Historique
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Ce tableau est une version autographe, inconnue jusqu'alors, d'une célèbre composition que Bénigne Gagneraux peignit pour le Grand Duc de Toscane en 1795. Le tableau toscan fit partie de la collection des Offices, puis disparut pendant la Seconde Guerre Mondiale en dépôt à Pistoia. Le présent tableau ne peut être identifié au tableau disparu des Offices, connu par une photographie ancienne : quelques détails sont différents (dans la forme des montagnes de l'arrière-plan), certains éléments sont peints de manière plus esquissée ici (la queue du cheval de gauche, le rocher en bas à droite), et le tableau n'est pas signé, au contraire du tableau des Offices signé et daté en bas à droite B. Gagneraux, 1795. Le tableau des Offices, commande prestigieuse et première oeuvre de l'artiste à entrer dans une collection publique, eut une renommée certaine : une répétition autographe se trouve dans la collection Bukowski à Stockholm, mais elle est de moins belle qualité que la version des Offices et la version ici présentée. Deux autres versions, plus petites, sont récemment passées en vente (Porro, Milan, 23/11/2006, 38 x 49cm et Sotheby's, New York, 23/01/2006, 45,1 x 55,9cm). Le présent tableau montre de nombreux repentirs (dans les pattes du cheval blanc par exemple), et n'est curieusement pas signé, alors que la plupart des tableaux de Gagneraux le sont. Sylvain Laveissière fait ainsi l'hypothèse que ce tableau serait la version commandée par le Grand Duc de Toscane, mais non livrée car l'artiste aurait été insatisfait des repentirs. Gagneraux aurait alors peint une seconde version de son tableau pour le Grand Duc. L'acquisition de ce tableau par le musée des beaux-arts de Dijon a permis de faire entrer dans les collections publiques la première version d'un tableau majeur et perdu de l'artiste dijonnais, qui fut le premier à obtenir le Grand Prix de Rome octroyé par les Etats de Bourgogne aux meilleurs élèves de l'Ecole de dessin de Dijon : lauréat du prix en 1776, Gagneraux partit pour Rome et fit toute sa carrière en Italie, jusqu'à sa mort à Florence en 1795. (Notice de Matthieu Gilles, 2012) ; Ce tableau est une version autographe, inconnue jusqu'à aujourd'hui, d'une célèbre composition que Bénigne Gagneraux peignit pour le Grand Duc de Toscane en 1795. Le tableau toscan fit partie de la collection des Offices, puis disparut pendant la Seconde Guerre Mondiale en dépôt à Pistoia. Le tableau que le musée des beaux-arts de Dijon souhaite acheter ne peut être identifié au tableau disparu des Offices, connu par une photographie ancienne : quelques détails sont différents (dans la forme des montagnes de l'arrière-plan), certains éléments sont peints de manière plus esquissée ici (la queue du cheval de gauche, le rocher en bas à droite), et le tableau n'est pas signé, au contraire du tableau des Offices signé et daté en bas à droite B. Gagneraux, 1795. Le tableau des Offices, commande prestigieuse et première oeuvre de l'artiste à entrer dans une collection publique, eut une renommée certaine : une répétition autographe se trouve dans la collection Bukowski à Stockholm, mais elle est de moins belle qualité que la version des Offices et la version ici présentée. Deux autres versions, plus petites, sont récemment passées en vente (Porro, Milan, 23/11/2006, 38x49cm et Sotheby's, New York, 23/01/2006, 45,1x55,9cm). Le tableau de la galerie Duchemin montre de nombreux repentirs (dans les pattes du cheval blanc par exemple), et n'est curieusement pas signé, alors que la plupart des tableaux de Gagneraux le sont. Sylvain Laveissière, spécialiste de l'artiste, fait ainsi l'hypothèse que ce tableau serait la version commandée par le Grand Duc de Toscane, mais non livrée car l'artiste aurait été insatisfait des repentirs. Gagneraux aurait alors peint une seconde version de son tableau pour le Grand Duc. L'acquisition de ce tableau par le musée des beaux-arts de Dijon permettrait ainsi de faire entrer dans les collections publiques la pr emière version d'un tableau majeur et perdu de l'artiste dijonnais, qui fut le premier à obtenir le Grand Prix de Rome octroyé par les Etats de Bourgogne aux meilleurs élèves de l'Ecole de dessin de Dijon : lauréat du prix en 1776, Gagneraux partit pour Rome et fit toute sa carrière en Italie, jusqu'à sa mort à Florence en 1795. Voir aussi : Chasse au lion (ES 14) ; en rapport avec : Gagneraux, Chasse au lion, Stockholm, Gagneraux, Chasse au lion, Florence, Gagneraux, Chasse au lion, Brême
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