Domaine
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peinture
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Dénomination
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tableau
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Titre
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Couronnement de la Vierge
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Auteur/exécutant
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SEVILLA Juan de, PERALTA Juan de
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Précision auteur/exécutant
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Actif de 1400 à 1465 ; maître de Sigüenza extrait du catalogue "trésors de la peinture espagnole" : "Juan de Sevilla, Castille, XV° s. La signature Johus Aispaleusis (Juan de Sevilla) portée sur un triptyque du musée Lazaro de Madrid a permis d'identifier l'auteur d'une série de peintures inégales mais souvent vives et colorées, groupées sous le nom de "maître de Sigüenza". On n'a pas retrouvé de documents concernant cet artiste, mais la signature portée sur un autre tableau de sa main "Juan de Peralta" indique son nom de famille. On sait d'autre part que deux de ses oeuvres les plus importantes : le retable de saint André et d'un saint Diacre (Tolède, musée d'art) et celui de saint Jean et de sainte Catherine (dont un élément est ici exposé) furent peints pour la cathédrale de Sigüenza (nouvelle Castille). Enfin son style semble indiquer qu'il fut formé dans des ateliers italianisants de Tolède et qu'il travaillait pendant le deuxième tiers du XV° s.
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Ecole
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Espagne, Aragon
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Anciennes attributions
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attribué par erreur par les musées de France à l'école castellane. Attribué également à l'école d'Avignon. renseignement fourni par M. Durliat : "attribué par Post au maître de Siguenza (école aragonnaise sous l'influence flamande), voir l'ouvrage de Post, 4° volume, p.637-638, fig.262." lettre de Robert Mesuret datée du 25 juin 1958 : "dans le tome XII p.611 de son "history of spanish painting" que je viens de recevoir, M. Post, qui s'appuie sur un travail de M. Gudiol (in "Goya" édité en 1955, p.258-265) confirme l'identification du "maître de Siguenza" avec Juan de Sevilla auquel il restitue le "couronnement de la Vierge" qui vous a été déposé par le musée du Louvre."
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Période création/exécution
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2e quart 15e siècle
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Millésime création/exécution
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1440 vers
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Epoque/style/mouvement
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style Gothique
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Historique
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oeuvre provenant de la cathédrale de Sigüenza. Comme l'a reconnu J. Gudiol, ce panneau faisait à l'origine partie d'un grand retable peint pour la cathédrale de Sigüenza (Nouvelle Castille) et consacré à saint Jean Baptiste et sainte Catherine. Le Prado possède de cet ensemble le panneau central avec les deux saints, vus en pied, et quatre panneaux latéraux relatant des épisodes de la vie et du martyr des deux saints. La cathédrale de Sigüenza a conservé la prédelle du retable, un calvaire qui en constituait la partie supérieure, et quatre autres panneaux (dont deux fragmentaires) de la vie des saints. "Le couronnement" était vraisemblablement placé au-dessus de l'effigie centrale des saints et surmonté par le calvaire. On retrouve sur certains panneaux de Sigüenza les armoiries portées en écussons sur le tableau exposé. Ces armes, représentées après coup, sont celles de la famille des Arce (Ferdinando de Arce, son épouse et leur fils Fernando, évêque des Canaries) qui prit possession en 1491 de la chapelle primitivement patronnée par la famille de la Cerda. C'est certainement celle-ci qui commanda cinquante ans plus tôt le retable en question pour l'autel de la chapelle."
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Matériaux/techniques
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bois, peinture à l'huile
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Dimensions
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L. 149 cm ; l. 126 cm
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Inscriptions
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inscription
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Précision inscriptions
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au verso, en haut, une étiquette : Louvre 1941 R.F. 3658. Ecole catalane XV° Couronnement de la Vierge ; au-dessous : venant du comité du 22-3-32 ; à gauche à la craie : VTC 26 ; en bas, à droite, en noir : R.F. 3658
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Sujet représenté
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scène biblique (couronnement de la Vierge ; couronnement ; ange ; musicien ; retable ; chien ; Christ ; musique ; instrument de musique ; luth ; harpe ; cithare ; orgue ; Evangéliste ; diacre
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Précision sujet représenté
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Sur le panneau central, le Christ couronne la Vierge qui incline doucement la tête vers lui. Leurs deux manteaux se fondent en une seule étoffe d'un vert sombre, agrémentée par la représentation de petits chiens. De part et d'autre, des anges musiciens les entourent de leurs chants. Du côté de la Vierge, l'un est agenouillé et nous tourne le dos. Sa position ne nous permet pas de voir l'instrument de musique dont il joue, et dont on ne voit que le chevillier. Il pourrait s'agir d'un cistre, sorte de luth. Le second joue de la harpe, tandis que le troisième bat la mesure. A côté du Christ, le premier joue d'un cithare (ou psaltérion) agrémentée de motifs décoratifs mozarabes ; le second joue de l'orgue portatif en chantant ; le troisième, les mains jointes, est dans une attitude de prière qui vient en quelque sorte en contrepoint rappeler la ferveur de l'ange agenouillé. Sur le pilastre de gauche, en bas, un évangéliste ; au-dessus, saint Laurent. Sur le pilastre de droite, en bas, un autre évangéliste ; en haut, un diacre. L'étonnante fraîcheur des visages et la grande franchise des couleurs font de ce fragment une oeuvre très moderne.
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Lieu de conservation
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Perpignan ; musée Hyacinthe Rigaud
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Musée de France au sens de la loi n°2002-5 du 4 janvier 2002
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Statut juridique
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propriété de l'Etat ; legs ; musée du Louvre
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Date acquisition
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1932
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Anciennes appartenances
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collection Marzelle léguée au Louvre en 1932
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Numéro d'inventaire
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D 57.8.6
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Dépôt/changement affectation
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dépôt ; Perpignan ; musée Hyacinthe Rigaud
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Date dépôt/changement affectation
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1957
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Exposition
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Les chefs d'oeuvre de la peinture espagnole, Louvre, Paris, de décembre 1962 à janvier 1963
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Bibliographie
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Valaison Marie-Claude, guide catalogue du musée des beaux-arts Hyacinthe Rigaud, Perpignan, ville de Perpignan, 1981
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Rédacteur
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Muchir C
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Copyright notice
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© Perpignan ; musée Hyacinthe Rigaud, 2005, © Service des Musées de France, 2011
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Crédits photographiques
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© ville de Perpignan / Pascale Marchesan - utilisation soumise à autorisation
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demande de photographie et/ou de conditions d'utilisation
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Renseignements sur le musée
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Contact musée
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M0491000376
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