Précision auteur/exécutant
|
ASSELIN : Orléans 1882 - Paris 1947 ; Asselin commence ses études au séminaire de Sainte-Croix (Orléans) sur les traces de Gauguin. Excellent élève, il est ensuite placé par ses parents dans une maison du Sentier, avant qu'il choisisse de véritablement se consacrer à la peinture. Il entre en 1903 à l'Ecole des Beaux-Arts de Paris, dans l'atelier de Cormon. Les Impressionnistes du Musée du Luxembourg fui font une profonde impression, surtout Cézanne, mais ses travaux sont brutalement interrompu par une maladie qui le condamne quelques temps au sanatorium. Il reprend ensuite son ouvre à travers de nombreux paysages de l'Orléanais, de Paris ou de Bretagne, où il séjourne en 1906. Tantôt procédant pat taches humides aux contours confus, tantôt par un traitement minutieux presque à sec, Asselin excelle dans les aquarelles qui traduisent directement sa sensibilité. 1908 est l'année de son premier voyage en Italie (Rome, Assise, Pérouse, Sienne, Florence), avant un second en 1910. En 1915, il s'embarque quelques mois pour Londres. Asselin est lancé par Eugène Blot qui lui achète ses premières toiles. Le peintre vit indépendant et n'approche qu'occasionnellement les Fauves et les Cubistes. Parmi les littérateurs, il fréquente surtout Francis Carco, Jules Romain, ou encore le Péronnais de cour Pierre Mac Orlan. Il se lie également avec le Docteur Doiteau, notable péronnais et amateur d'art averti, qui pousse d'ailleurs la municipalité de Péronne à acheter quelques oeuvres d'Asselin lors de la reconstitution des collections du Musée Alfred Danicourt. Sa peinture est presque entièrement consacrée à la vie d'intérieur, Asselin choisissant volontiers ses proches comme modèles familiers. Sa conception de la lumière, très personnelle, crée une atmosphère cendrée composée de gris toujours légers, de tons atténués, et donne l'unité de son ouvre.
|
Précision sujet représenté
|
Quais sur les bords de la rivière Odet. Au second plan, ensemble d'habitations, de voiliers, et une charette.
|