Précision sujet représenté
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Christ, Jésus-Christ, Louis XIV roi de France, Colbert Jean-Baptiste, Louvois François Michel Le Tellier marquis de, Mignard Pierre, Poussin Nicolas, Audran B. gravure en rapport, Audran Benoît I l'aîné gravure en rapport ; Paris, Musée du Louvre ; Troyes, Musée des Beaux-Arts, oeuvre en rapport ; Nouveau Testament ; iconographie religieuse ; Le Brun, Charles, Jésus élevé en Croix ; Poussin, Nicolas, Les Sacrements ; Vie du Christ ; Christ en croix ; Elévation du Christ en croix ; Passion du Christ ; Saintes Femmes au pied de la croix ; Crucifixion
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Commentaires
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A la mort de Colbert en 1683, Le Brun perd son principal protecteur et doit affronter une cabale menée par Louvois et Mignard. Il peint alors en 1685, à la demande du Roi, le tableau Jésus élevé en croix pour l'opposer au Portement de Croix de Mignard, jugé comme le meilleur tableau jamais exécuté, et clore la cabale. Le Brun poursuit le cycle de la vie du Christ avec d'autres tableaux que la mort en 1690 l'empêche de terminer. Il semblerait qu'il ait voulu rivaliser avec le cycle des Sept Sacrements de Poussin (J. Thuillier, 1963). Le tableau, passé des collections de Louis XIV au musée du Louvre (Inv. 2885), a été mis en dépôt au musée des Beaux-Arts de Troyes. Il a été gravé par Benoît Audran en 1706 (Weigert, 1965, n° 69). Le Louvre possède près de 60 dessins en rapport avec le tableau. Ces trois études complètent les recherches précédentes (cf. Inv. 28748) pour l'homme soulevant la Croix, à hauteur des jambes de Jésus. Dans l'étude du haut, il est vu en pied, avec des variantes dans la position de la tête et du bras droit. En bas, le même homme à mi-corps a la tête coiffée d'un turban, le bras droit replié sur la planche, comme dans le tableau. A droite au milieu, buste de la même figure, la tête levée. (L. Beauvais, Musée du Louvre, Département des Arts graphiques, Inventaire général des dessins, Ecole française, Charles Le Brun, 1619-1690, tome I, Paris, RMN, 2000, n° 1391, p. 397) Atelier de Le Brun. Entré dans les collections royales en 1690 ; paraphes de Jean Prioult (L. 2953) au verso, de Claude Delamotte (L. 478) et de Jules Robert de Cotte (L. 1963) ; marque du musée (L. 1886).
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