Précision sujet représenté
|
Hercule ; Florence, Palazzo Medici, oeuvre en rapport ; Urbino, Palazzo Ducale, oeuvre en rapport ; Londres, British Museum, oeuvre en rapport ; Sienne, Duomo, oeuvre en rapport ; Hercule et le lion de Némée ; mythologies
|
Commentaires
|
C. L. Ragghianti (Firenze 1470-1480. Disegni dal modello, Pisa, 1975, p. 42, note 37) propose de rapprocher ce dessin d'une des trois toiles, aujourd'hui perdues, des Travaux d'Hercule peintes par Antonio Pollaiolo pour la Sala Grande du Palazzo Medici (Via Larga), à Florence vers 1460, dont on connait une marqueterie avec Hercule et le Lion, au-dessus de la porte du Salone dell'Iole du Palazzo Ducale à Urbino et une plate conservée à Londres (British Museum, voir T. Wilson, Pollaiuolo's lost Hercules and the Lion recorded on Maiolica? in Journal of the Warburg and Courtauld Institutes, vol. 53, 1990, p. 41, fig. b). Ensuite, le spécialiste (in Critica d'arte, XLI, n° 146, mars-avril 1976) considère le dessin du Louvre comme postérieur au 1470 et non préparatoire pour la toile Médicis. G. Dalli Regoli (Erchole che sbarra el Lione in Scritti degli studiosi italiani per l'Istituto Germanico di Storia dell'Arte, Florence, 1997) suggère une attribution à Leonardo da Vinci. Le dessin est comparé par D. Cordellier (note ms au verso du montage) au Hercule et le Lion du bas-relief du Pozzetto del Sabato Santo de Antonio Federighi au Duomo de Sienne (repr. in G. Dalli Regoli, Ibidem, fig. 3) J. Barnard ; au verso à la plume et encre brune: J.B. N°à/ 7 1/2 by 7 (L.1420) - Bertheels, sa vente 3 février 1789, n° 139 (Raphaël) - Ch.-P.-J.-B. de Bourgevin Vialart de Saint-Morys ; Saisie des biens des Emigrés en 1793, remise au Museum en 1796-1797 ; marques du Conservatoire (L.2207) et du Louvre (L.1886a).
|