Précision auteur/exécutant
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Perpignan, 1659 ; Paris, 1743 Hyacinthe Rigaud fut l'un des portraitistes les plus célèbres. Cette admiration était méritée à la fois par l'abondance surprenante de l'oeuvre et par sa constante perfection. Né à Perpignan en juillet 1659, Rigaud s'était formé à Montpellier, puis à Lyon, avant de gagner Paris. Il y avait fréquenté l'Ecole de l'Académie royale et en septembre 1682 il obtenait le premier prix de peinture d'histoire avec le sujet de Caïn bâtissant la ville d'Enoc. Prêt à partir à Rome, il se peut que Charles Le Brun, frappé par les dons du jeune homme pour l'art du portrait, lui conseilla de demeurer à Paris. En 1682, Le Brun médite sur la Grande Galerie de Versailles et ne souhaite pas voir s'éloigner des hommes de talent. On découvre donc dans l'oeuvre de Rigaud quelques-uns des noms les plus fameux du temps, à commencer par de grands portraits en pied comme le Louis XIV peint en 1701 (musée du Louvre) ou le Bossuet en habit d'apparat (1702, musée du Louvre), d'autres présentés à mi-corps, tels le Jules Hardouin-Mansart, premier architecte et surintendant des Bâtiments du roi (peint en 1685, Louvre), le sculpteur Desjardins (peint en 1692 et présenté comme morceau de réception à l'Académie, également au Louvre), ou encore le Robert de Cotte peint en 1713. Dans certains cas, Rigaud n'hésite pas à développer une longue perruque qui rivalise avec les ornements de soie et de broderies mais souvent il se contente de la mise en page la plus simple et du coloris le plus sobre. Une bonne part de l'oeuvre de Rigaud était consacrée à des compositions où la femme jouait un rôle majeur (La famille Léonard, 1693, Louvre). Sous cet aspect, il semble bien avoir rivalisé avec Largillière. Rigaud travaillait avec assiduité, et il vécut jusqu'à quatre-vingt-cinq ans et livra donc une oeuvre prolifique. Il avait très tôt pris l'habitude de rédiger un « livre de raison » mentionnant toutes ses oeuvres et la somme qui lui était revenue pour chacune. Le document fut publié par Roman en 1919. En 1695, il avait quitté Paris pour un bref séjour à Perpignan auprès de sa mère, il en avait rapporté un double portrait en buste de profil qu'il voulait sculpter grandeur nature. Or la double peinture fut très vite admirée pour sa simplicité. D'autre part, avant de mourir, en 1741-1743, Rigaud peignit et légua directement au Roi une singulière Présentation au Temple (Louvre) qui semble en contradiction avec toute son oeuvre
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Dimensions
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H. 80,5 cm ; l. 64,2 cm (89,5 x 73,2 x 7,5 cm avec cadre)
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Copyright notice
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© Ville de Clermont-Ferrand, musée d'art Roger-Quilliot, 2015, © Service des Musées de France, 2016
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