Réponse n° 17518
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Domaine
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peinture
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Dénomination
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tableau
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Titre
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La Mort de Germanicus
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Auteur/exécutant
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DOYEN Gabriel François (peintre)
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Précision auteur/exécutant
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DOYEN : Paris, 1726 ; Saint-Pétersbourg, 1806 ; nationalité : Française
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Ecole
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France
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Anciennes attributions
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Changement d'attribution ; Esquisses du MBA de Dijon : style différent. ; J. Bottineau observe que ce tableau ne rappelle pas la manière de Pierre-Narcisse Guérin mais confirme la bonne identification du sujet (communication écrite, novembre 1999). N. Willk-Brocard attribue cette toile à Gabriel François Doyen (communication orale, octobre 2009) par rapprochement avec un dessin de l'artiste conservé dans la collection Georges Pébereau. Les deux oeuvres sont sans doute préparatoires à un tableau disparu ou non exécuté.
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Période création/exécution
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2e moitié 18e siècle
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Millésime création/exécution
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1770 entre ; 1780 et
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Genèse
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oeuvre en rapport
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Historique
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L'esquisse de la collection Magnin, plus aboutie que le dessin, lui est probablement postérieure. L'histoire de Germanicus est rapportée par Tacite (Annales, Livre II, LXXI-LXXII). Ce général romain fut envoyé par son oncle Tibère en Syrie où il s'opposa vigoureusement au gouverneur Cneius Calpurnius Pison. Tombé malade à Antioche, Germanicus soupçonna Pison de l'avoir empoisonné avec la complicité de Tibère. Doyen représente dans cette composition le moment peu connu où le corps de Germanicus fut exposé nu sur le forum d'Antioche afin que tous puissent l'examiner et laver Pison et Tibère de la suspicion d'assassinat. L'artiste s'éloigne de "l'exemplum virtutis" du triomphe et de la mort du héros et souligne l'intensité du drame en théâtralisant la mise en scène. Il utilise, selon une technique qui lui est coutumière, de violents effets d'ombre et de lumière pour mettre en valeur le corps nu de Germanicus exposé dans une lumière éclatante. Parmi les personnages entourant le défunt, sa femme Agrippine et ses enfants manifestent leur profonde affliction à l'image des pleureuses antiques. Cette oeuvre est représentative de la peinture d'histoire des débuts du néoclassicisme par le sujet, l'équilibre de l'ordonnance, la puissance de l'architecture et l'absence de ciel centrant l'action sur le drame. La virtuosité technique ainsi que le coloris riche, raffiné et apaisant annoncent le romantisme. Les détails antiquisants, tel que l'autel en forme d'athénienne et le lit funèbre, autorisent une datation des années 1770, confirmée par le verso du dessin de la collection Pébereau qui présente un détail préparatoire à la décoration de la salle à manger du Petit Trianon commandée à Guérin en 1768 (N. Willk-Brocard, 2010-2011, p. 51-52).
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Matériaux/techniques
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peinture à l'huile ; papier (marouflé) ; toile
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Dimensions
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Hauteur 0.325 ; Largeur 0.527
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Inscriptions
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monogramme ; étiquette annotée
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Précision inscriptions
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monogramme, en bas à gauche : G. ; étiquette annotée, Revers : De la main de M. Magnin : "B. Guérin. La mort de Germanicus" ; étiquette , Revers : Etiquette de transports de tableaux : "Edmond Guérin, Paris"
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Sujet représenté
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scène historique (antiquité romaine, Germanicus : mort, lit, arme, casque, femme, assis, douleur, enfant, chambre)
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Lieu de conservation
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Dijon ; musée national Magnin
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Musée de France au sens de la loi n°2002-5 du 4 janvier 2002
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Statut juridique
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propriété de l'Etat ; legs ; musée national Magnin
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Date acquisition
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1938
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Anciennes appartenances
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Mandrot Mme de, Vente après décès, 1935/12/10, Paris, galerie Charpentier, (n° D (Guérin, La Mort de Sardanapale)) ; Magnin Maurice
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Numéro d'inventaire
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1938 F 489
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Exposition
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Gros, ses amis, ses élèves, Paris, Musée du Petit Palais, 1936 (n° 337 (Guérin)) Dessins de Girodet, Dijon, musée des Beaux-Arts, 1985 (sans n° (Guérin))
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Bibliographie
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J. Magnin, Musée Magnin. Peintures et dessins de l'école française, Dijon, 1938 (n° 489 (Pierre-Narcisse Guérin)) L. Starcky, Dijon musée Magnin. Les Peintures françaises, catalogue sommaire illustré, préface d'Emmanuel Starcky, avec la participation d'Hélène Isnard, Paris, 2000 (n° 571, p. 205 repr. (Anonyme français, dernier quart du XVIIIe siècle)) N. Willk-Brocard, "La Mort de Germanicus. Esquisse anonyme de l'école française du dernier tiers du XVIIIe siècle, rendue à Gabriel-François Doyen (1726-1806)", in Bulletin des Musées de Dijon, n° 12, 2010-2011, p. 51-52
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Copyright notice
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© Dijon, musée national Magnin, © Service des musées de France, 2016
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Crédits photographiques
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© Réunion des musées nationaux - utilisation soumise à autorisation ; (C) René Gabriel Ojéda
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Demande de photographie et/ou de conditions d'utilisation
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Renseignements sur le musée
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