Domaine
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peinture
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Dénomination
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tableau
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Titre
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Portrait de femme tenant un agneau (dite aussi "Mlle de la Vallière")
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Auteur/exécutant
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anonyme (auteur) ; BEAUBRUN Henri (attribué, école) ; BEAUBRUN Charles (attribué, école)
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Précision auteur/exécutant
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Beaubrun Henri : Amboise, 1603 ; Paris, 1677 ; Beaubrun Charles : Amboise, 1604 ; Paris, 1692 ; Attribué à un peintre de l'école des Beaubrun en raison de caractéristiques stylistiques.
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Ecole
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France
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Lieu création / utilisation
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France (lieu de création)
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Période création/exécution
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17e siècle
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Historique
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La comparaison de ce portrait avec d'autres, exécutées par les Beaubrun, Henri (Ambroise 1603-1677) et Charles (Ambroise 1604 - Paris 1692), peintres du roi, qui travaillèrent en collaboration à Paris entre 1630 et 1675 environ, est intéressante. On y retrouve leur style assez raide, leur facture minutieuse, leur décor réduit à l'extrême, ainsi que l'omniprésent collier de perles - et souvent les boucles d'oreilles. Mais ces bijoux ornent aussi souvent d'autres portraits du XVIIème siècle. Ce fait s'explique peut-être par la difficulté des artistes de cette époque à exprimer plastiquement l'attache du cou aux épaules. Il faudrait rapprocher cette oeuvre de la production des Ferdinand Elle. Dans une étude sur les peintures du château de Saint-Marcel-de-Félines en Forez, le marquis d'Albon attire l'attention sur quatre portraits ornant une des pièces du château pouvant être attribués à ces artistes. Selon la tradition, non vérifiée, ils représenteraient Mme de Montespan et Mlle de La Vallière, Mlle de Fontanges et Mme de Ludre. La comparaison entre le traitement des visages - le nez pointu en lien avec l'arcade sourcilière, la bouche ronde et minuscule, le visage assez large -, le traitement des mains très allongées et le très léger travail des cheveux en boucles plates sous le voile, montre des similitudes fécondes; En revanche, le décor des tableaux, le style et la richesse des costumes sont bien différents. La présence de l'animal (brebis, agneau ?) dans les bras du personnage reste mystérieuse. Peut-il confirmer le lien avec Louise de La Baume Le Blanc, duchesse de La Vallière, favorite de Louis XIV, née à Tours (1644 - 1710) et qui entra au Carmel en 1674 ? Il est plus fréquent de le voir dans un tableau à sujet religieux.
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Matériaux/techniques
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toile, peinture à l'huile
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Description
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Huile sur toile
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Dimensions
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H. en cm 70 ; l. en cm 55.7
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Sujet représenté
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portrait (La Vallière Mlle de, femme, animal, bijou, en buste, de trois-quarts, robe, agneau)
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Lieu de conservation
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Mâcon ; musée des Ursulines
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Musée de France au sens de la loi n°2002-5 du 4 janvier 2002
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Statut juridique
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propriété de la commune ; legs ; Mâcon ; musée des Ursulines
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Date acquisition
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1897 acquis ; 1895 entrée matérielle
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Anciennes appartenances
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Collection privée, Duché Marie-Charlotte ; Duché Marie-Charlotte
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Numéro d'inventaire
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A.404
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Commentaires
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Les quatre premiers numéros du legs de Mlle Marie-Charlotte Duché, dans son testament du 6 janvier 1895, sont trois natures mortes "au vase de fleurs" dont les deux premières sont attribuées à Jeau-Baptiste Monnoyer et un portrait anonyme inscrit comme représentant "Mlle de La Vallière"
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Exposition
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100 peintures des collections, musée des Ursulines, Mâcon, 28 mai/26 Septembre 1999.
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Bibliographie
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100 peintures des collections, Catalogue d'exposition, musée des Ursulines, Mâcon, 28 mai / 26 septembre 1999.
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Rédacteur
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Musées de Mâcon
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Copyright notice
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© Mâcon, musée des Ursulines, © Service des musées de France, 2017
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Crédits photographiques
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© P. Tournier, Musées de Mâcon ; © P. Tournier, Musées de Mâcon
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Demande de photographie et/ou de conditions d'utilisation
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Renseignements sur le musée
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