À l'occasion d’un colloque organisé par le ministère de la Culture et de la Communication et le CNRS les 21 et 22 avril 2016 sur la recherche culturelle, un nouvel accord cadre a été signé entre les deux institutions pour la période 2016-2020 mettant en avant les priorités convergentes des deux partenaires.
Depuis 1992, via un accord cadre renouvelé régulièrement, une politique commune entre le ministère de la Culture et de la Communication (MCC) et le Centre National de Recherche Scientifique (CNRS) a été mise en place. Cette coopération porte sur le développement d’une politique scientifique partagée sur des thématiques communes, autour de multiples domaines de la science et de la culture, avec une forte prise en compte de l’interdisciplinarité.
Comme le souligne Arnaud Roffignon, secrétaire général adjoint du ministère de la Culture et de la Communication, « la Recherche tend à la découverte de connaissances nouvelles, à l'utilisation de cette somme de connaissances pour comprendre le monde et agir sur le monde. La Culture, quant à elle, inclut savoirs, croyances, arts et traditions propres à un groupe humain, à une civilisation, pour habiter le monde ». Un mélange des genres qui fonctionne bien depuis plus de 20 ans.
Des accords cadres performants
Pour Anne Peyroche, directrice générale déléguée à la science au CNRS, « le bilan du dernier accord-cadre montre qu’une étape importante a été franchie en associant plus étroitement enseignement supérieur et recherche, en intensifiant l’interdisciplinarité et l’interopérabilité des données ; et en associant arts et sciences afin de donner lieu à des innovations remarquables dans les deux champs ». Il s’agit de créer des lieux et des modes de travail nouveaux permettant d’approfondir le dialogue entre chercheurs, artistes et décideurs publics « qui ne peuvent s’exonérer de répondre aux questions fondamentales que pose notre société » insiste Arnaud Roffignon.
« Le nouvel accord cadre, signé pour la période 2016-2020 porte ainsi sur trois grandes thématiques transversales et transdisciplinaires : création, créativité et innovation ; territoires, développement durable et intégration ; sociétés, échanges et réglementations », explique Anne Peyroche. Cet accord cadre vise notamment « à consolider l’excellence des recherches sur le patrimoine et à renforcer l’intégration des pratiques et productions culturelles et artistiques dans les projets de recherche » a conclu Arnaud Roffignon.
