Précision utilisation/destination
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Les populations nomades du Grand Nord évoluent dans un milieu hostile de grand froid. Traditionnellement, elles dépendaient de la chasse aux mammifères marins pour se nourrir, se vêtir, s'éclairer, se chauffer ou encore aménager leur habitat. Ils utilisaient toutes les parties de l'animal chassé au harpon, en particulier la peau et les intestins de phoque pour la confection de vêtements étanches, de bottes ou encore de raquettes. Ce harpon appelé unaaq en langue inuktitut est une arme de jet traditionnelle dans la culture des Inuits et que l'on retrouve du Groenland à l'Alaska. Destiné à la chasse aux mammifères marins, ce type de harpon fait partie intégrante de l'équipement du kayak ou servait pour la chasse sur la banquise. Il est utilisé pour atteindre l'animal à distance et pénétrer profondément, permettant ainsi au chasseur d'arriver jusqu'à lui. Ce type de harpon utilisé avec un propulseur en bois pouvait avoir une portée de 9 mètres. Ce harpon appelé unaaq en langue inuktitut est une arme de jet traditionnelle dans la culture des Inuits et que l'on retrouve du Groenland à l'Alaska. Sur un plan stylistique, cette pièce pourrait provenir du Nunavik (région Inuit dans le nord de la province de Québec) ou du nord de la province du Labrador. Il est probable qu'à l'origine un flotteur (avataq) se trouvait à l'extrémité de la ligne de cuir qui maintenait la tête du harpon dont la pointe est en métal. Un propulseur en bois était associé à ce type d'arme. Destiné à la chasse aux mammifères marins, ce type de harpon fait partie intégrante de l'équipement du kayak ou servait pour la chasse sur la banquise. Il est utilisé pour atteindre l'animal à distance et pénétrer profondément, permettant ainsi au chasseur d'arriver jusqu'à lui. Ce type de harpon utilisé avec un propulseur en bois pouvait avoir une portée de 9 mètres.
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