Domaine
|
dessin
|
Titre
|
Persée, en figure casquée et armée d'un bouclier, une épée en bandoulière
|
Auteur/exécutant
|
HUMBERT DE SUPERVILLE David Pierre Giottino
|
Précision auteur/exécutant
|
né en 1770 ; mort en 1849
|
Ecole
|
hollandaise
|
Période création/exécution
|
4e quart 18e siècle
|
Millésime création/exécution
|
1792
|
Matériaux/techniques
|
pinceau ; lavis gris ; graphite
|
Description
|
Pinceau, lavis gris, sur traits au crayon de graphite. Trait d'encadrement à la plume et encre brune. Annoté, dans l'angle inférieur gauche par l'artiste : un segno di vera stima offerto al sig(nor)e Verstieg in Amsterdam da D. P. Humbert ; et signé dans l'angle inférieur droit : Roma 1792
|
Dimensions
|
H. en m 0,204 ; L. en m 0,257
|
Sujet représenté
|
figure
|
Précision sujet représenté
|
Persée, meduse, Ottley William Young, Flaxman, Gianadda Fondation Pierre ; Ombrie ; Blanc, Charles, Grammaire des arts du dessin ; Humbert de Superville, D.P.G., Essai sur les signes inconditionnels dans l'art ; mythologies
|
Lieu de conservation
|
Paris ; musée du Louvre département des Arts graphiques
|
|
Musée de France au sens de la loi n°2002-5 du 4 janvier 2002
|
Statut juridique
|
propriété de l'Etat ; achat ; musée du Louvre département des Arts graphiques
|
Date acquisition
|
1998
|
Anciennes appartenances
|
dernière provenance : Galerie Thierry Mercier, Hubert Duchemin
|
Numéro d'inventaire
|
RF 51872, recto
|
Commentaires
|
Ce dessin date du début de l'activité de Humbert de Superville, présent en Italie dès 1788-1789. Plus précisément, il appartient au moment où le peintre voyage en Ombrie avec William Young Ottley pour étudier et copier l'art italien de la Renaissance. Son surnom de Giottino qu'il utilisera beaucoup plus tard, daterait de cette période. La destination - ou l'origine du motif - demeure inconnu pour le moment, mais le dessin rend très bien compte de ce mouvement du primitivisme auquel Superville fut introduit par Flaxman puis par Ottley, s'adonnant à la recherche d'un nouveau langage expressif, à la fois austère et précis jusqu'à l'extrême. Cette feuille (...) pourrait être comprise comme une anticipation des idées que Superville développera ultérieurement : une codification des modes d'expression des sentiments auxquels s'attacherait une valeur intrinsèque, échappant à toute caractéristique fortuite. Ce sera son fameux Essai sur les signes inconditionnels dans l'art, publié en 1827 et qui sera utilisé par Charles Blanc pour sa Grammaire des arts du dessin (1867). Le dessin, conçu pour être offert en témoignage d'amitié, selon l'annotation apposée, contient l'essentiel de ce qui nous retient aujourd'hui dans cette figure singulière : une fascination pour l'Antiquité classique mise au service de l'invention pure, servie par la science absolue du tracé Françoise Viatte dans Revue du Louvre, 1999, n° 3, pp. 96-97, n° 37, repr Galerie Mercier Duchemin ; achat par le Louvre grâce au mécénat de la Fondation Pierre Gianadda. Comité du 25 juin 1998. Conseil du 1er juillet 1998. Arrêté du 8 juillet 1998. Ampliation du 21 juillet 1998.
|
Copyright notice
|
© musée du Louvre département des Arts graphiques, © Direction des Musées de France, 2005
|
|
Renseignements sur le musée
|
|
Contact musée
|
Site complémentaire
|
Base Inventaire des Arts graphiques
|
|
50350508310
|