|
Domaine
|
peinture
|
Dénomination
|
tableau
|
Titre
|
La Procession
|
Auteur/exécutant
|
STAEL Nicolas de (auteur)
|
Précision auteur/exécutant
|
STAEL : Saint-Pétersbourg, 1914 ; Antibes, 1955 ; nationalité : Française
|
Ecole
|
France
|
Lieu création / utilisation
|
France, Ile-de-France, Paris (lieu de création)
|
Période création/exécution
|
2e quart 20e siècle
|
Millésime création/exécution
|
1950
|
Historique
|
Entre 1948 et 1953, l'oeuvre de Staël s'élabore dans la pleine pâte. Il a apaisé le tumulte de ses compositions antérieures, éclairci sa palette. Dans ces "blocs", couleur et forme sont étroitement associées sans pourtant se confondre : sous le gris ou le rose, la couche rouge affleure, et la forme verticale s'élabore avec des couches posées horizontalement. L'irrégularité foncière des formes est à l'opposé de l'abstraction géométrique. "Dans leur hiératisme, les murailles de peinture que le peintre dresse rendent à celles-ci sa nudité, son silence, sa solitude, mais ne le coupent pas du monde des vivants : les épaisseurs superposées laissent apparaître des couches enfouies, dévoilent des jaillissements subreptices de lumière, laissent percevoir un tremblement secret de la matière" (J.-P. Ameline, "Nicolas de Staël", Paris, 2003). Les artistes de "L'Ecole de Paris" ont souvent refusé la mimesis - l'art moderne en a fini avec l'llusion de l'espace - comme le basculement dans l'abstraction - c'est à dire la perte de lien avec une réalité. La construction dans l'épaisseur de Staël est une réponse picturale à l'impossibilité de "creuser" une profondeur, un moyen de recréer un espace figuratif contre le "mur" de l'abstraction. La plage ocre-grise glissée entre les les deux "blocs" de gauche, ou la présence du rouge et du vert tantôt en surface tantôt en sous-couche, font aussi de cette épaisseur une réponse à la mise en cause par l'art moderne de la différenciation de la forme et du fond, à laquelle Staël demeure attaché. (Notice de Rémi Cariel, 2009)
|
Matériaux/techniques
|
peinture à l'huile, toile
|
Dimensions
|
Dimensions Hauteur : 33 cm ; Largeur : 55 cm ; Hauteur (en cm) 33 ; Largeur (en cm) 55 ; Hauteur avec cadre (en cm) 48.5 ; Largeur avec cadre (en cm) 71.2 ; Epaisseur avec cadre (en cm) 4
|
Inscriptions
|
signature, date
|
Précision inscriptions
|
signature, date, au dos de la toile à droite : Staël 1950
|
Sujet représenté
|
représentation non figurative, scène (procession)
|
Etat de conservation
|
Bon état
|
Lieu de conservation
|
Dijon ; musée des beaux-arts
|
|
Musée de France au sens de la loi n°2002-5 du 4 janvier 2002
|
Statut juridique
|
propriété de la commune ; donation ; Dijon ; musée des beaux-arts
|
Date acquisition
|
1969 acquis ; 1976 entrée matérielle
|
Anciennes appartenances
|
Collection privée, Granville Pierre et Kathleen, 1950, (Acquis dans l'atelier de l'artiste)
|
Numéro d'inventaire
|
DG 22 ; 544 (DG 1976)
|
Exposition
|
Nicolas de Staël, Paris : Musée National d'Art Moderne, 1956 (n° 41) Nicolas de Staël, Arles : Musée Réattu, 1958 (n° 20, repr. pl. III) Nicolas de Staël, Hanovre : Kestner Gesellschaft, Hambourg : Kunstverein, 1959 - 1960 (n° 19, repr. p. 12) Nicolas de Staël, Turin : Galleria civica d'arte moderna, 1960 (n° 33, repr. p. 63) Nicolas de Staël, Rotterdam : Musée Boymans-van-Beuningen, Zurich : Kunsthaus, 1965 (n° 29, repr.) Nicolas de Staël 1914 - 1955, Boston : Museum of Fine Arts, Chicago : The Art Institute, New York : Guggenheim Museum, 1965 - 1966 (n° 23, repr.) Nicolas de Staël, Paris : Grand-Palais, 1981 (n° 42, repr.)
|
Bibliographie
|
Degand (Léon), Alvard (Julien) et Gindertael (R.V.), Témoignages pour l'art abstrait, Paris, 1952 (p.269 reprod.) Raillard (Georges), "Nicolas de Staël à Arles", L'Arc, Aix-en-Provence, Automne 1958, pp. 51-56 (p. 55) Granville (Pierre), "Nicolas de Staël", Connaissance des Arts, n°160, juin 1965 (p.86 reprod.) Grojnowski (Daniel), "Nicolas de Staël, description d'un itinéraire", Critique, Paris, n° 234, novembre 1966 (p. 946) Chastel (André), Viatte (Germain), Dubourg (Jacques), Staël (Françoise de), Nicolas de Staël : lettres et catalogue raisonné des peintures, Paris, 1968 (n°223 reprod.) Lemoine (Serge), musée des beaux-arts de Dijon : Donation Granville : catalogue des peintures, dessins, estampes et sculptures, tome 2 : oeuvres réalisées après 1900, Ville de Dijon, 1976 (n°544, reprod.) Nicolas de Staël, Londres : Tate Gallery, 1981 (p. 62 n° 42, reprod.) Granville (Pierre), De Staël Peintures, Paris, L'Autre Musée / La Différence, 1984 (reprod. p. 44) Staël (Françoise de), Nicolas de Staël, catalogue raisonné de l'oeuvre peint. Lettres de Nicolas de Staël, Neuchâtel : Ides et Calendes, 1997 (n°276) Starcky (Emmanuel), Barthélémy (Sophie), Cariel (Rémi) et al., Le musée des Beaux-Arts de Dijon, RMN, musée des beaux-arts de Dijon, Paris, 2002 (p. 16, reprod.)
|
Rédacteur
|
Sabine Marie-Anne ; Bardin Dominique
|
Copyright notice
|
© Dijon, musée des beaux-arts, © Service des musées de France, 2017
|
|
Renseignements sur le musée
|
|
Contact musée
|
|
01370004499
|
|