Historique
|
" Comme l'aneau est pein en vert d'un côté et blanc de l'autre, chaque joueur prend sa couleur, il pousse la balle autour du jeu pour viser et passer dans l'aneau, mais il faut le mettre vis-à-vis la couleur que l'on choisis, pousser la balle pour tâcher de la faire passer dans l'aneau, l'on gagne la partie et quand elle passe ver le jeu entre les quilles vertes qui sont dressées debout et arrêtes dans la pierre l'on compte les n° qui sont marqués jusqu'au point de la partie que l'on a nommé ". Deux cadrans de bois superposés, juste au-dessus du sol, forment ce jeu. Le plus grand, de dix pieds de diamètre, est divisé en douze quartiers égaux, numérotés en chiffres romains. Des fiches métalliques de vingt pouces de haut marquent l'extrémité extérieure et courbe de chaque quartier. Le joueur, muni d'une lève de buis, tente d'attraper l'anneau tournant posé sur la fiche centrale et se voit attribuer le nombre de points indiqués sur le quartier utilisé pour y réussir. Louis XIV avait fait installer à Marly en 1689 et 1690 deux jeux de l'anneau tournant sur les terrasses nord et sud ; ils seront transférés, l'un à Fontainebleau, l'autre à Choisy. En 1701 un autre fut installé dans le Salon du Couchant, salle verte à l'est du château, où il demeurera jusqu'à son remplacement en 1709 par un bassin des Carpes. Un plan de ce jeu est conservé à la BnF dans le fonds de Cotte . Philippe V d'Espagne l'introduisit en Espagne.
|