Domaine
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vie militaire
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Dénomination
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pistolet à percussion sur capsules
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Auteur/exécutant
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manufacture royale de Châtellerault (fabricant)
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Précision auteur/exécutant
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manufacture royale de Châtellerault : Châtellerault, 1819 ; Châtellerault, 1968 ; nationalité : française
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Lieu création / utilisation
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France, Poitou-Charentes, Vienne, Châtellerault (lieu de création)
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Période création/exécution
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2e quart 19e siècle
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Millésime création/exécution
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1846
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Matériaux/techniques
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acier, blanc, poli ; noyer ; noyer, quadrillé ; laiton ; fer
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Description
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Pistolet de cavalerie modèle 1846 à tige, à percussion sur capsules fabriqué par la manufacture royale de Châtellerault. Canon lisse en acier poli blanc, à cinq pans au tonnerre puis rond, terminé par un large bourrelet sur le sommet duquel est monté un grain d'orge. Sur le pan supérieur du canon est fixée une hausse à planchette mobile marquée " 150 " et " 300 " (mètres). Le pan latéral droit est poinçonné " D ". Platine à percussion sur capsules de type " arrière " gravée " Mre Rle de / Châtellerault ", poinçon " D " étoilé dans un rectangle aux angles tronqués. Il s'agit de la platine du mousqueton de gendarmerie modèle 1842 avec un chien modifié. Monture en noyer à fût court dégageant le canon, poignée quadrillée pentée, s'évasant au pommeau afin d'assurer une forte prise en main. Le chiffre " 55 " est insculpé sur le côté droit de la poignée. Garnitures en laiton, capuche, calotte à oreilles aplaties, pontet en fer à repose-doigt, pièce de contre-platine et anneau de grenadière en fer. Toutes pièces poinçonnées " D " étoilé dans un rectangle aux angles tronqués, sauf pièce de contre-platine poinçonnée " D " dans un cercle. ----C'est une arme établie par la manufacture de Châtellerault sur proposition du général Gourgaud. Elle était destiné à remplacer tous les mousquetons et carabines de cavalerie, après quoi il n'eût plus subsisté d'armes à feu longues, mis à part les dragons porteurs de leur fusil. Le système à tige lui évite le déchargement par inertie, tout en lui ménageant une bonne précision, l'encombrement à cheval est bien moindre que celui d'un mousqueton, et le chargement, bien qu'il se fasse par la bouche, est beaucoup plus facile. Mais l'arme souffre d'un poids excessif et d'un recul important lorsque l'arme est chargée pour un tir à 300 mètres. Ce pistolet ne fût donc jamais adopté. Le canon était rayé, certains exemplaires furent modifiés en 1857 pour étudier la possibilité d'utilisation de la balle Minié dans un canon lisse. Le canon fût donc dérayé par alésage, la tige arasée et muni d'une frette de bouche (bourrelet). Boudriot, Tome 4
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Dimensions
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longueur totale (en mm) 398 ; poids total (en grammes) 1515 ; longueur canon (en mm) 250 ; diamètre canon (en mm) 17.6
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Inscriptions
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graduation ; poinçon, lettre ; inscription concernant le fabricant, poinçon, lettre ; poinçon, numéro ; poinçon, lettre ; poinçon, lettre
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Précision inscriptions
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graduation, hausse : mètres : 150 / 300 ; poinçon, lettre, canon : sur le pan latéral droit : D ; inscription concernant le fabricant, poinçon, lettre, platine : gravé, poinçon lettre étoilée dans un rectangle aux angles tronqués : Mre Rle de / Châtellerault / D ; poinçon, numéro, poignée : insculpé sur le côté droit : 55 ; poinçon, lettre, garniture : poinçon lettre étoilé dans un rectangle aux angles tronqués sur toutes les pièces de garniture sauf la contre-platine : D ; poinçon, lettre, contre-platine : lettre dans un cercle : D
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Utilisation/destination
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arme de poing ; cavalerie
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Précision utilisation/destination
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C'est une arme établie par la manufacture de Châtellerault sur proposition du général Gourgaud. Elle était destiné à remplacer tous les mousquetons et carabines de cavalerie, après quoi il n'eût plus subsisté d'armes à feu longues, mis à part les dragons porteurs de leur fusil. Le système à tige lui évite le déchargement par inertie, tout en lui ménageant une bonne précision, l'encombrement à cheval est bien moindre que celui d'un mousqueton, et le chargement, bien qu'il se fasse par la bouche, est beaucoup plus facile. Mais l'arme souffre d'un poids excessif et d'un recul important lorsque l'arme est chargée pour un tir à 300 mètres. Ce pistolet ne fût donc jamais adopté. Le canon était rayé, certains exemplaires furent modifiés en 1857 pour étudier la possibilité d'utilisation de la balle Minié dans un canon lisse. Le canon fût donc dérayé par alésage, la tige arasée et muni d'une frette de bouche (bourrelet). Boudriot, Tome 4
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Lieu de conservation
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Saint-Etienne ; musée d'Art et d'Industrie
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Musée de France au sens de la loi n°2002-5 du 4 janvier 2002
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Statut juridique
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propriété de l'Etat ; mode d'acquisition inconnu ; musée de l'Armée
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Numéro d'inventaire
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D2001.1.593 ; MAP593 (autre numéro)
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Dépôt/changement affectation
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dépôt ; Saint-Etienne ; musée d'Art et d'Industrie
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Date dépôt/changement affectation
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2001
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Commentaires
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platine du mousqueton de gendarmerie modèle 1842 avec un chien modifié
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Rédacteur
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Stéphane Rivoire ; Gidon Marielle
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Copyright notice
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© Saint-Etienne, musée d'Art et d'Industrie, © Service des musées de France, 2013
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Crédits photographiques
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© Madelon
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demande de photographie et/ou de conditions d'utilisation
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Renseignements sur le musée
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Contact musée
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10230035969
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