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Répertoire des musées français




Réponse n° 3
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musée des Beaux-Arts

Nom usuel

Palais des Beaux-Arts

 

Musée de France, au sens de la loi n°2002-5 du 4 janvier 2002

Place de la République

 

59000

 

Lille

03 20 06 78 00

http://

www.pba-lille.fr

Copyright photo

Musée des Beaux-Arts de Lille

Thématiques principales

Archéologie ; Arts décoratifs ; Art moderne et contemporain ; Beaux-arts

 

Oeuvres du musée dans la base Joconde

Historique des collections

Naissance du couvent : C’est Bonaparte, Premier Consul, qui signe, le 1er septembre 1801, l’acte de naissance du musée de Lille. L’Etat attribue 46 œuvres à la ville. En 1803, tout est prêt pour installer la collection dans la chapelle de l’ancien couvent des Récollets, rue des Arts. Un inventaire bien singulier : L’idée de créer un musée départemental avait déjà germé dans la tête des élus lillois lors de l’ouverture, en 1775, d’une académie des Beaux-Arts (une école de dessin a vu le jour vingt ans plus tôt et, à partir de 1773, des Salons d’artistes ont eu lieu jusqu’en 1788, et à nouveau de 1799 à 1808, pour montrer que « les Lillois sont restés fidèles au culte du beau »). Professeur à l’école et à l’académie, le peintre Louis Watteau – neveu du célèbre Antoine Watteau de Valenciennes – est désignée, en 1795, par la Commission centrale des arts, pour assurer l’inventaire des centaines de tableaux saisis aux émigrés lillois, aux églises, aux couvents, aux hospices, entreposés dans l’ancien couvent de Récollets. Le musée ouvre ses portes au public : Le musée ouvre enfin ses portes en 1809, proposant un catalogue de 109 œuvres. C’est en 1834 que la ville hérite d’un trésor, l’exceptionnel legs Wicar .En 1850, le musée présente plus de 250 œuvres, prêtes à rejoindre les salles plus spacieuses et plus lumineuses du tout nouvel Hôtel de ville, place Rihour. Le musée s’installe dans le nouvel Hôtel de Ville de Lille : L’ouverture du musée, en 1850, est un événement. Le vaste quadrilatère de l’Hôtel de Ville, avec ses pavillons d’angles, est bâti d’après les plans de l’architecte Charles César Benvignat (1805-1877) dans le style Renaissance, sur l’emplacement du Palais Rihour, ancienne résidence des ducs de Bourgogne. Le deuxième étage est entièrement consacré au musée. On compte au moins 11 salles : Pas un jour sans que les collections ne s’enrichissent. On est frappé, en cette seconde moitié du XIXe siècle, par l’exceptionnel dynamisme des conservateurs et des commissions artistiques. Les années 1848 à 1862 sont particulièrement fastes. 122 nouveaux tableaux rejoignent les collections. Alexandre Leleux lègue au musée, en 1873, sa collection de maîtres flamands et hollandais. Cinq ans plus tard, et jusqu’à sa mort en 1866, Brasseur enrichit la collection de 140 œuvres. Chose admirable, Reynart, avec l’aide de deux amis, acquiert sur ses propres deniers une œuvre de Goya, « Les Vieilles », dont il fait don au musée qui acquiert au même moment « Les Jeunes ». Le public se dresse dans le monumental escalier de l’Hôtel de Ville pour admirer les nouvelles acquisitions. L’incontournable vedette en ces temps-là est la « Tête de cire », magnifique buste d’une jeune fille, attribué alors à Raphaël. Après plusieurs décennies, le musée se trouve de nouveau à l’étroit. On se met à rêver d’un nouveau bâtiment exclusivement réservé aux arts. L’idée est encouragée par Gery Legrand, poète et journaliste, élu maire en 1881. L’emplacement lui aussi est vite trouvé, face à la préfecture, place de la République. Deux concours en cent ans : Une loterie dont on espère beaucoup ! Monsieur le maire tient à son projet, un palais entièrement dédié aux Beaux-Arts qui sera financé par une loterie. En 1883, la ville encaisse 2 800 000 francs au lieu des 5 millions escomptés. Un concours, à destination des architectes français, pour la construction d’un Palais des Beaux-Arts est aussitôt lancé. Le jury choisit le projet présenté par deux architectes parisiens : Edouard Bérard et Fernand Delmas. A la mi-août 1885, le chantier démarre. Finalement ne sera réalisé que la moitié du projet initial. Sur la place de la République, créée lors de l’agrandissement de Lille en 1858, sont ainsi mis en scène, face à face, deux bâtiments de prestige : la préfecture (1865) et le Palais des Beaux-Arts (1892). Inauguration du Palais de Beaux-Arts : Le Palais des Beaux-Arts est inauguré (en présence de 600 invités) le dimanche 6 mars 1892. Dans la tourmente de la Gra nde Guerre : Lille est occupée par l’armée allemande dès le 12 octobre 1914. Deux jours plus tard, le musée est réquisitionné, mais reste ouvert jusqu’en 1918. En 1939, le « Guide bleu » signale que « d’importants travaux récemment terminés ont transformé la cour intérieure en un hall monumental de 1600 m2. Le doux réveil du Palais : Le temps et les deux guerres ont conduit à la dégradation du musée. L’arrivée des plans-reliefs, une collection unique au monde, accélère la décision de rénovation. L’appel à candidature pour un concours d’architecture est lancé en octobre 1989. Lille va fermer les portes de son Palais des Beaux-Arts de 1991 à 1997. Un musée ouvert sur la ville : Rendre le musée plus transparent, l’ouvrir sur la ville, mieux accueillir et informer les visiteurs, telles sont les idées qui sous-tendent le projet de Marc Ibos et Myrto Vitart retenu, en mai 1991, lors du concours d’architecture. Un défi de taille les attend : trouver 5000 m2 supplémentaires. La réouverture le 7 juin 1997 permet de découvrir deux immenses lustres, exubérants et multicolores et les nouvelles salles, la galerie des sculptures du XIXe siècle, le sous-sol qui révèle les fastueux ensembles du Moyen Age et de la Renaissance. L’espace d’exposition des plans-reliefs et la salle dédiée aux expositions temporaires, éclairée par une grande dalle de verre.

Atouts majeurs

L'un des premiers musées français, abrite : des collections de peinture européenne ; un cabinet des dessins ; un département des Antiquités, du Moyen Âge et de la Renaissance ; des céramiques des XVIIe et XVIIIe siècles ; des sculptures françaises du XIXe siècle ; des Plans-Reliefs du XVIIIe siècle

Thèmes des collections

Antiquités étrangères : Grecques et romaines, Egyptiennes ; Archéologie nationale : Médiéval ; Architecture et urbanisme ; Art moderne et contemporain ; Arts décoratifs : Céramique, Orfèvrerie ; Beaux-Arts : Dessin, Peinture, Sculpture ; Collections militaires : Armes ; Photographie, Manuscrits, incunables, Moulages, Numismatique, Sigillographie ; Ethnologie : Pratiques religieuses et collectives

Artistes

Maarten van Heemskerck, J. Wtewael, Jan Sanders van Hemessen, Rubens, Van Dyck, Jordaens, Thomas Willeboirts, Gaspar de Crayer, Pieter Boel, Ruisdael, Savery, Pieter Lastman, Jan Cornelisz Verspronck, Emmanuel de Witte, Goya, Ribera, Greco, Georges Lallemand, Philippe de Champaigne, Jacques Stella, Boucher, Hallé, Chardin, Largillière, Raoux, Nattier, Oudry, David, Boilly, Géricault, Delacroix, Courbet, Millet, Mottez, Amaury Duval, Harpignies, Troyon, Georges Michel, Puvis de Chavannes, Monet, Manet, Sisley, Carolus-Duran, Georges Michel, Gilbert, Van Gogh, Turner, Fantin-Latour, Constable, Picasso
Raphaël, Filippino Lippi, Fra Bartolommeo, Andrea del Sarto, Pontormo, Jacopo Chimenti da Empoli, Carlo Dolci, Giovanni Domenico Ferretti, Albrecht Dürer, Lucas Cranach, Gerrit van Honthorst, Nicolas Poussin, Antoine Watteau, Nicolas Lancret, Maurice Quentin de La Tour, Jean-Baptiste Greuze, Hubert Robert, Jean-Auguste-Dominique Ingres
Houdon, Pajou, Rodin, Camille Claudel, Bourdelle, David d'Angers

Personnages

Rubens, Goya, Delacroix, Courbet, Monet, Rodin, van Dyck, Brueghel, Bosch, Donatello, Greco, Raphaël, Michel-Ange

 

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