneurs, ingénieurs, créateurs et penseurs, en faveur de l’innovation. Dans ce but, RF studio proposerait la création d’un lieu réel accueillant une fabrique des imaginaires. Ancré dans les territoires et tourné vers la jeunesse, il serait dédié à la production de fictions d’anticipation et de scénarios d’usage, projetant des futurs désirables.

  • Mathilde Forget

Site à l’étude : Internat les Ruches à Avon, Île-de-France

Auteure, compositrice et interprète, Mathilde Forget travaille à l’écriture de son troisième roman ainsi qu’à la mise en scène d’un spectacle combinant théâtre, vidéo et musique. Dans l’internat Les Ruches, elle aborderait les thématiques de la construction du genre, de l’amour et de l’homophobie, à travers l’enfance d’une petite fille lesbienne.

  • Marin Fouqué

Implantation à définir

À travers une performance participative, Marin Fouqué cherche à bousculer la langue. Déclamation d’un texte inédit par l’auteur, partage de textes trouvés en groupe, enregistrements d’atelier, trafic en direct des sons du château…, le public serait invité en direct à lancer des mots dans les machines, les déformant à l’infini. Chant, rap, râle, cris, prose, son, bruits se mêleraient en une langue neuve, laissant ainsi entrevoir de nouveaux mondes sonores.

  • Hélène Frappat

Site à l’étude : Basilique-cathédrale de Saint-Denis, Île-de-France

Philosophe, Hélène Frappat est aussi auteure de nombreux romans et essais. Elle imagine pour Mondes nouveaux Ville Haute, ville basse : un écrivain public à Saint-Denis, où elle compterait explorer nos nécropoles intérieures, intimes – souvenirs de ceux qui nous constituent, ancêtres, lieux, personnages de l’enfance. Pour cela, elle s’immergerait à Saint-Denis, interrogerait ses habitants, et tenterait de retranscrire leurs récits avec justesse et précision. Elle ambitionne de restituer ce travail dans la Basilique Saint-Denis – nécropole royale -, sous la forme de lectures de témoignages où chaque auteur lira un autre texte que le sien, « afin qu’un “nous” collectif résonne ».

  • Bryana Fritz

Implantation à définir

Chorégraphe, danseuse pour Boris Charmatz, et performeuse, la belge Bryana Fritz explore notamment via son art, le féminisme, les études médiévales, la fan-fiction et la lecture collective. Elle explore les béguinages médiévaux du Nord de la France (Cambrai et Valenciennes) et de Paris, et plus précisément les béguines, ces religieuses laïques dont l’organisation sociale ouvrait à une émancipation générant des récits en marge des structures et restrictions hégémoniques. C’est à travers l’architecture, l’histoire de trois lieux sélectionnés et la fan-fiction autour des ouvrages littéraires attachés à ses figures tutélaires qu’elle souhaiterait proposer une publication
et une performance in situ.

  • Thierry Froger

Sites à l’étude : Îles de la Manche, de l’Atlantique et de Guyane

Plasticien, Thierry Froger souhaiterait développer un travail d’écriture poétique et romanesque, qui se nourrirait d’un dialogue avec les images, la géographie, et l’histoire. Les lieux insulaires retiennent son attention, autant que la découverte du poème breton l’Or des mers réalisé par Jean Epstein et consacré à l’Île d’Hoëdic. Écrire et filmer participe donc à une même utopie, celle de l’île au cœur du travail de ce projet, justement ouvert à toutes les écritures.

G

  • Cyprien Gaillard

Sites à l’étude : Château de Versailles, Château de Chantilly, Île-de-France

Artiste primé et exposé dans les plus grands centres dédiés à l’art de notre temps (Centre Pompidou, MoMA, Kunsthalle Basel…), Cyprien Gaillard propose Redistribution (titre provisoire), une œuvre vidéo qu’il souhaiterait réaliser au sein des jardins du Château de Versailles. Le sujet ? Un canadair qui remplirait son réservoir avec les eaux du Grand Canal. L’avion bombardier d’eau spécialisé dans la lutte contre les incendies sera filmé au ralenti et la destination du liquide ne sera pas connue. Le visiteur spectateur serait avalé vers un ailleurs inconnu, tout en percevant la possibilité d’un nouveau monde. L’œuvre serait diffusée au Château même et au Palais de Tokyo, au sein de la future exposition de l’artiste.

  • Gwladys Gambie

Site à l’étude : Martinique

Le projet Mofwaz de l’artiste Gwladys Gambie s’articule autour d’un personnage féminin nommé Manman Chadwon, divinité antillaise inspirée de la Manman Dlo, symbole de puissance, d’émancipation, et représentation dé-coloniale du corps noir. L’artiste souhaiterait ainsi mettre en scène la métamorphose grâce à la sculpture, à la photographie, à la broderie, au dessin et à la vidéo. Comme une transmission des savoirs et des luttes, son atelier serait ainsi ouvert à des élèves pouvant suivre le processus de création de l’œuvre.

  • Christian Garcin

Site à l’étude : Abbaye du Thoronet, Provence-Alpes-Côte d’Azur

Dans le Var, l’auteur et traducteur de romans Christian Garcin propose de rendre hommage à l’écrivain américain Edward Estlin Cummings, en rassemblant tous ses poèmes d’amour ainsi que ceux qui ont trait à la France au sein de l’abbaye cistercienne du Thoronet qu’il verrait faire ici écho à la mystique amoureuse de Cummings.

  • Laurent-David Garnier

Artiste plasticien et parfumeur, Laurent-David Garnier explore la transformation du matériau et le processus de fabrication de la “nature”. Ses installations sculpturales sensorielles adressent notamment les enjeux sociétaux et environnementaux. Le projet interdisciplinaire SAULAVY, consacré aux littoraux et à la matérialité du sel, sera alimenté par des formes et des dialogues dans le littoral et l’archipel Charentais pour révéler des écosystèmes marins et côtiers d’un espace-temps mouvant et olfactif.

  • Julia Gault

Site à l’étude : Abbaye du Thoronet, Provence-Alpes-Côte d’Azur

Julia Gault a pensé son projet Fossilis spécifiquement pour le cloître de l’abbaye du Thoronet, véritable chantier à ciel ouvert, qui fascine et attise la curiosité des passants. Le projet de l’artiste prendrait la forme d’une installation de sculptures et de vidéos. Ensemble, celles-ci recréeront un espace de chantier ambigu, et inviteraient les visiteurs à se questionner et à repenser la question du bâti dans un environnement.

  • Lili Gayman & Baptiste Viala

Implantation à définir

Baptiste Viala conçoit des designs d’espace (public, scénographie d’expositions…), la plasticienne Lili Gayman des objets. Pour Mondes nouveaux, ils souhaiteraient s’associer pour créer Jardin d’eau salée, comprenant une œuvre sculpturale, un environnement imaginaire à vivre et une aire de jeux inspirée du monde sous-marin extraordinaire de la Méditerranée. Objectif : sensibiliser le visiteur, stimuler et éveiller sa curiosité sur notre Mare Nostrum, notamment via les sculptures-jeux du dispositif. Recouverte de chatoyantes mosaïques, l’œuvre-écrin est conçue pour être pérenne.

  • Atelier George

Site à l’étude : Chateau de Bussy-Rabutin, Bourgogne-Franche-Comté

En Côte d’Or, l’Atelier Georges d’Eve Georges et Laurent Fichot proposerait le soufflage du verre comme technique pour produire un lustre inspiré des espèces végétales du jardin. Prévu pour être installé à l’intérieur d’un vaste château, ce luminaire reproduirait, avec les aléas naturels propres à la technique du verre soufflé, chaque motif végétal du jardin.

  • Gerard & Kelly

Sites à l’étude : Villa E-1027, Provence-Alpes-Côte d’Azur et Villa Cavrois, Hauts-de-France

Brennan Gerard et Ryan Kelly forment à eux deux Gerard & Kelly et développent une identité artistique à la frontière de la danse et des arts visuels. Pluridisciplinaire, ce projet réunirait deux sites : la villa E-1027- Cap Moderne et la Villa Cavrois afin d’investir le patrimoine architectural moderne avec de nouveaux récits issus du monde contemporain. Chaque étape de ce projet proposera alors une vision subjective, fragmentaire et mobile remettant en question les certitudes admises.

  • Quentin Germain

Implantation à définir

Quentin Germain travaille sur les paysages inaccessibles. Par cette série expérimentale de récifs artificiels destinés à être immergés sous le littoral français, Les Sanctuaires s’érige en dialogue entre terre et mer, autant qu’en une réflexion sur le temps. Ce monument discrètement signalé par une bouée flottant au large serait constitué d’un assemblage d’acier et de blocs de béton ajourés que le public est invité à imaginer avant d’y pénétrer dans l’obscurité. Ce projet contemplatif et introspectif décliné en plusieurs lieux inviterait à prendre soin de la nature.

  • Théo Giacometti

Site à l’étude : Camargue, Provence-Alpes-Côte d’Azur

Photographe, Théo Giacometti voudrait mettre en lumière la beauté et la fragilité de la Camargue. Son projet s’inscrirait à travers une série de paysages, de portraits d’habitants mais également de témoignages et d’initiatives citoyennes luttant contre la dégradation naturelle et l’impact de l’activité humaine dans leur région. Appelant à la préservation d’un territoire menacé par la montée des eaux, l’afflux touristique et les changements climatiques, l’artiste nous interpellerait ainsi sur les enjeux écologiques, humains et économiques à l’œuvre.

  • Fabien Giraud, Raphaël Siboni

Site à l’étude : Plateau de Millevaches, Nouvelle-Aquitaine

Avec La 5e saison, les artistes Fabien Giraud et Raphaël Siboni ont imaginé un projet évoluant durant 1000 ans, le temps nécessaire à la reconstitution d’une forêt primaire. Ils souhaitent acquérir une forêt dans le Haut Limousin, au sein du parc régional du Plateau de Millevaches, pour en faire le lieu d’une œuvre collective, où des personnes de tous horizons - artistes, scientifiques, écrivains, musiciens, botanistes, agriculteurs, informaticiens, poètes – pourraient se réunir pour façonner un monde alternatif, un monde où les aléas du temps qui passe seraient reconsidérés à l’échelle millénaire.

  • Aliona Gloukhova, Jef Bonifacino

Sites à l’étude : Le Métro et la Côte Basque, Nouvelle-Aquitaine

Aliona Gloukhova et Jef Bonifacino, respectivement autrice et photographe, interrogeraient nos interactions, bouleversées dans un monde post Covid. Ils se concentreraient tout particulièrement sur le toucher. Les artistes aborderaient la question de la proximité à travers une production à la fois écrite et visuelle, exposée en Nouvelle-Aquitaine, afin de mobiliser tous les sens du public.

  • Noémie Goudal et Maëlle POÉSY

Implantation à définir

Noémie Goudal, photographe et Maëlle Poésy, metteur en scène -  souhaiteraient  présenter le projet VIVANTS, ou la fin du désert vert, inspiré de son œuvre Les Mécaniques, qui s’intéresse aux recherches scientifiques pour comprendre le changement climatique en prenant l’exemple du Sahara. La performance utiliserait des matériaux et technologies ‘fragiles’ pour refléter la présence précaire de l’humain face à la force des éléments et serait accompagnée d’une production sonore.

  • Loris Gréaud

Site à l’étude : Domaine de Frapotel, Hauts-de-France

Pour son projet /d^v/, l’artiste plasticien, cinéaste et architecte Loris Gréaud proposerait d’investir une vieille enclave du domaine de Frapotel dans l’Oise pour y installer une sépulture, un monument sous-terrain empruntant les codes d’une dalle funéraire. Performance centrale, la mise en bière d’une colombe naturalisée se voudra le symbole universel des bouleversements géologiques et sociaux accélérés par l’activité humaine ; une image poétique invitant au recueillement et au regard vers un autre monde possible.

  • Alice Grégoire et Clément Périsse – Cookies

Implantation à définir

Alice Grégoire et Clément Périsse, à travers leur studio « Cookies », s’efforcent de penser l’architecture comme une géographie naturelle. Face au constat de l’importance représentée par la construction dans les émissions de CO2, ils souhaiteraient nous convier dans des itinérances géologiques et des constructions expérimentales, à la recherche du béton de demain.

  • Véronique Gruca

Implantation à définir

Par son travail sur des familles bouriates, l’anthropologue Véronique Gruca interroge les apports de ce peuple nomade en exil à leur « chez eux » ainsi que leur sociabilité. Par des photos et un ouvrage, elle nous proposerait de nous immerger dans le quotidien et les rituels chamaniques de ce peuple des steppes mongoles.

  • Elitza Gueorguieva

Site à l’étude : Basilique-cathédrale de Saint-Denis, Ile-de-France

Avec Le fantôme de la basilique, l’écrivaine, cinéaste et performeuse Elitza Gueorguieva proposerait une série d’auteur sous forme d’autofiction, dans ce lieu chargé d’histoire qu’est la Basilique de Saint-Denis. Autour du personnage principal qu’est Marzi, jeune réalisatrice et écrivaine, la série aborderait la question de la nécessité artistique.

  • Annabel Guérédrat - Cie Artincidence

Sites à l’étude : Baie du Trésor, le phare, Château Dubuc, Martinique, commune du Moule, Guadeloupe et Awala Yalimapo, Guyane

Annabel Guérédrat est chorégraphe, performeuse et directrice artistique de la Compagnie Artincidence, et s’intéresse dans ses créations aux divers féminismes et aux publics fragilisées (filles mères, prostituées, détenues…). Elle proposerait une performance géante, la planète Coccoloba, faite d’artistes multidisciplinaires (musiciens, poètes, slameurs…) pour réaliser un « nouveau monde caribéen ». Présentée devant le public, dans le cadre du FIAP Martinique sur la presqu’ile de la Caravelle (Martinique), le projet itinérerait ensuite en Guadeloupe et en Guyane.

  • Louis Guillaume

Implantation à définir

Pour cet ambitieux programme itinérant de récolte de coton de peuplier noir, Louis Guillaume souhaite valoriser les différents corps de métiers et les paysages des bords de Loire. Véritable alternative aux matériaux industriels, ce projet d’expédition collective intitulé Les Nouvelles Vendanges se veut une démarche avec 100  d’autonomie, écoresponsable et constituant une expérience de vie collective au cœur de la nature. Dans la réalisation de l’œuvre, le collectif LoKal serait convié pour concevoir des modules exploratoires itinérants.

  • David Gumbs

Sites à l’étude : Villes des Terres Sainville et Fort-de-France, Martinique ; villes de Sandy Ground et Marigot, Saint-Martin

Plasticien multimédia, David Gumbs a imaginé un dispositif global autour des plantes médicinales. Celui-ci qui prendrait place à la Martinique avec l’organisation d’une conférence, d’ateliers de sensibilisation, la création de campagnes d’affichage en réalité augmentée, d’ateliers de création de masques avec les enfants ou encore d’un spectacle d’illumination du Fort Saint-Louis de Marigot.

  • Danielle Gutman, Collectif Le NeoConsortium

Implantation à définir

Le NeoConsortium, projet artistique initié par Danielle Gutman, produit de l’art sous la forme de polyèdres irréguliers, appelés « Moduloform ». Son projet est de réaliser la toute première œuvre d’art visible depuis l’espace, démarrant par l’implantation d’un Moduloform d’envergure au cœur d’une ville qui s’étendrait à tout le territoire français, puis européen et finalement mondial. L’œuvre, fictive, résiderait dans la narration du projet de cette construction imaginaire.

H

  • Clarisse Hahn

Site à l’étude : Le métro aérien, ligne 2 à Paris

Photographe et réalisatrice, Clarisse Hahn propose une série de photographies grands formats sur le métro aérien, qui depuis Barbès-Rochechouart enjambe la Gare du Nord, le quartier de La Chapelle, le canal entre Stalingrad et Jaurès avant de retourner sous terre. À travers scènes de rues et portraits d’usagers anonymes, l’artiste « croquerait » sur le vif les communautés le plus souvent précaires et en marge qui transitent dans ces nœuds urbains, couchant ainsi sur la pellicule les problématiques sociales et ethniques visibles dans l’espace public.

  • Alice Hallynck

Implantation à définir

Architecte et urbaniste, Alice Hallynck regarde la façon dont laquelle un habitant osculte son environnement dans une ville française où coexistent un environnement urbain et périurbain. Alice Hallynck proposerait d’utiliser le brise-brise en macramé, nom de ce rideau léger qui orne les fenêtres des maisons des lotissements. Ainsi, la finalité serait de transformer la vision des habitants et de l’espace en travaillant sur les motifs du brise-brise en collaboration avec des ateliers de fabrication locaux.

  • Markus Hansen

Implantation à définir

L’histoire de l’Allemagne après la Seconde guerre mondiale s’inscrit au cœur du travail de Markus Hansen. Alchimiste visuel pluridisciplinaire, il se joue des notions contraires ou symétriques. Ancien vestige de fortifications fabriquées par des vanniers, Le Radiophare en osier proposerait un relai de repos pour les oiseaux migrateurs. Ces œuvres détournées prendraient l’apparence de balises radio, pouvant également abriter des personnes qui pourraient écouter au-dessus de leur tête les oiseaux faire une halte pour se poser au détour de leur route migratoire ignorant les frontières.

  • Charles Heisser

Implantation à définir

à travers son projet Pourquoi le Jazz aujourd’hui ?, Charles Heisser, jeune pianiste polyvalent, aimerait proposer une œuvre musicale qui mêlerait, le temps d’une soirée, divers « idiomes » et modes d’écoutes, emportant progressivement les spectateurs dans des lieux ouverts placés sous l’égide du Conservatoire du littoral. L’expérience offrirait ainsi au public une plongée sensorielle fortement inspirée par les Sacred Concerts et le psychédélisme du jazz des années 1970.

  • Fleur Helluin 

Implantation à l’étude

à l’approche des cérémonies du 80e anniversaire du Débarquement, en 2024, Fleur Helluin s’est inspirée du projet de réaménagement d’une batterie allemande, vestige du Mur de l’Atlantique, pour créer un volume lumineux, en verre dichroïque et cuivre, induisant un dialogue fort entre le site historique et le site naturel. Structure géométrique inédite, Le Regelbau M272 pourrait accueillir les tags et graffitis des visiteurs, dont certains resteraient gravés dans le verre, posant ainsi la question de la place de la dimension esthétique à proximité d’un lieu chargé d’une histoire tragique.

  • Samuel Hercule et Métilde Weyergans

Site à l’étude : Tunnel du canal Saint-Martin, Ile-de-France

Auteurs de ciné-théâtre, Samuel Hercule et Métilde Weyergans inviteraient une centaine de spectateurs à embarquer pour un voyage fantôme, depuis le quai de Valmy, à Paris. Avec l’allégorie de la caverne de Platon comme fil conducteur dans les parties souterraines du Canal Saint-Martin, cette performance mêlerait théâtre, cinéma et musique en direct.

  • Sébastien d’Hérin et Caroline Mutel Les Nouveaux caractères

Implantation à définir

Le collectif Les Nouveaux Caractères, acteur de la musique baroque en France, s’attache à notre rapport au passé pour envisager le présent et le futur. Ainsi, le projet NIGRA SUM associerait les savoir-faire d’hier (interprétation historique), d’aujourd’hui (compositeur) et les technologies de demain (ingénieur du son et arts numériques) dans la perspective d’une réalisation collective qui se déroulerait dans la région lyonnaise, puis sur un site mégalithique pour imprégner le projet d’une dimension naturelle et spirituelle.

  • Rémy Héritier

Implantation à définir

Danseur et chorégraphe, Rémy Héritier s’intéresse, tel un archéologue, aux résurgences du temps et de l’espace. L’usage du terrain fait appel à sept artistes qui se relaieraient pendant un mois et demi à Vitry, dans le Val-de-Marne. Pluridisciplinaire, ce projet traiterait des notions de contribution, de transmission et d’oralité et serait ensuite réactivé par des habitants alors dépositaires de sa mémoire, et partie prenante de l’œuvre.

  • Hors-studio - Elodie Michaud & Rebecca Fezard et Bold Design - Julien Benayoun & William Boujon

Site à l’étude : Cloître de la Psalett, Centre-Val-de-Loire

Fondé par Elodie Michaud et Rebecca Fezard, Hors-studio est spécialisé en design matières et surfaces. Bold Design est une agence de design pluridisciplinaire créée par William Boujon et Julien Benayoun. Les quatre designers se sont associés pour conceptualiser leur projet : une micro-architecture 3D, dialoguant avec l’histoire et l’architecture d’un cloître tourangeau qui serait réalisée en matériaux durables et responsables.

  • Anne Houel

Implantation à définir

Diplômée d’école d’art, Anne Houel étudie les bunkers présents sur la côte normande. Elle développerait ainsi le projet Tobrouk, nom qui désigne un bunker individuel. L’artiste proposerait de reproduire la sculpture, constituée de matériaux évoquant la sédimentation, tels que le sable et/ou la terre, sur un espace dégagé du littoral pour la confronter à son paysage originel.

  • Laura Huertas Millan

Implantation à définir

Fruit de sa recherche artistique autour de la plante Curandera, menée entre l’Amazonie Colombienne et la France, l’artiste et cinéaste franco-colombienne, Laura Huertas Millan s’attacherait à proposer une fiction expérimentale autour de l’histoire d’une femme subversive envoyée au bagne des Annamites, en Guyane. Mêlant l’art, la fiction et l’alchimie cinématographique, son œuvre vise à révéler et transcender toute la complexité des liens entre des territoires, a priori très éloignés, et interroge en profondeur les enjeux carcéraux et écologiques.

  • Alexandre Humbert

Implantation à définir

Alexandre Humbert, designer et réalisateur, écrirait et construirait des objets cinématographiques. Il questionnerait à travers son projet la façon dont toutes les formes artistiques sont représentées. à travers une démarche inédite qu’il décompose en trois phases, Alexandre Humbert proposerait un dispositif de suivi de projets sélectionnés pour créer plusieurs objets cinématographiques, dont les formats, cadrages, enjeux seront alors définis en étroite discussion avec les artistes.

I

  • International Design Expéditions
    Mathilde Bretillot,  Gala Espel, Paul Couderc,
    Mathieu Guilhaumon –  Projet porté par IDE

Site à l’étude : Ile du Gosier, Guadeloupe

Le projet Mon île est le fruit artistique du collectif International Design Expeditions, appelant à la préservation de la beauté de l’îlet du Gosier au large de la Guadeloupe. Des scénographies variées, alliant chorégraphies, design, sons et lumières, sensibiliseraient ici à sa beauté comme à sa fragilité.

  • Aurelia Ivan et Sallahdyn Khatir

Implantation à définir

Entre arts plastiques et spectacle vivant, Module Continuum est un projet de recherche et de création conçu par Aurelia Ivan et Sallahdyn Khatir. Imaginé comme une mécanique articulant un ensemble de sculptures et corps, objets et espaces, sons et fulgurances, le projet a pour sujet central l’automobile, puisant son inspiration tant dans la mythologie que dans l’univers industriel. Ces sculptures/objets seront l’expression archaïque et contemporaine d’une tentative de réinventer le rapport à la mobilité.

J

  • Ismaël Jude

Implantation à définir

Référence à Jean Genet, Sigmund Freud ou encore Félix Guattari, Psychanalyse des fleurs est pensé comme le monologue d’un personnage qu’un parfum floral saisit. Par ce choc olfactif, il pourrait entrer dans un moment de bascule significatif où un monde nouveau va s’ouvrirait à lui. Emmené par l’écrivain Ismaël Jude, ce projet littéraire comprendrait l’écriture d’un texte lors d’une résidence puis l’incarnation de ce texte par un acteur, allant de la simple lecture à voix haute devant un public à la création théâtrale.

K

  • Katia Kameli

Site à l’étude : Domaine de Rayol, Provence-Alpes-Côte d’Azur

Artiste et réalisatrice franco-algérienne, Katia Kameli proposerait Le Cantique des oiseaux, une installation sculpturale et musicale, libre interprétation du conte du poète persan Farîd od-dîn’ Attar, emblématique du soufisme fondé sur la sagesse universelle. Installée dans un jardin méditerranéen ouvert vers l’Orient, l’œuvre poétique narrerait une épopée mystique, une quête de vérité et d’identité, portée par trente oiseaux personnifiant différents traits humains.

  • Aram Kebabdjian, Stéfane Perraud

Site à l’étude : Vallée de la Vézère, Dordogne, Nouvelle-Aquitaine

Conjuguant fiction et documents, art et sciences, textes littéraires et installations sculpturales, Hystérésia a été pensé par le plasticien Stéfane Perraud et l’écrivain Aram Kebabdjian dans le décor d’une caverne préhistorique de la vallée de la Vézère. Les artistes souhaiteraient mettre en scène une archéologie documentée et sensible du ciel et des technologies qui s’y rapportent, donnant à entendre, à voir et à lire les signaux de satellites morts, encore en orbite autour de la terre. Le spectateur serait donc invité à se projeter dans l’histoire lointaine en se confrontant aux avancées du savoir-faire contemporain.

  • Charlotte Khouri

Sites à l’étude : Institutions européennes à Strasbourg, siège d’ARTE, siège de France 3 Alsace

Prenant pour modèle les bâtiments abritant les grandes institutions européennes de Strasbourg, ainsi que les sièges des chaînes de télévision Arte et France 3 Alsace, Charlotte Khouri souhaiterait déconstruire l’enveloppe comme la perception amplifiée et écrasante de l’architecture et des médias. Au lieu de magnifier, unifier, agrandir, l’artiste performeuse entendrait réduire, multiplier, miniaturiser ces sujets de pouvoir en les « objectifiant » et en les « fonctionnalisant », à travers la conception d’une collection de monuments « à reproduire » et d’une vidéo dans laquelle elle « réduirait à l’infime le spectacle du pouvoir ».

  • Kolectif 13 - Annabel Guérédrat, Jean-Félix Zaïre, Jean-Hugues Miredin, Laurent Troudart, Lindi Calligari, Marlène Myrtil, Rita Ravier et Véronique Defranoux

Sites à l’étude : Centre culturel Tanganem, ancienne habitation Gradis, Centre culturel, Domaine de Fonds Saint-Jacques à Sainte-Marie, Le Tombolo de Sainte-Marie, Les Ruines du théâtre, la Maison du génie, la Maison Coloniale de Santé à Saint-Pierre, Martinique

Constitué lors du premier confinement en 2020, le Kolectif 13 se dédie au développement et à la reconnaissance de la danse sur le territoire de la Martinique et à l’international. Le projet Tiers lieu chorégraphique, une écologie de la danse sur l’archipel caribéen serait ainsi conçu pour matérialiser une approche valorisant le partage, l’émergence de pensées, d’écritures et de mouvements contemporains en itinérance sur l’espace patrimonial caribéen. Kolectif13 a pour but d’œuvrer à des actions et des réflexions écologiques, à la connexion aux coutumes et à l’exploration des matières.

L

  • L’Assemblée des noues, Chloé Adelheim, Nora Duprat, Charlène Guillaume, Louise Raguet, Paul Appert, Didier Bodelot

Sites à l’étude : Rivages du Finistère sud, Bretagne

L’Assemblée des noues est un collectif multi­disciplinaire de création qui se propose d’apporter par les arts appliqués des réponses aux enjeux contemporains des transitions écologiques et sociales. Avec Curieuse assemblée du littoral, le collectif propose des ateliers d’observation et de création transdisciplinaires en vue d’une exposition collective itinérante dans le Finistère Sud. Comment nos perceptions influent-elles notre manière d’habiter, d’entretenir et d’aménager le littoral ? De voir les formes de vie qui le peuplent ? Telles sont les questions que le collectif tenterait ainsi d’élucider, à travers cette démarche artistique et scientifique.

  • L’Instant Donné, Pierre-Yves Macé

Site à l’étude : Hôtel Le Belvédère du Rayon Vert, Cerbère, Occitanie

L’instant Donné est un ensemble instrumental engagé et au fonctionnement collégial quand Pierre-Yves Macé est compositeur. Ensemble, ils proposent Variations Belvédère, une composition musicale et une installation sonore spécialement conçues pour un hôtel iconique d’une petite ville frontalière entre France et Espagne. L’édifice est resté dans son jus Art Déco des années 1930, car vite tombé en désuétude à la faveur de la Seconde Guerre Mondiale et de la modernisation d’après-guerre. Cette désuétude figée se fondant en nostalgie, est motrice de création pour le tandem, qui souhaite faire voyager les visiteurs auditeurs dans de multiples strates temporelles.

  • L’Organisation

Implantation à définir

Atelier de création pluridisciplinaire créé par Elodie Segui, L’Organisation travaille essentiellement dans les milieux scolaires et psychiatriques. Cuisine botanique permet de faire interagir la botanique et l’écologie d’un lieu. Cette installation plastique inviterait ainsi le public à la rencontre des plantes comestibles, visant à faire le lien entre un monument et ses ressources botaniques grâce aux variétés d’herbes qu’offrent la région et la saison.

  • Collectif La Box - Anne Fontaine, Yohann Quëland de Saint-Pern

Implantation à définir

Pour MOMENT[S] MONUMENT[S], les artistes rassemblés en un collectif souhaiteraient faire du sud sauvage de l’île de la Réunion leur terrain où se déploieraient leurs efforts pour rendre compte de l’écho du vivant. Au travers de leurs trois laboratoires De base, Paroles-paroles et Cueillir, le collectif enregistrerait des sons de la terre ou bien ferait un herbier pour retranscrire la respiration de la terre comme un langage sensible et intuitif.

  • Compagnie la Mangrove

Site à l’étude : Pointe de Vieux Fort, Guadeloupe

Delphine Cammal et Hubert Petit-Phar sont les chorégraphes de la Compagnie Mangrove et abordent des sujets relatifs à la résilience, l’identité, les flux et la mémoire. Ils aspireraient à réunir des artistes aux influences multiples autour d’une performance explorant la créolité, mêlant musique, danse et lecture sur un site historique et balnéaire.

  • Thibault Lac

Site à l’étude : Château d’If, Provence-Alpes-Côte d’Azur

Le projet du chorégraphe Thibault Lac, qui s’installerait à Marseille, est une performance placée sous le signe de tous les possibles. Les danseurs pourraient tenter d’y créer un espace-temps contemplatif où les participants pourraient rêver et penser ensemble. La performance serait documentée et travaillée spécifiquement pour exister sous la forme d’un court objet vidéo.

  • Lafawndah

Implantation à définir

Reconstituer une nouvelle carte musicale du monde, tel est le travail de Lafawndah. Opéra contemporain, La descente d’Inanna raconte un drame familial, autour de deux déesses également sœurs. Récit utopique sur les origines des hommes et de leur relation à la nature, ce projet proposerait une mise en scène immersive en cinq actes, faisant appel aux talents de divers artistes. Le partage du pouvoir, les relations humaines, la nature ainsi que l’autodétermination des femmes composent le projet de ce poème épique.

  • Simone Lagrand

Sites à l’étude : Mangroves de Belfond, Forêt marécageuse du Galion, Baie de Génipa, Martinique

Avec son projet de parolothèque, la poétesse Simone Lagrand explore la manière dont une langue porte une vision du monde. à travers une collecte d’enregistrements, son projet permettrait de plonger dans la richesse du créole martiniquais, en faisant dialoguer divers sites du Conservatoire du littoral.

  • Nino Laisné

Site à l’étude : Monastère de Saorge, Provence-Alpes-Côte d’Azur        

Nino Laisné est un artiste, compositeur, musicien. Son projet, au monastère de Saorge, prendrait la forme d’une installation musicale réagissant à la lumière, accompagnant les premiers et les derniers rayons du soleil. Il souhaiterait ainsi adapter le texte «Fioretti de Saint-François d’Assise», en composant des polyphonies, avec cinq interprètes exclusivement masculins, et évoquant l’état hybride des homme-oiseaux et leur chant enivrant.

  • Nancy Lamontagne

Site à l’étude : Digue et Marais de Beaussais, Bretagne

Imaginé par la plasticienne Nancy Lamontagne, le projet À l’abri dans la marée vise à aborder la nécessaire « reconstruction » et préservation du marais de Beaussais, en Bretagne, impacté en 2020 par les grandes marées lors de l’effondrement d’une de ses digues. In situ, l’artiste transformerait la forme du mur-digue en pont par une série d’éléments en forme de vague couchés au sol, symbole de réconciliation, d’avenir et d’ouverture à ce qui constitue un équilibre fragile.

  • Lamozé (alias Julien Chirol) - Collectif Music Unit

Site à l’étude : Mégalithique de Carnac, Bretagne

À proximité du site de Carnac, L’infini(e) limite rendrait un hommage interactif aux premiers créateurs de mégalithes ainsi qu’aux marins qui exportèrent cette culture architecturale et rituélique. Reproduisant la disposition de Stonehenge en Angleterre, les neuf metaloniths (mégalithes en métal), érigés par l’artiste Lamozé proposeraient aux visiteurs placés à l’intérieur de l’installation une expérience sonore immersive via un système de diffusion audio 3D, tel un méta-instrument.

  • Mathieu Larnaudie

Implantation à définir

Romancier, Mathieu Larnaudie s’interroge sur les représentations du pouvoir de ceux qui le détiennent, mais surtout des courants idéologiques forts qui parcourent notre époque. Trash Vortex désigne le nom de ce projet de roman mais aussi les grandes plaques de déchets qui stagnent au milieu des océans. Métaphore de notre monde de flux et de réseaux, de phénomènes à la fois distincts et interconnectés, la galerie de personnages qu’il entend dessiner parcourrait la planète à travers une narration circulaire embrassant des réalités a priori éloignées.

  • Amalia Laurent

Site à l’étude : Sainte-Chapelle de Paris, Ile-de-France

La discipline de prédilection d’Amalia Laurent
est le spectacle vivant qui met en valeur les arts indonésiens. Dans ce projet, Amalia Laurent proposerait de lier la matière à l’invisible, de révéler les dispositifs autour du virtuel en travaillant en écho avec l’architecture et en mettant en application sa technique de prédilection : la teinture sur tissu. Elle concevrait par ailleurs une installation pour accueillir une performance inspirée de la culture indonésienne.

  • Arthur Lavandier

Implantation à définir

Arthur Lavandier propose de mettre en musique le somptueux et poétique texte d’Etel Adnan, Maria Medici. Cette courte pièce de théâtre met en scène la vie sombre et tragique de la reine et de sa dame de compagnie Leonora Galigaï et dépeint par la simple musicalité des mots l’absurdité du pouvoir absolu. à partir de ce récit qui l’a inspiré, Arthur Lavandier entendrait ici secouer l’un des genres les plus anciens de la culture occidentale.

  • Laura Laventure

Implantation à définir

Psychologue clinicienne, psychothérapeute et anthropologue sociale, Laura Laventure, entremêle l’art et la psychologie dans un projet qui explore l’histoire des Caraïbes et de ses habitants. Elle souhaite inviter des artistes martiniquais à partager leurs œuvres à partir desquelles des professionnels issus de l’histoire de l’art, de la psychologie et psychiatre, du design
et de la photographie réaliseraient un essai qui serait source d’inspiration d’une bande-dessinée.

  • Benjamin Lazar

Implantation à définir

Benjamin Lazar, comédien et metteur en scène, propose le projet d’écriture collective Entremonde. Véritable mise en lumière du passage entre imagination et réalité, le projet reposerait sur la mise en place, sur un site donné, d’ateliers d’écriture collective en se servant du son binaural, c’est-à-dire reproduisant la perception sonore naturelle humaine. Pourraient s’y mêler amateurs et professionnels, autour de la littérature, du théâtre et de la création sonore.

  • Florence Lazar

Site à l’étude : Anse Bellay, Martinique

Basé sur la découverte en Martinique d’un cimetière d’esclaves de la période coloniale et de vestiges d’inhumations précolombiennes exhumés par le cyclone Dean, le projet de film de la photographe et documentariste Florence Lazar fait entrer en résonnance les enseignements anthropologiques et les problématiques climatiques de notre temps. Partant de cette résurgence comme un retour à l’Histoire, Entre terres est le théâtre de convergences des luttes anti-coloniales, de la critique de l’exploitation des hommes
et des ressources naturelles et des résistances
à la fois humaines et écologiques.

  • Le Balcon

Implantation à définir

Le collectif artistique Le Balcon mêle musique, phénomènes acoustiques et art multimédia dans son opéra Revelo inspiré du texte de l’apocalypse de Saint-Jean. Par ses différents tableaux, comme autant d’étapes – possiblement autonomes-
d’un récit non-linéaire, Revelo renouvelle le genre de l’opéra. C’est ainsi que ce dernier s’adapterait à la structure et au format qui l’accueillerait.

  • Le principe d’incertitude / Liz Santoro & Pierre Godard

Site à l’étude : Château d’Angers, Pays de la Loire

Liz Santoro est chorégraphe et danseuse, Pierre Godard est un ancien analyste quantitatif dans la finance et recherche désormais des formes performatives mettant en jeu le mouvement et le texte. Au sein de leur compagnie Le principe d’incertitude, ils offrent Contrepoints, à savoir des outils d’intelligence artificielle pour créer des écarts et des invitations émancipatrices
afin de conjuguer la menace dystopique (notamment les algorithmes œuvrant à influencer nos comportements via des interfaces addictives). Le lieu de mise en œuvre du projet est ironiquement empreint de la légendaire douceur angevine : une pièce chorégraphique dans les jardins à partir des éléments structurels de la tapisserie de l’Apocalypse. Des textes sont générés par un algorithme à partir des images de la tenture et une application de réalité augmentée offre une nouvelle expérience de l’œuvre… nos certitudes sont remises en cause !

  • Anne Le Troter

Implantation à définir

Artiste sonore, plasticienne et performeuse,
Anne Le Troter explore les ressorts de la voix comme force de travail dans la société capitaliste. Elle souhaiterait ici créer des performances dans lesquelles un extrait de l’histoire de la médecine occidentale pourrait être rejoué, au sein des lieux qui l’ont développée (abbayes et monastères). Son objectif est de réactiver l’histoire de ces lieux, aidé par des vêtements sonores, des outils aux gestes et à l’archive sonores, en alliant langage et mouvement. L’artiste souhaite notamment investiguer cette oralité car elle a conditionné une meilleure acceptation des hôpitaux au Moyen-Âge. Cette médecine dite culturelle proposant des mots et des paroles pour soigner les malades, envisagerait aussi la danse comme espace thérapeutique à part entière.

  • Collectif Les Plans du Pélican
    Fabien Clouette et Jeremie Brugidou

Site à l’étude : Ancien Sémaphore de l’île Besnard, Bretagne

Fabien Clouette, écrivain et cinéaste, et Jeremie Brugidou, artiste-chercheur, cinéaste et écrivain font revivre sous les yeux des spectateurs le sémaphore de l’île Besnard, à l’est de Saint-Malo, à travers un film et des textes hybrides. Réalisé, monté et diffusé en direct sur grand écran extérieur, le film met en scène des guetteurs fictifs embarqués au cœur d’une enquête sur une disparition mystérieuse, sur fond de problématique de montée des eaux. Entre réel et fiction, l’œuvre invite à l’observation maritime, la rencontre et la réflexion autour de la fragilité du littoral.

  • Lucas Leglise

Implantation à définir

Lucas Leglise se proposerait de réaliser une série de photographies noir et blanc autour du renouveau de l’exploitation des algues dans le Finistère et sur les îles d’Iroise. Elles seraient développées avec un révélateur photographique fabriqué à partir des algues de la région. Le projet voudrait montrer à la fois l’intérêt de l’algoculture et la beauté des paysages de la région du Finistère.

  • Anouk Lejczyk

Site à l’étude: Forêts de Bretagne, du Grand-Est et de Mayotte

Autrice, vidéaste et chercheuse, Anouk Lejczyk s’intéresse aux relations entre les êtres humains et leur milieu naturel, notamment les forêts. Entre essai, récit et poésie, Nouvelles sylves est un projet d’écriture individuel et participatif, documentaire et fictionnel qui aborde le lieu par l’écriture. Dans l’œuvre, l’écriture concourrait, au même titre que la sylviculture, au développement des forêts. A l’image d’un arbre, foisonnant et arborescent, ce projet s’articule autour de forêts métropolitaines et mahoraises.

  • Laurianne Lemasson

Implantation à définir

Par son enquête en Nouvelle-Calédonie, Laurianne Lemasson prolongerait son expérience et sa passion pour l’ethnomusicologie. C’est sur « le Caillou » qu’elle mènerait ses recherches sur les rapports qu’entretiennent Kanaks et Caldoches avec les sons de la nature, de leur nature.

  • Maxime Leothaud et Octave de Gaulle

Implantation à définir

Maxime Leothaud est professeur de philosophie et auteur, Octave de Gaulle est designer et expert dans le design pour l’espace, en apesanteur. Ils concourent ici ensemble autour de la formation de « l’homo spatialis », en souhaitant présenter une exposition comprenant les principaux visuels des dispositifs spatiaux à venir (objets domotiques, plans d’habitats réduits, schéma de capsules…), et tenir un cycle de conférences données par les principaux penseurs de l’activité spatiale de l’homme. L’idée prendrait la forme d’un salon coanimé par le tandem, ouvert au public et donnant lieu à la trop rare rencontre entre penseurs de la colonisation spatiale et créateurs d’imaginaires futuristes.

  • Paul Lepetit & Yasmina Tayoub

Site à l’étude : Estuaire de l’Orne, Normandie

L’artiste plasticien Paul Lepetit, et la danseuse et chorégraphe Yasmina Tayoub, se proposent d’installer une sculpture accompagnée de pièces chorégraphiques et sonores, de costumes et de textes proches du littoral. Ce projet questionne le corps, et le langage, de la rêverie à la réalité. L’œuvre ferait également l’objet d’une captation faisant la part belle à la nature. « Car là où commence la mer, finit la terre, le palpable, le raisonnable ouvrant une porte vers l’immensité du reste du monde ».

  • Anne Leroy

Implantation à définir

Photographe, Anne Leroy s’inscrit avant tout dans la pratique documentaire, avec un tropisme affirmé pour les sciences sociales. Elle souhaite mettre à profit cette double influence pour comprendre et faire figurer l’agriculture aujourd’hui, et pour mieux penser celle de demain. Le projet se déploierait autour d’un ensemble d’œuvres qui porteront sur les bouleversements que connaissent les producteurs français. Il serait réalisé à partir d’une enquête de terrain dans une région agricole de l’Est de la France. L’objectif serait notamment de rendre compte de la complexité de la réalité, en dépassant les représentations stéréotypées. Il se composerait principalement de photographies, qui s’hybrideront avec d’autres formes – écrit, son, vidéo. L’ensemble serait présenté dans un livre et une exposition, tous deux diffusés lors de conférences/débats.

  • Léo Lérus / Association ZIMAREL

Site à l’étude : Gros Morne - Grande Anse, Guadeloupe

Danseur et chorégraphe, Léo Lérus souhaite se concentrer sur la symbiose entre le danseur et son environnement musical et naturel.
Dans ce projet engagé, il est question de « climax » et de l’équilibre si urgent à trouver, pour créer avec la nature tout en la protégeant. Allier utilisation et préservation résonne comme un mantra de l’œuvre. Aussi, deux formats de représentations seraient proposés : l’un au cœur de la nature et l’autre au sein de salles de spectacles, proposant ainsi en un miroir dynamique, un message d’espoir pour l’un et/ou d’urgence pour l’autre.

  • Les Percussions de Strasbourg

Implantation à définir

Du duo à l’octuor, de l’acoustique à l’électronique, du récital au théâtre musical, Les Percussions de Strasbourg font partie des ambassadeurs de la création musicale, alternant commandes de nouvelles œuvres et pièces phare du XXe siècle, revisitées via une pluralité d’expressions scéniques. En collaboration avec le compositeur danois Simon Steen Andersen, leur prochain spectacle aborderait une pièce de Karlheinz Stockhausen, Musik Im Bauch, dans une démarche décomplexée, low-tech et déconstructiviste.

  • Grégoire Lorieux, L’itinéraire

Site à l’étude : Massif de la Forêt d’Orient, Grand-Est

L’itinéraire, collectif de création musicale fondé en 1973, a pensé ici, un événement d’envergure mêlant ateliers participatifs et spectacles en continu, sur les rivages du lac du Temple, au cœur du parc naturel régional de la Forêt d’Orient (Aube). Avec un regard poétique et conscient sur l’environnement, les artistes d’ « ici » – un compositeur, une compositrice et une plasticienne – souhaitent célébrer la richesse de la vie sauvage et interroger notre rapport à la nature.

  • Mathieu Lorry-Dupuy

Implantation à définir

Scénographe, Mathieu Lorry-Dupuy travaille
à la fois dans le théâtre, l’opéra et la danse contemporaine. Son projet s’inspire librement du roman d’Adolfo Bioy Casares, L’invention de Morel, pour imaginer, à Belle-Ile-en-Mer, une installation réalisée en «sel aggloméré». En jouant avec les perceptions et les matières, ce paysage abstrait serait un espace de rencontre, d’écoute et de rêverie, proposant une réflexion autour de la métamorphose et de l’impermanence.

  • Low Jack

Site à l’étude : Finistère, Bretagne

Dans Agressions écologiques en pays Breton, Philippe Hallais, dit Low Jack, achèverait son travail éditorial et musical autour de la naissance d’une conscience éco-critique en Bretagne. Collectant les tracts et les sons remettant en cause le discours dominant de l’Anthropocène, l’artiste envisagerait une performance in situ dans le Finistère, là où finit la terre des hommes.

  • Melody Lu

Implantation à définir

Graveuse, Melody Lu travaille dans des cimetières, qu’elle conçoit comme sources d’un dernier souffle et d’inspiration de sa production artistique. Par leur fonction, les cimetières nourrissent la réflexion sur l’espace que les vivants attribuent à leurs morts.
Ce projet érigerait les nouvelles technologies comme nouveau lieu de mémoire, à travers une vidéo 3D de tombes et monuments commémoratifs. Monde interstitiel, où spectateur et mémoire vont à la rencontre l’un de l’autre, cet espace dynamique, conçu sur le modèle des réseaux sociaux, propose des conversations écrites mais aussi des expériences sonores.

  • Amélie Lucas-Gary

Site à l’étude : Belle-Île-en-Mer, Bretagne

Ecrivain, Amélie Lucas-Gary imagine un Odieux guide, dédié aux lieux historiques appartenant à notre patrimoine, restés identiques depuis des centaines voire des milliers d’années. Il s’agirait ainsi de leur offrir une nouvelle dimension, tour à tour drôle tragique ou poétique, et d’articuler la géographie du lieu, son histoire et celles des individus. Odieux guide pourrait être édité sous forme de livret, performé à certaines occasions, ou encore diffusé par l’intermédiaire d’un audio-guide.

  • Ingrid Luche

Site à l’étude : Hauts-de-France

Ingrid Luche, artiste plasticienne, met en scène deux portes, objets qui nous connecteraient à deux mondes, deux espaces mais qui serait aussi un marqueur spatial ancré dans un point géographique défini. Ainsi, Ingrid Luche proposerait de mettre en place deux portes sur l’étendue d’un parc de la baie de Somme et l’autre à proximité d’un site historique, toutes les deux ouvertes et éloignées de plusieurs mètres qui symboliseraient alors la connexion entre deux espace-temps liés à l’exploitation humaine terrestre et la nature avec l’horizon de la mer.

  • Emma Lutz

Site à l’étude: Centre International d’Art Verrier, Meisenthal, Grand-Est

Designeuse, Emma Lutz puise son inspiration dans sa région d’origine, la Lorraine, avec la volonté de participer à la préservation du savoir-faire verrier lorrain. Son projet aurait pour genèse le Centre International d’Art Verrier de Meisenthal. Elle souhaiterait rendre hommage à ce lieu, en lien avec les acteurs de la moulothèque, en concevant des objets à partir des milliers de moules gardant l’empreinte des créateurs contemporains qui s’en sont servis.

M

  • Ola Maciejewska, Guillaume Jouin et Amélie-Anne Chapelain (Structure CAMP)

Site à l’étude : Marais de Pen Mané – Locmiquélic, Bretagne

Ola Maciejewska, danseuse et chorégraphe, Guillaume Jouin, architecte et Amélie-Anne Chapelain, productrice artistique, projettent d’investir un camping municipal à proximité immédiate d’une réserve naturelle du sud de la Bretagne afin d’y créer un campement pour littoral provisoire et collectif dédié à l’art et la nature environnante. Architectural et chorégraphique, le programme vise une cohabitation douce avec la faune du site, une réflexion sur « le conservatoire du vivant » et des rencontres entre danseurs, scientifiques et naturalistes.

  • Erwan Mahéo

Site à l’étude: Bretagne

Le projet La Sirène, développé par Erwan Mahéo, raconterait l’histoire de l’ancienne sirène d’une île au large des côtes bretonnes, qui signalait autrefois aux bateaux la présence des récifs jusqu’à sa mise hors service en 1987. L’artiste voudrait aujourd’hui réactiver cet espace vacant en laboratoire dédié à la création et à la diffusion d’œuvres sonores, où seraient invités artistes et chercheurs (musicologues) pour réanimer sa mémoire et sa dimension artistique à travers des projets spécifiques.

  • MAN.GUE COLETIVO - Fabiana Ex-Souza, João Vieira Torres, Calixto José RAMOS NETO 

Implantation à définir

Artiste et chercheuse afrobrésilienne, Fabiana Ex-Souza est une artiste qui allie performances, vidéo, installations, photographie, et qui utilise les matières végétales. Le Radeau, projet qui vise à réinventer de nouvelles possibilités utopiques, serait dédié au partage de savoirs locaux et de ressources transdisciplinaires. Il pourrait accueillir des spectacles, performances, conférences et autres projets collaboratifs.

  • Clémence Mathieu et Jean-Alfredo Albert

Implantation à définir

Clémence Mathieu est paysagiste et designeuse, Jean-Alfredo Albert est paysagiste et artiste auteur. Ils s’associent pour créer un livre d’images et de textes sur des mondes passés, présents et nouveaux, en se focalisant sur les fictions paysagères des territoires de l’eau (littoraux français). Ce genre nouveau est le récit d’un paysage qui mettrait en scène humains et non-humains, et tenterait de dire le monde autrement en révélant d’autres formes d’attachement à notre environnement (géologique, climatique, historique. Le rendu, en écrit et en dessin, proposerait également des récits prospectifs de paysages futurs souhaitables.

  • Mélanie Matranga

Site à l’étude : Château d’If, Provence-Alpes-Côte d’Azur

Artiste plasticienne, Mélanie Matranga choisirait le château d’If, site parmi les plus visités de Marseille, comme écrin à sa performance. L’installation d’une chambre au cœur de l’ancienne prison pour y enregistrer différents entretiens avec des personnalités choisies, des personnes ayant « construit » la France tout en venant d’ailleurs constituerait le fondement de son projet. Dans la capitale phocéenne, cette réflexion sur un « nouveau monde » s’enracinerait au milieu de la mer où la parole serait symboliquement libérée.

  • François Meïmoun

Site à l’étude : Chateau d’Angers, Pays de la Loire

Par son concerto pour piano qu’interprètera l’Orchestre National des Pays de la Loire et la pianiste Vanessa Wagner, François Meïmoun souhaiterait interroger la douceur angevine. Les notes de musique joueraient ainsi comme les fils des tapisseries de l’Apocalypse et du Chant du Monde.

  • Garush Melkonyan

Implantation à définir

Artiste plasticien, Garush Melkonyan revient sur l’envoi de la NASA, en 1977, de deux sondes dans l’espace pour étudier Jupiter, Saturne et le système solaire. Sont également envoyés images, sons et bruits censés rendre compte de la civilisation humaine à des éventuels êtres extra-terrestres qui pourraient les intercepter. L’artiste souhaiterait d’abord analyser les enjeux éthiques, anthropologiques, philosophiques du projet autour de la question de la représentation idéalisée de l’Homme. Ainsi, il proposerait de créer une installation vidéo composée de sculptures inspirées de la documentation de The Voyager et de projection de performances sur des écrans présents sur les sculptures.

  • Florent Meng

Site à l’étude: Mont-Blanc, Auvergne-Rhône-Alpes

Sur le toit de l’Europe, le vidéaste Florent Meng prévoirait que son film Les sentiers analogues navigue entre documentaire et fiction. Conscients de la fragilité de l’écosystème de la haute-montagne, des acteurs du tourisme saboteraient leur activité pour préserver le sommet du Mont-Blanc de ses colons humains. Le film mettrait ainsi à l’honneur des jeunes en formation pour être guides de montagne, pris entre leur passion de transmission et sa massification destructrice.

  • Juliette Minchin

Implantation à définir

Juliette Minchin fusionnerait ici les disciplines artistiques dans l’objectif de proposer une réflexion sur le monde spirituel et cérémonial à travers un parcours immersif composé d’installations, de sculptures et de performances qui recréeraient des formes d’autels cérémoniels faits de cire, d’acier et de céramique au sein d’un site chargé d’histoire.

  • Sabine Mirlesse

Site à l’étude : le volcan du Puy-de-Dôme, Auvergne-Rhône-Alpes

Reliant les arts visuels et la géologie, Sabine Mirlesse souhaite travailler sur l’intériorité des paysages et ce qu’on en perçoit. Son projet, construit sur le modèle d’un volcan, combine photographies et sculptures éphémères, qui s’érigent puis disparaissent à l’arrivée du printemps. Se référant au dieu Mercure, Mercurial Boundaries, œuvre mystique et spirituelle, proposerait ainsi de faire l’expérience transcendantale et météorologique du temps par l’ascension de la surface de la terre vers les cieux.

  • Elsa Molinard, Antoine Gouachon, Giacomo Monari

Site à l’étude: Les Agriates, Corse

C’est en Corse, dans le désert des Agriates, qu’Elsa Molinard, Antoine Gouachon et Giacomo Monari situent leur œuvre de designers en revisitant le « pagliaghju », cabane en paille de berger typique du paysage de l’île. Fondant leur projet sur une occasion de revisiter le passé, de l’agro-pastoralisme en Corse, les designers restaureraient des pagliaghji, abris de pierre sèche, repères de calme, d’Histoire et de relation renouvelée avec la nature sauvage.

  • Lucas Monjo

Implantation à définir

Mêlant comédie horrifique et romance, invasion d’aliens et références à la pop culture, David & Jonathan serait un court métrage réalisé par Lucas Monjo, qui y aborderait les questions liées à l’identité, à l’apparence et au désir. Histoire d’amour dysfonctionnelle bourrée d’effets spéciaux, de créatures oniriques et d’énergie, l’œuvre tendra à raconter très librement la manière dont le protagoniste surmonte l’adversité et ses tumultes intérieurs pour atteindre ce qu’il désire.

  • Collectif Mots voyageurs

Implantation à définir

Initié par Malte Martin et de formation éclectique, le collectif Mots voyageurs se concentre sur la notion de commun et de territoire. Voyage poétique, linguistique et graphique, célébrant le métissage de la langue française, Ville-monde souhaiterait ainsi révéler les possibles et transmettre la richesse de chacun sur des territoires d’accueil, autant qu’initier un dialogue avec d’autres créateurs, linguistes, sociologues ou pédagogues.

  • Tuncay Mükerrem

Implantation à définir

Artiste et biologiste, Tuncay Mükerrem raconte des histoires de transformation et nous parle du temps, d’écologie et d’identité à travers des blogs mettant en scène la routine du quotidien. Ce projet conçu en docu-fiction se concentrerait sur celle du littoral et de ses espèces afin de sensibiliser sur ce que réchauffement climatique et catastrophes naturelles produisent sur ces lieux et êtres vivants. Pour ce faire, en collaboration avec Le Collective Spécimen(s), ce projet plurimédia proposerait également des outils de médiation.

  • Pierre Murot

Implantation à définir

Pierre Murot, diplômé en design et arts appliqués à l’ENSCI – Les Ateliers (Paris), veut faire de son projet une exploration des possibilités de la terre cuite, à partir d’argile extraite localement et travaillée en circuit court, comme une rémanence des temps anciens. Il expérimenterait en particulier le procédé d’extrusion semi-artisanale de l’argile pour la production d’objets en terre cuite. A travers cette technique, il revisiterait la transmission traditionnelle des savoirs. Ses propositions seraient exposées sur des terres d’argile, dans différents lieux du Centre des Monuments nationaux et du Conservatoire du littoral.

N

  • NACH

Implantation à définir

La chorégraphe et interprète Anne-Marie Van, dite NACH, est issue du mouvement KRUMP. Avec le projet I.D.iffraction, elle part de la notion de diffraction, mêlant les ondes dans une installation où se déploient sons, images et corps dansants.

  • New-Territories et Emanuele Coccia

Implantation à définir

Emanuele Coccia est philosophe et écrivain, Francois Roche est architecte, représenté-e par S/he via le collectif New-Territories. Ils escomptent emmener le public dans une « caverne des mémoires à-venir » pour leur présenter un retro-futur archéologique, qui nous regarde nous débattre dans le fatras de l’’’ici et maintenant’’, d’un ailleurs temporel. Les espèces auront muté, dont l’humain, à la fois vulnérable, technoïde et végétale, lui-même chrysalide et chimère darwinienne ! Le dispositif serait suggestif (images neuronales, paréidolie, holographies…), littéraire (phono-idéographique, chuchotements aux langages polyphoniques…) et caverneux, alimentant nos peurs et nos lignes de fuites, comme autant d’échappées belles.

  • Clivia Nobili

Implantation à définir

Clivia Nobili est une modiste sensible à l’influence des vêtements de travail dans le vestiaire domestique. Elle compterait avec Mondes nouveaux réintroduire en France la fabrication d’un tissu bleu utilisé dans ses collections, le fameux « bleu de travail », actuellement produit au Pakistan. Son objectif serait de développer une production nordiste au travers de la frontière franco-belge – autrefois haut-lieu des tissages, pour remettre (et reprendre) la main sur la traçabilité des produits, pérenniser les savoir-faire et participer à la revitalisation des territoires ruraux.

  • Collectif nu/thing,
    Andrea Sarto, Daniele Ghisi, Eric Maestri, Andrea Agostini

Site à l’étude : espace de Projection-Ircam, Île-de-France

Ce collectif est un groupe de compositeurs actifs en France et en Italie. Il collabore avec le Studio ExperienceS et Philippe Morel, architecte et théoricien, autour du projet Polytope 2022. Cette proposition s’appuie sur le visionnaire Polytope de Cluny de l’artiste Iannis Xenakis, réalisé en 1971, qui proposa alors une œuvre combinant architecture, musique, science et arts savant et populaire. La version 2022 sera mise au service de la fabrication d’un monde nouveau. Les deux réalisations complémentaires se composeraient d’un dispositif indoor, électronique, permettant à la jeune génération de découvrir de  açon critique la reconstitution de l’œuvre de Xenakis, et d’un Pavillon-polytope outdoor inédit et sonore.

O

  • Stephen O’Malley

Sites à l’étude : alignements de Carnac, Cairn de Barnenez, Bretagne ; site archéo­logique et musée d’Ensérune, Occitanie, site archéologique de Glanum, Provence Alpes-Côte d’Azur, grottes de la Vallée de la Vézère, Nouvelle-Aquitaine

Stephen O’Malley est un musicien, compositeur, producteur et artiste visuel. Passionné d’archéologie, avant de déterminer l’échelle de son projet global, il souhaiterait explorer plusieurs sites dont les alignements bretons de Carnac ou encore le site archéologique et musée d’Ensérune dans l’Hérault. De ces explorations, l’œuvre pourrait aller de la composition d’une performance solo jusqu’à la création d’une installation sonore et visuelle, en passant par la réalisation d’un film ou la commande d’une série d’œuvres musicales et de concerts.

  • Marc Alexandre Oho Bambe

Site à l’étude : Monastère de Saorge, Provence-Alpes-Côte d’Azur

Poète, slameur et romancier, Marc Alexandre Oho Bambe dit Capitaine Alexandre chante les possibles, le don de soi, l’amour, la révolte et la quête de l’humain. Dans Mondes créoles, les chants de toutes les cultures et les voix s’entremêlent, comme pour nous rappeler que nous sommes les mêmes, souriant et pleurant dans la même langue. Cet opéra Slam baroque inviterait à faire cœur et corps, cause commune pour sortir des méandres de cette époque quelque peu opaque.

  • OKZK, Eloi Jacquelin, Nelson Chouissa

Implantation à définir

Le binôme OKZK questionne notre rapport au lieu, qu’il soit expérimental ou fictionnel, dans une approche mêlant récit et road trip périurbain. Narrative et interactive, l’installation traiterait de l’existence de projets urbains fantômes, des constructions immobilières et de leur abandon. Projections, sculptures 3D et images témoignent de l’empreinte humaine et sert d’ancrage dans le réel. Call of a bright future emmènerait dès lors le visiteur dans une ville où même la ruine est automatisée, prévue dès le projet de construction.

  • François Olislaeger

Implantation à définir

François Olislaeger est dessinateur de presse et auteur de bandes dessinées. Son projet vise à concevoir et à réaliser un ensemble de dessins pour en faire ensuite des vitraux. Il développerait une Histoire Naturelle en utilisant la narration graphique propre à la bande dessinée, livrant ainsi une fable écologique au travers d’une déambulation de deux personnages issus d’Ecolila, son dernier ouvrage. Il s’inscrirait dans une logique de transmission, en l’occurrence d’un père à sa fille, et par cette démarche publique à un échelon sociétal.

  • Qudus Onikeku / Yk Projects

Implantation à définir

Danseur, acrobate et chorégraphe majeur de sa génération, le nigérian Qudus Onikeku dirige sa compagnie Yk Projects entre Lagos et Lyon. Il propose ici un processus créatif innovant, Out of this world, adressé aux jeunes artistes « inadaptés » et « inclassables ». Concrètement, une série d’ateliers et de laboratoires avec de jeunes artistes partout sur le territoire métropolitain et les territoires ultra-marins éclaireraient et exploreraient en dansant les recherches de l’artiste sur la norme et ses marges, de la diversité à l’altérité, et leurs rapports, entre équité et inclusion.

  • Studio Outters&Sanchez

Site à l’étude : Centre d’art contemporain Les Abattoirs, Occitanie

Le studio est formé d’un jeune duo composé de Paul Outters et Robin Sanchez, deux designers en recherche d’équilibre et d’économie dans leurs propositions mobilières et spatiales, notamment via le choix des matières et des moyens de production. Pour eux, Mondes nouveaux est synonyme d’ouverture sur le local, en ces temps de limitations des ressources et de remise en question des échanges trop carbonés. Leur projet serait donc localisé à Toulouse et compte prendre la forme de workshops participatifs. L’objectif : proposer des séries d’objets et mobiliers matérialisant la rencontre et la collaboration entre entreprises artisanales, designers et grand public. À noter l’emploi de la brique toulousaine en priorité ainsi que les matériaux secondaires. Derrière l’ambition de production durable, leur action vise à sensibiliser le public à l’intérêt de la production et de la consommation localisées, ainsi qu’à susciter des vocations.

 

P

  • Laurent PERNOT

Implantation à définir

Laurent Pernot imagine une série d’interventions dans l’espace, en expérimentant des rapprochements entre expérience physique de l’art et expérience de la nature. Une façon de renouer avec les sens et les sensations par la contemplation et la poésie, en se servant des mots et de la matière. Il souhaiterait se servir des mots, comme de sculptures, pour occuper l’espace, en privilégiant des éléments durables respectueux de l’environnement.

  • Collectif PEROU / Sébastien THIÉRY

Implantation à définir

Le collectif PEROU œuvre dans les habitats précaires valorisant les gestes d’accueil, de soin, de bienveillance et d’amitié. Le Navire avenir a vocation à inscrire l’hospitalité au Patrimoine culturel immatériel de l’humanité. Des artistes de diverses disciplines s’appliquent à rendre pensable et possible la mise à flot de ce premier navire européen de sauvetage, qui constituerait un monde à peupler de langues, de technologies, de matériaux, de récits, de lumières, de signes graphiques, d’images et de droits.

  • Audrey PHIBEL (AKA ATADJA LÈWA)

Sites à l’étude : Abbaye de Beauport, Île Besnard, Sémaphore - Bretagne, Gros Morne, Grande Anse, Pointe de Vieux fort – Guadeloupe

L’artiste Audrey Phibel souhaiterait réaliser un itinéraire dans plusieurs lieux, avec l’installation de mats, du haut desquels seraient érigés des pavillons flottants au gré du vent. Sur ces pavillons seraient inscrits les coordonnées GPS ou des QR Codes relatifs à leurs lieux d’implantation. L’œuvre globale donnerait lieu à plusieurs performances d’arts vivants et à un travail d’écriture, lié l’histoire de chaque lieu.

  • PINAFFO PLUVINAGE, Marion PINAFFO et Raphaël PLUVINAGE

Site à l’étude : l’Agriate, Corse

À cheval entre design et art visuel, Marion Pinaffo et Raphaël Pluvinage proposent une installation itinérante de plusieurs mètres d’envergure en Corse, à activer par les spectateurs-joueurs et donc acteurs de l’œuvre. Ils déploieraient leur projet dans l’Agriate, lieu choisi pour sa proximité avec le littoral et pour donner une autre vie au sable qui servirait de propulseur à des “machines” low-tech, fonctionnant sans électricité.

  • Caroline POGGI, Jonathan VINEL

Sites à l’étude : Roccapina et Pertusato, Corse

S’affranchissant des codes traditionnels, Caroline Poggi et Jonathan Vinel naviguent entre les champs du cinéma et de l’art contemporain. Leur projet de film, hybride et inclassable, tourné sur certains sites du Conservatoire du littoral, serait une fiction utopique et intemporelle. L’œuvre serait dédiée à la naissance d’un territoire côtier, au début d’un pays, où tous les possibles se rencontrent.

  • Pol PI, Compagnie NO DRAMA

Site à l’étude : Grottes de la Vallée

de la Vézère, Nouvelle-Aquitaine Pol Pi est un chorégraphe et danseur transmasculin brésilien établi en France depuis 2013. Il souhaiterait collaborer avec Corine Sombrun, compositrice, chercheuse et spécialiste de l’étude de la transe. La création prendrait la forme d’une chorégraphie solo, qui aurait comme point de départ la pratique de la transe dans les Grottes de la Vallée de la Vézère (Périgord), exceptionnelles par leur acoustique, à même de transcender l’exercice et la créativité de cette co-recherche artistique.

  • Clément POSTEC et Pauline JULIER

Implantation à définir

Pauline Julier est artiste et cinéaste et Clément Postec conseiller artistique aux Ateliers Médicis, réalisateur et commissaire. Ensemble, ils défendent l’expérimentation pour raconter des histoires différemment. Ils proposent ainsi Occupy Mars, un projet dont les enjeux sont l’extractivisme, l’exploration spatiale et les dominations coloniales, des actions mues par le besoin inépuisable des humains pour l’énergie et le pouvoir. C’est pour eux une façon de proposer une approche alternative aux approches scientifiques et économiques traditionnelles de la planète rouge, et de questionner notre humanité via ce programme spatiale. Le rendu du projet tournerait autour d’un cycle d’enquêtes, de rencontres, d’installations, d’un film et d’une édition.

  • Maroussia POURPOINT, LA ROOKERIE

Sites à l’étude : Anses Bellay et Mathurin, La maison du Bèlè, Sainte-Marie, Martinique

À l’histoire de Joséphine Baker, sa revanche sur les stéréotypes occidentaux, la comédienne et metteure en scène Maroussia Pourpoint souhaite associer le Bèlè, musique et danse martiniquaises traditionnelles. Plus qu’un projet construit autour du langage rythmique, qui prend corps dans les décors nocturnes de Sainte-Marie et des Anses d’Arlet en Martinique, Conversation avec Joséphine évoquerait l’héritage des afrodescendants et le lien ancestral qui les lie au rythme et à la danse comme exutoire.

  • Julien PRÉVIEUX

Site à l’étude : Station spatiale internationale

Connu pour ses Lettres de non-motivation, Julien Prévieux voudrait interroger les rationalités technologiques et économiques contemporaines. Avec Codex Spatium, il s’intéresse au droit de l’espace par la réalisation d’un jeu et d’un film questionnant les lois qui régissent la vie en société. Cette performance artistique a vocation à transformer la Station Spatiale Internationale, l’ISS, en lieu de rassemblement dans lequel astronautes et machines s’exprimeraient sur le sujet comme un espace-écho entre terre et espace.

  • Irina PRIETO BOTELLA

Implantation à définir

Passionnée par les îles dont elle puise ses enseignements philosophiques sur la cartographie territoriale et humaine, la musicienne et compositrice Irina Prieto Botella transpose son expérience de l’intimité partagée à travers une installation sonore et collaborative entre les murs d’un monument symbolique de la Révolution française, symbole de huit-clos et d’isolement entre les individus. À partir d’enregistrements sonores insulaires et du souvenir des travaux du compositeur disparu Julien Gauthier, L’Île en soi propose au visiteur un parcours interactif poétique, où solitude et liberté se révèlent dans l’infinité d’un espace délimité.

Q

Chloé QUENUM

Implantation à définir

Chloé Quenum imagine Épopée comme un espace-temps en suspens où le spectateur pénètre à tâtons. Voyage immobile, cette installation immersive composée de récits, traiterait des origines géographiques, temporelles et culturelles disparates et de ce qu’elles ont en commun. Ce projet aborde des questions politiques, sociales, écologiques mais aussi  poétiques. Microcosme complexe et composite, Épopée inviterait au repos tout en engageant une réflexion sur les notions de déplacement, de dérive mais aussi de mémoire et de transmission.

R

  • Jacques RÉMUS

Implantation à définir

1000 vies composent l’existence de Jacques Rémus (ingénieur agronome, musicologue, musicien, compositeur, créateur de « machines musicales »). Avec son projet, il proposerait de susciter le besoin de création chez les jeunes musiciens, compositeurs et créateurs de la scène et du spectacle vivant en leur mettant à disposition ses orgues thermiques. Ces derniers font entendre un son unique, celui des Thermophones, sur lequel s’accordent voix humaine et chant choral.

  • Tabita REZAIRE

Implantation à définir

Artiste visuelle ayant exposé dans nombre des plus grands lieux d’art contemporain (Centre Pompidou, MoMA, Whitechapel Gallery…), Tabita Rezaire déploierait son travail à l’intersection de l’écologie afroféministe, de la métaphysique et de l’histoire politique des sciences. Elle proposerait ici de partir du carbet – cabane en bois ouverte traditionnelle de Guyane servant aux échanges communautaires, et symbolique mythologique chez les Wayana – afin de créer un carbet-planétarium qui serait un lieu de partage, de transmission et de collaboration entre ciel et terre. Il accueillerait le public dans la forêt avec des contes, ateliers, rituels avec les anciens. Cette réalisation serait accompagnéed’un film sur les cultures astronomiques amazoniennes.

  • Camille RICHERT

Implantation à définir

Docteure en histoire de l’art contemporain, Camille Richert amorce un projet sur la thématique du travail, en réfléchissant aux conditions auxquelles une exposition pourrait former une écriture visuelle et démocratique de connaissances scientifiques. L’auteure opte pour une co-construction des savoirs du travail par ses acteurs, qui aboutirait à une scénographie et un choix d’œuvres privilégiant la cohérence éthique avec leur sujet.Le projet consiste en la proposition d’expositions dites « sociales » selon les trois prismes identifiés : médiation, commissariat et scénographie.

  • Lucie RICO, Lison NOËL, Hélène ZIMMER

Sites à l’étude : Anse de Paulilles, Ile Sainte-Lucie, Occitanie

Lison Noël est chercheuse en littérature et en arts, éditrice et curatrice. Lucie Rico se consacre à l’écriture littéraire et scénaristique. Hélène Zimmer est auteure, scénariste et réalisatrice. Ensemble, elles ont pensé Saga, un feuilleton romanesque écrit à plusieurs mains et élaboré sous une forme inédite. Avec douze épisodes d’une quinzaine de pages se déroulant en Occitanie, le projet vise à créer un modèle littéraire numérique pérenne, populaire et addictif, à la manière des séries.

  • Samy RIO

Site à l’étude : Parc national des Cévennes, Occitanie

« Jeter des ponts entre l’artisanat, l’industrie et les sciences », voilà sur quoi repose depuis cinq ans le travail du designer Samy Rio, réinterprétant des pratiques durables et artisanales au service de la production de masse. Uprooted vise à réinventer ainsi l’utilisation d’espèces envahissantes, tel que le bambou, favorisant les collaborations locales et la distribution circulaire. Le projet valoriserait la filière bois et ses dérivés par la production d’habitation et d’objets, s’ouvrant aussi à des projets collaboratifs.

  • Marine RIOUT

Site à l’étude : La Villa Savoye, Ile-de-France

L’objet de cette recherche autour de la « couleur- matière » serait d’explorer puis de systématiser les interactions entre lumière, couleurs et émotions, à différentes échelles (intime, domestique, architecturale), sur différents supports et pour différents publics. En outre, ce projet vise à la mise en lumière d’un bâtiment sélectionné avec le Centre des Monuments nationaux afin de révéler les principes fondamentaux de la polychromie architecturale développée par certains architectes modernistes, voire de les prolonger à l’aide des nouvelles techniques de production et de programmation de lumière colorée expérimentées actuellement.

  • Sebastian RIVAS, Antoine GINDT, Philippe BEZIAT

Site à l’étude : Ecole normale supérieure ENS Paris-Saclay (Bâtiments Renzo Piano)

Projet d’opéra in situ imaginé au temps du coronavirus, Rayon N associe la création musicale à une réflexion sur les sciences et leur relation au politique, aux médias et à l’opinion. Orchestré par Sebastian Rivas, compositeur, Antoine Gindt, librettiste, et Philippe Béziat, réalisateur, le projet prendrait corps au sein du nouveau campus de l’ENS Paris Saclay, là où la recherche scientifique se conjugue avec un environnement art-science fécond, où l’architecture de Renzo Piano entrerait en osmose avec les moyens musicaux et cinématographiques dédiés à cette création.

  • Clara RIVIÈRE

Site à l’étude : Abbadia, Corniche Basque, Occitanie

Clara Rivière s’approprierait la diversité des formats que lui offrent les arts visuels pour questionner comment l’art et le design peuvent instaurer de nouveaux rituels contemporains en faisant entrer le design dans le monde sacré de la côte basque, en Nouvelle-Aquitaine. Dans sa démarche de repenser notre rapport au vivant, Clara Rivière proposerait ainsi un projet fondé à la fois sur la recherche et la médiation.

  • Stéphanie ROLAND, ASBL Finis Terrae

Sites à l’étude : Iles de Normandie, de Bretagne et de Nouvelle-Aquitaine

Stéphanie Roland est une artiste visuelle et cinéaste belgo-micronésienne qui travaille depuis plusieurs années sur les îles fantômes. Elle souhaiterait réaliser une série de courtes vidéos ainsi qu’un livre d’artiste, reflétant les paradoxes visuels de ces îles fantômes. Différents récits s’y croiseraient en mêlant les codes du montage du cinéma aux codes d’édition du livre.

  • Céleste ROUGET, Pierre TERRAZ et Damien MOREAU

Implantation à définir

Entre design, photographie, écriture et arts appliqués, Céleste Rouget, Pierre Terraz et Damien Moreau, proposent de concevoir Submersion, un projet documentaire et poétique. À la Rochelle, cette reconstitution visuelle, narrative et politique aspirerait à explorer un archipel de possibles futurs.

S

  • Collectif SACRE, Gabriel BESTION DE CAMBOULAS

Sites à l’étude : Fort Saint-André à Villeneuve-Les-Avignon, abbaye de Montmajour, Abbaye de Sauve-Majeur...

Speos est un projet de spectacle vivant pensé par le collectif Sacre, qui questionne la relation qu’entretient l’être humain avec l’architecture qui l’entoure. Alliant les talents d’artistes danseurs, de musiciens, d’un graphiste et d’un architecte, le projet Speos s’intégrerait à des lieux historiques identifiés, en cherchant à adresser un regard critique sur l’humain bâtisseur.

  • Éléonore SAINTAGNAN

Sites à l’étude : Lac de Guerlédan et Lac de Kerné Uhel, Bretagne

Le projet d’Eléonore Saintagnan est un film dans lequel elle continuerait d’explorer les relations entre les animaux et les Hommes. Inspirée par les mythes autour de lacs bretons, cette fiction intégrerait aussi bien des acteurs professionnels que des amateurs et serait tournée en Bretagne.

  • Matthieu SALADIN

Implantation à définir

Artiste et musicien, Matthieu Saladin imagine son projet autour d’une question énigmatique « Aujourd’hui est-il un autre jour ? ». Cette interrogation se déclinerait en neuf versions différentes, qui correspondrait chaque jour à la qualité de l’air extérieur et au degré de pollution, sans que le lien ne soit directement dévoilé au public. L’affichage, un panneau led horizontal, pourrait être installé dans l’un des sites répertoriés par le Centre des monuments nationaux et par le Conservatoire du littoral.

  • Carolina E. SANTO, Thierry BALASSE, Anne-Solange MUIS

Implantation à définir

Œuvre expérimentale, immersive et poétique se jouant à la fois dans les théâtres ou sur les sites du Conservatoire du littoral, Mémoriam pour le Futur tendrait à mettre en lumière les territoires côtiers menacés par l’élévation du niveau de la mer. Mêlant expérience de la marche et explorations sonores, les performances de Carolina E. Santo, géo-scénographe, Thierry Balasse, directeur artistique et Anne-Solange Muis, géographe, célèbrent la beauté et la rencontre des éléments, tout en sensibilisant à la fragilité du vivant.

  • Moussa SARR

Implantation à définir

Corse d’origine sénégalaise, l’artiste Moussa Sarr propose un projet d’œuvre hybride qui revendique la diversité et le multiculturalisme comme un écho à son histoire. L’artiste souhaite interpréter La Marseillaise en chants polyphonique corses, sur les rythmes d’instruments de musique sénégalais. Intitulé La Storia, son projet est une manière d’interroger ce qui construit l’identité d’un individu, d’un peuple, d’une nation, et d’une patrie. Une nation qui pourrait être envisagée par l’œuvre comme un plébiscite polyphonique de tous les jours.

  • Gabrielle SCHAFF

Sites à l’étude : Cap de la Hève, Cap d’Ailly, Normandie

Autrice et réalisatrice de documentaires, Gabrielle Schaff propose un texte narratif dépouillé évoquant la préparation d’un voyage, à partir d’une carte mentale, d’idées, de souvenirs, de l’Histoire, de paysages inspirés par des peintures ou des photographies. Ce projet littéraire, qui se prête à l’oralité, explore un thème qui lui est cher : notre rapport à l’espace, réel mais surtout imaginaire, ouvrant sur une navigation linguistique. Un projet qui se déroulerait idéalement au cœur des sites menacés par l’érosion, ou des sites de mémoire en danger de disparition que l’homme cherche à sauvegarder.

  • Liv SCHULMAN

Site à l’étude : Alignements de Carnac, Bretagne

Investir les alignements mégalithiques de Carnac afin de questionner l’obsolescence de notre présent, tel se voudrait le projet ambitieux de Liv Schulman. Modifiant temporairement le paysage, ce film projeté sur plusieurs écrans et sur les différents points du site historique à la tombée de la nuit, souhaiterait mettre en scène un drame victorien en langue celtique, joué par un groupe d’électroménagers. Pour décor de ce film à la lecture circulaire, l’artiste imagine la superposition de 365 couchers de soleil filmés préalablement.

  • Nikolaj SCHULTZ

Site à l’étude : île de Porquerolles, Provence-Alpes-Côte d’Azur

Nikolaj Schultz est un sociologue travaillant sur les conséquences du changement climatique mondial sur la théorie sociale. Son projet de livre, Mal de Terre, abordera la question de l’anthropocène, en s’appuyant sur une enquête de terrain sur l’île de Porquerolles

  • Laura SELLIES

Implantation à définir

Laura Sellies imagine une installation composée d’un plan séquence d’une sculpture et d’une installation sonore. Ces éléments viendraient jouer avec l’architecture du lieu pour en révéler les volumes. Des temps de performance seraient organisés en présence d’une chanteuse et des ateliers dédiés aux enfants auraient lieu.

  • Gurshad SHAHEMAN

Implantation à définir

À l’origine de son projet Les Ruines, l’auteur, metteur en scène, interprète et traducteur Gurshad Shaheman voudrait explorer les liens entre désir, amour et enfermement. Son projet reposerait sur une série d’entretiens réalisés dans des EHPAD, hôpitaux psychiatriques et centres pénitentiaires. À partir de ces récits de vie, il souhaiterait créer des dispositifs modulables, sensoriels et sonores, qu’il pourrait déployer au cœur de sites exceptionnels en lien avec le Centre des Monuments nationaux.

  • Compagnie SHONEN
    Éric MINH CUONG CASTAING et Anne-Sophie TURION

Implantation à définir

Co-créé par Éric Minh Cuong Castaing, chorégraphe et artiste visuel et l’artiste Anne-Sophie Turion, HIKU se penche sur le phénomène grandissant des hikikomori au Japon, des hommes et des femmes vivant reclus chez eux. Entre pièce documentaire et chorégraphie, l’œuvre met en scène des hikikomori français et japonais en réinsertion qui dialoguent entre eux et avec le public, en live, à l’aide de robots de téléprésence mobiles. Au-delà du temps de performance, la bande sonore et le dispositif pourraient être envisagés au format exposition.

  • Samuel SIGHICELLI, SPHOTA - coopérative d’invention musicale

Implantation à définir

Compositeur, metteur en scène et concertiste, Samuel Sighicelli explore depuis 25 ans les formes alternatives de la création musicale contemporaine. Il ambitionne de créer une expérience d’envergure pour l’opéra, le Néopégraphe (titre provisoire). Préoccupé par le renouvellement compliqué de l’institution – tant dans sa forme musicale que ses publics –, Samuel Sighicelli voudrait proposer une expérience destinée à interroger et à réinventer la résonnance entre opéra et société, à questionner l’appropriation de l’art opératique par l’imaginaire collectif contemporain. Trois axes de travail traverseront le projet : la vocalité, la dramaturgie et les dispositifs de représentation. Le projet se déploierait sur plusieurs saisons, au sein de Maisons d’opéra françaises, et serait restitué sous forme d’une série documentaire filmée et présentée au public.

  • Claudine SIMON

Implantation à définir

Claudine Simon souhaiterait questionner et déconstruire l’objet qu’est un piano, charriant des souvenirs, des mélodies mais aussi tout simplement des bruits non-intentionnels qu’elle décortique. Par un système sonore ambitieux, l’artiste musicienne autopsierait l’instrument fétiche pour le désacraliser.

  • Clio SIMON

Site à l’étude : Palais Bourbon, Assemblée nationale, Île-de-France

À partir des archives du Palais Bourbon liées à la loi de 1905 sur la séparation de l’Eglise et de l’État, l’auteure et artiste vidéaste Clio Simon propose de créer une œuvre sonore protéiforme, Rhapsodie juridique, qui interrogerait et ferait parler les textes fondateurs de notre société. L’œuvre prendrait les traits d’une grande toile instrumentale et « architexturale », pêle-mêle de documents historiques, de comptes-rendus dialogués, de débats et de notes en tout genre.

  • Frank SMITH

Site à l’étude : Fort Vert, Hauts-de-France

L’Atlas des deux-mers est un projet mêlant arts visuels, écriture, création sonore, idées et recherche, dédié au site naturel du Fort Vert (Pas-de Calais), relevant du Conservatoire du Littoral. Producteur radio, écrivain, auteur de poésie, vidéaste et réalisateur, Frank Smith conçoit son projet comme une « machine territoriale » dynamique ; un atlas qui articulera une installation vidéo et une « Agora des deux-mers », une instance parlementaire chargée d’exprimer et défendre les intérêts de l’entité naturelle du Fort Vert à travers la pensée collective.

  • SMOG
    Benjamin AUDOUARD et Mathilde GILOT

Site à l’étude: Estuaire de l’Orne, Normandie

Le collectif SMOG, composé de deux artistes, souhaiterait présenter le projet COQUILLE au sein duquel s’articulent deux disciplines : la science et l’art. SMOG proposerait ainsi de rencontrer les acteurs de l’estuaire de l’Orne pour sensibiliser le grand public à l’enjeu de conserver de tels espaces dans nos paysages, à travers un récit artistique.

  • Anna SOLAL

Sites à l’étude : Laiterie de Marie-Antoinette, Château de Rambouillet, Ile-de-France

Anna Solal souhaiterait créer avec le projet Frémissement, un travail inédit d’installation de sculptures, qui intégrerait également des dessins à l’encre de Chine et aux crayons de couleur. Composé de représentations animales et végétales, le projet serait déployé au cœur de la laiterie d’apparat de la reine Marie-Antoinette, située au Château de Rambouillet.

  • Fannie SOSA

Implantation à définir

Artiste activiste, Fannie Sosa érige le plaisir comme stratégie anticoloniale. Jardins Atopiques se concentre sur les espaces vert publics, principaux lieux de violence racialisée et genrée. Par le développement d’une ergonomie sociale, de l’utilisation de sons et de vibrations, du paysagisme et de centre de repos itinérants, ce projet aurait pour ambition de contrer les architectures hostiles caractéristiques des espaces publics.

  • Jean-François SPRICIGO

Sites à l’étude : Ravine à Malheur et Cap de La Houssaye, la Réunion, Baie de Dzoumogné, Longoni et Vasière des Badamiers, Mayotte, Gros Morne, Grande Anse, Le Gosier, Le Chameau, Falaises de Marie Galante, Pointe de Vieux Forts en Guadeloupe, Ilet à Ramiers et Anses Bellay et Mathurin, Martinique

Inspiré par le sauvage des littoraux, au sens du farouche, du puissant, de l’indomptable, l’artiste pluridisciplinaire Jean-François Spricigo souhaiterait poursuivre sa quête d’horizons lointains et de biodiversité en Guadeloupe et en Martinique. Installation, livre et lecture-performance, l’auteur envisagerait de cette façon les documents recueillis comme une passerelle artistique, singulière et partagée, de ses aventures et impressions de voyage.

  • Collectif STIMBRE - Jo STIMBRE, Julien PERRAUDEAU, Gaelle CHALTON, Tristan AUBERT, Salomé DANESI, Max ALBRAND)

Implantation à définir

À travers Mémoire de remparts, le collectif STIMBRE rendrait ici hommage à une quinzaine de sites-forteresses français et à leur vocation de protection de l’humain. Créé in situ, chaque concert prendrait la forme d’une « chanson-tableau » spécifique au lieu, à la fois visuelle, poétique, design et sonore : autant de savoir-faire artistiques au service d’une œuvre spectaculaire, invitant le spectateur à une réflexion autour de la valorisation et de préservation du patrimoine.

  • STUDIO D-O-T-S

Site à l’étude : Estuaire de Charente, Nouvelle-Aquitaine

Laura Drouet et Olivier Lacrouts ont fondé d-o-t-s, un studio nomade enquêtant sur les relations que les communautés humaines entretiennent entre elles, avec les populations non-humaines (végétaux, animaux) et les paysages. Leur projet À Contre-Courant reposerait sur la conception d’un vaisseau, outil d’exploration de l’estuaire de la Charente, qui leur permettrait d’enquêter et de comprendre les manières d’habiter des autres vivants, qui font monde avec nous.

  • Collectif SUSPENDED SPACES

Site à l’étude : Marseille

Artistes et chercheurs de tous âges composent Suspended spaces, collectif dont l’œuvre se concentre depuis 2007 sur des lieux délaissés pour des raisons politiques, économiques ou historiques. Ce projet étudierait l’idée de déplacement et de traversée, sur le littoral séparant Marseille et Alger. Histoires réelles glissant vers la fiction, ce travail rendrait compte des caractéristiques de chacune des deux villes en miroir, à travers un journal restituant les enquêtes ainsi qu’une exposition pluridisciplinaire.

  • Silina SYAN

Implantation à définir

Dans La Pin-Up des Pick-Up qu’elle réalise aux Ateliers Médicis de Montfermeil/Clichy-sous-Bois, Silina Syan s’intéresse au mythique club l’Echappatoire fermé en 2000, comme aux femmes qui l’ont fréquenté. « Que deviennent-elles, qu’en gardent-elles ? » sont les questions que l’artiste poserait au travers de photographies et de vidéos. Elles y ont rencontré des ami.e.s, certaines des amours, toutes ont des souvenirs dans lesquels nous serions alors invités à plonger.

T

  • T2i et NouN

Site à l’étude : Mont Mahury, Guyane

L’artiste Hip Hop T2i et l’artiste pluridisciplinaire NouN souhaitent dans ce projet « rendre visible l’invisible » par un travail autour de Manman Dilo. En abordant le passé mais aussi l’avenir avec une démarche de sensibilisation à la préservation écologique de cet écosystème fragile autour du fleuve, de la mer et de leurs rivages, ce travail rendrait également hommage à la tradition du Carnaval guyanais.

  • Lucie TAIEB

Sites à l’étude : Vieux salins d’Hyères, Poudrerie de Saint Chamas, Provence-Alpes-Côtes d’Azur

Autrice, traductrice, enseignante-chercheuse, docteure en littérature comparée, Lucie Taieb souhaiterait consacrer son projet aux notions d’invisibilité, de mémoire et de pollution. À la suite d’un temps de recherche, l’écrivain écrirait puis transformerait cette matière première en la mettant en voix, grâce à des musiciens qui pourront faire entendre les textes lors de lectures musicales ayant lieu au sein même des sites ou à proximité.

  • Fanny TAILLANDIER

Site à l’étude : Aigues-Mortes, Occitanie

Fanny Taillandier est une autrice travaillant sur le paysage et la géographie. Elle propose un dialogue avec la Camargue, depuis les remparts d’Aigues-Mortes. Mêlant point de vue écologique et histoire, il s’agitait pour elle, de produire une expérience poétique et littéraire totalement inédite.

  • Sophia TAILLET

Implantation à définir

Déclencher l’imaginaire en explorant la matière, telle est la vocation du travail de Sophia Taillet. Entre formes organiques et jeux de lumière, Sous nos yeux traite du décalage entre la temporalité des phénomènes naturels et celle de notre expérience sensible, rendant perceptibles ces changements qui nous échappent. Entre design et spectacle vivant, ce projet porterait l’empreinte de ces transformations progressives qui provoquent des bouleversements écologiques à long terme.

  • Abel TECHER

Implantation à définir

Dans le contexte sociétal de l’insularité réunionnaise, Abel Techer interrogerait les questions de recherche de soi(s) via l’identité et le genre. Par une installation mêlant « fucking machines » et végétation luxuriante, l’artiste envisagerait de réaliser une ode aux sexualités mises à l’écart. En brouillant les repères, et en refusant toute assignation, comme un contre-récit, il inscrirait résolument son œuvre au-delà de la binarité masculin/féminin.

  • Tom-Louis TEBOUL

Implantation à définir

Tom-Louis Teboul, écrivain, a pour projet d’écrire un nouveau roman, Frontières. À Marseille ou dans une ville imaginaire lui ressemblant comme villecosmopolite, celui-ci racontera vingt-quatre heures de la vie de Thomas, mais aussi de la ville, personnage à part entière.

  • Thomas TEURLAI et Alain DAMASIO

Implantation à définir

Thomas Teurlai est sculpteur, Alain Damasio est créateur d’univers fantastique et écrivain engagé des littératures de l’imaginaire (science-fiction notamment). Avec Transchrones, ils créeraient une lanterne magique du XXIe siècle, qui compacterait en une seule « machine à découdre » images, musiques et voix, pour les libérer dans une fiction parlante. Concrètement, c’est un « moteur de recherche » qui turbinerait sur deux cylindres holographiques et sonorisés, dont les rotations vibratoires produiraient par captation micro une musique hypnotique, remixée en temps réel. L’installation serait pensée et construite pour un site naturel ou patrimonial.

  • Stéphane THIDET

Sites à l’étude : Château de Villers-Cotterêts (Cité Internationale de la langue française), Hauts-de-France

Artiste travaillant de nombreux médiums et matériaux, Stéphane Thidet affectionne particulièrement la fiction du retour au sauvage et la peur du déchainement des éléments. Il souhaiterait ici travailler sur les arbres de la Villa Médicis à Rome ainsi que sur ceux de Villers-Cotterêts, les plus anciens résidents de ces lieux. Ou comment, dans ces lieux de résidence très identifiés, créer un espace de solitude au travers d’une cabane construite au-dessus, habitat humble léger, abri devenant fragile et exposé. Des installations accessibles via un escalier, pour s’y retrouver seul, en vue du monde, avec le monde. Et explorer l’ambivalence entre le sauvage et le domestique.

  • Maud THIRIA

Implantation à définir

Poète et artiste, Maud Thiria trace à mains nues, tisse un travail de mémoire, entre le corps et les paysages traversés, sensible à la disparition et à la maladie de l’homme comme de son environnement. Allégorie de la mémoire vivante et mémorielle, Naître de partout traite de la perte et du renouveau au sein d’un lieu nouveau. Texte poétique ensuite mis en voix lors d’une performance scénographiée, ce projet écrirait un monde nouveau, une poésie de la transmission à l’heure où l’homme oublie parfois son identité.

  • Eden TINTO COLLINS

Sites à l’étude : Le Marquenterre, Hauts-de-France - Estuaire de la Loire - Saint-Viaud, Pays de la Loire

L’artiste Eden Tinto Collins souhaiterait créer un ensemble collectif qui prendrait la forme d’un spectacle qui aurait lieu au dans le parc naturel du Marquenterre, et/ou d’un film, réalisé au cœur l’estuaire de la Loire à Saint-Viaud. Ces deux réalisations exploreraient les thématiques de la migration et de la mutation, dans un contexte d’art intégral et immersif, qui s’adresserait au grand public.

  • Justinien TRIBILLON, Caroline FODOR, Cécile TRÉMOLIÈRES, ALT174 ARCHITECTURE

Sites à l’étude : Friche Saint-Sauveur, Gare de Lille-Doléance, Triangle des Rouges- Barres, Abords du Port de Lille et bords de la Deûle, Friche Kuhlmann, Hauts-de-France

Écrivain et urbaniste, scénographe et costumière, plasticienne et scénographe, urbaniste et architecte… Autant d’expertises multi-disciplinaires au service du projet Jachères, qui tend à explorer les friches industrielles et urbaines, leurs histoires, leurs spécificités, leurs biotopes humains et non-humains – végétal et animal. Ou comment à la place de l’abandon et de la marge peut-on appréhender l’après, la renaissance, une autre organisation du vivant avec des êtres marginalisés par une société normée (migrants, toxicos, plantes exotiques envahissantes…). Le public découvrirait Jachères via une structure temporaire d’exposition et d’échange et un festival à l’été 2023 dans la métropole lilloise.

  • Adrien TRYBUCKI

Implantation à définir

Explorateur du son vocal, mixte et électronique, le compositeur Adrien Trybucki rompt avec ses habituelles œuvres « de concert » en proposant un projet mi-déambulation, mi-installation sonore pour 16 voix in situ, associant huit interprètes et autant de haut-parleurs disposés géométriquement dans un lieu où circulerait le public. À travers ces assemblages polyphoniques évolutifs, l’artiste créerait des situations de compréhension mouvantes et complexes, interrogeant le rapport de l’homme à la machine.

U

  • U2P050

Site à l’étude : Vieux Salins d’Hyères, Provence-Alpes-Côte d’Azur

Collectif artistique à la croisée de la philosophie, de l’art et de la technologie, u2p050 interroge le monde contemporain et le concept de machine à travers des rencontres filmées. Multimédia, ce projet recourrait aux technologies de pointe et s’articulerait autour de trois disciplines considérées comme égales : l’anthropologie, l’éthologie et l’informatique. u2p050 propose ainsi de concevoir une métaphysique expérimentale de notre époque ainsi que la possibilité de reconnaître la coexistence harmonieuse des cosmologies, c’est-à-dire le multi-naturalisme.

  • Compagnie UZ ET COUTUMES
    Dalila BOITAUD

Implantation à définir

Autrice et metteur en scène pour la Compagnie Uz et Coutumes, Dalila Boitaud a commencé à imaginer le projet En langueS françaiseS au début de la crise sanitaire. Le projet réunirait notamment des auteurs, interprètes, scénographes, journalistes, artistes et interrogerait à travers une série d’écrits, la langue française sous toutes ses formes.

V

 

  • Julie VACHER

Implantation à définir Julie Vacher aborderait ici la question de l’écologie à travers la limule, animal marin qui incarne le croisement de plusieurs mondes. En associant la poésie à la photogrammétrie, Julie Vacher proposerait ainsi un portrait vidéo de cet animal préhistorique dont la morphologie est restée presque inchangée depuis 150 millions d’années. Le projet L.A.L consacrerait une place centrale au sang bleu de la limule, utilisé en pharmacologie et dont l’utilisation excessive entraine la diminution de l’espèce. Sous forme de neuf vidéos, le projet serait diffusé dans des lieux évidemment proches du littoral.

  • Olivier VADROT

Implantation à définir

Le plasticien et designer Olivier Vadrot souhaiterait questionner avec les sites du Conservatoire du littoral le « point de vue » comme idéal d’observation. Inversant la perspective, il prendrait alors appui sur l’horizon pour mettre en regard ses formes légères, qui, sans fondations, mettent en avant le paysage.

  • Laura VAZQUEZ

Site à l’étude : Château d’If, Provence-Alpes-Côte d’Azur

L’œuvre littéraire de Laura Vazquez, empreinte de vivacité et de musicalité, questionne et met en doute, en les mêlant, perceptions et réalité. Ce par quoi les choses sont éclairées est un projet de fiction poétique qui se déploie à partir de la notion d’île et de son imaginaire. Série de textes courts, narratifs et écrit en vers, le projet donnerait lieu à des lectures publiques en Provence, au château d’If où il a pris naissance, ainsi qu’à des ateliers d’écriture.

  • César VAYSSIÉ, A_FE

Implantation à définir

Artiste pluridisciplinaire, César Vayssié s’intéresse à la relation entre art et politique. Son travail poétique conceptualise la mixité des genres et des compétences par le travail du corps, de la parole et de l’image. Performance publique filmée, Ricorda ti che è un film comico se tiendrait à l’hôtel du Belvédère à Cerbère, impliquant cinq jeunes artistes. Il sera question des paradoxes de notre société et de la difficulté de les affronter collectivement. Une histoire de dépression et de jouissance.

  • Jeanne VICERIAL

Sites à l’étude: La Basilique-cathédrale de Saint-Denis, les grandes Serres de Pantin, Ile-de-France

Jeanne Vicerial souhaiterait effectuer une étude vestimentaire et anatomique des gisantes de la basilique de Saint-Denis et s’attacher à leur redonner une matière organique. Entre moulage textile, sculpture et performance, la création de ces écorchés laisserait alors la parole au corps de ces femmes qui vécurent sous la domination patriarcale. Cette cérémonie expérimentale mise en musique, chorégraphiée et filmée viserait à redonner vie aux gisantes et à cette mythologie féminine, faisant fi des diktats de la mode contemporaine.

  • Smaïl KANOUTÉ, Simon ROUBY et Native MAQARI - Compagnie VIVONS 

Site à l’étude :  Quartier de la Goutte d’Or, Paris, Ile-de-France

La Compagnie Vivons de Smaïl Kanouté, artiste protéiforme, invite les artistes visuels Simon Rouby et Native Maqari. Ensemble, ils proposeraient d’explorer le quartier de la Goutte d’Or, ce village parisien où la créativité se fait urgente, notamment en raison du potentiel culturel présent malgré la précarité.

W

Tanguy WERMELINGER

Implantation à définir

Designer, propose de créer un Atlas subjectif d’une transformation côtière, sur le front de mer de Lacanau. Ce projet viserait à raconter une frontière en perpétuel mouvement, à travers différents points de vue.

X

Duo XAMP Jean-Étienne SOTTY, Fanny VICENS

Implantation à définir

Les accordéonistes de XAMP, Fanny Vicens et Jean-Étienne Sotty proposent un projet sonore et scénique innovant. Réunissant huit accordéonistes, Space a vocation à imposer l’instrument comme pionnier d’expériences sonores inédites, touchant l’auditeur dans ses émotions et son corps. Ce projet fidèle à l’idée d’octophonie, chère à la musique électronique, se construirait comme une chorégra- phie sonore, véritable sculpture audible.

Y

Virginie YASSEF, Anatole ABITBOL, Ilanit ILLOUZ, Seulgi LEE, Vincent LAHACHE, Théophile PÉRIS, CHARLES, Edouard de SURVILLE, Pauline PHELOUZAT

Site à l’étude : Dune Dewulf, Hauts-de-France

« Notre monde a besoin d’un monde nouveau », explique l’artiste Virginie Yassef pour définir le projet qu’elle imagine, dans lequel interviendrait une équipe pluridisciplinaire pour former une œuvre totale, tant physique que conceptuelle, mais surtout collective. Imaginée sous la forme de sept anneaux concentriques pénétrables par le public dans un environnement naturel, symbolisant les domaines végétal, sonore, géographique ou encore plastique, l’œuvre collaborative en projet viserait ainsi à amalgamer nombre de thématiques, invitant à une expérience de traversées aux sensations uniques.

Z

 

  • Ludivine ZAMBON

Site à l’étude : Mont-Salève, Auvergne-Rhône-Alpes

Choisissant pour résidence de création le bassin genevois, Ludivine Zambon initie une étude artistique à partir des mythologies locales, de matériaux naturels, de matériaux de travail, des habitants et des végétaux. À la fois commun et individuel, ce projet sera finalisé par l’écriture et le tournage d’un court film survivaliste où des habitants résidents et résistants du Salève survivent dans un monde post-nucléaire grâce aux ressources si particulières de cette montagne.

  • Association ZERM

Site à l’étude : ancienne mine de plomb argentifère de Peisey-Nancroix, Auvergne-Rhône-Alpes

Association pluridisciplinaire, Zerm s’intéresse à la question de la réhabilitation et au réemploi de matériaux de construction. Mémoires du futur souhaiterait assurer une fonction purement méditative ou poétique à travers quatre actions : réactiver le site d’une l’ancienne mine de plomb, créer un « monde nouveau » à partir de notremonde en déclin, organiser un festival de création, ériger un lieu de résidence artistique saisonnier, pour enfin créer un lieu d’énergie commune.

  • Compagnie ZONE CRITIQUE Frédérique AÏT-TOUATI, Emanuele COCCIA, Duncan EVENNOU, Alexandra ARÈNES, Axelle GRÉGOIRE


L’équipe transdisciplinaire du projet Arts d’habiter a pour ambition de saisir l’urgence de la crise climatique, comprise comme une crise de nos manières d’habiter, à travers les potentiels croisés de l’architecture, du théâtre et de la philosophie. Un projet qui se déploierait en deux temps : une phase de préfiguration sous la forme d’ateliers et de chantiers et une phase de production débouchant ensuite sur un spectacle et une ou plusieurs publications.

 

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