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Domaine
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estampe ; ameublement
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Dénomination
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papier peint
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Titre
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Les Fêtes de Louis XIII
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Auteur/exécutant
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MANUFACTURE CLERC & MARGUERIDON (manufacture)
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Lieu création / utilisation
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France, Ile-de-France, Paris (lieu de création)
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Période création/exécution
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2e moitié 19e siècle (?)
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Millésime création/exécution
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1845 après
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Historique
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En ce qui concerne la date d'édition, " Les Fêtes de Louis XIII, en vingt-quatre lés de 0,847, provenance Clerc et Margeridon, avec 753 planches, eurent quatre fabrications, deux dans cette dernière maison et deux dans les ateliers Desfossé en 1914 et 1927 ".
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Matériaux/techniques
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imprimé, papier
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Description
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Impression de 753 planches de bois, 83 couleurs ; Les Fêtes de Louis XIII ; papier peint panoramique de 24 lés. Il se lit de gauche à droite. Conservé en rouleaux ; Destiné à être placé sur une cimaise relativement haute de 1,20 m environ selon les normes décoratives de l'époque, la hauteur maximum d'impression au lé 20 s'élève à 200 cm ; D'après les Livres de mignonettes, registres de photographies prises à l'arrivée et au départ des marchandises chez Carlhian, Les Fêtes de Louis XIII ont été acquises en 1936. On trouve en effet mention de photographies prises en juillet-août et décembre 1936.
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Dimensions
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H. cm 300 (chaque lé) ; l. cm 57 (chaque lé) ; l. cm 52.8 (largeur d'impression) ; l. totale cm 1140
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Inscriptions
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numéro
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Précision inscriptions
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numéro de fabrique : 1945
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Précision sujet représenté
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Divertissement et promenade de gentilshommes en costume Louis XIII, dans un paysage lacustre, avec divers monuments d'architecture classique : pontons, ponts, escaliers, portiques et colonnes en ruine. L'iconographie des différents lés, d'après François Pupil, est la suivante : - Lé 1 : le sujet d'embarquement issu de Watteau, la fameuse Ile de Cythère est beaucoup décliné au XIXe siècle : par exemple, dans le panoramique des Vues d'Italie, par François-Louis Bocion 1818-1850, L'embarcation, scènes en costume du XVIIIème siècle (Victoria & Albert Museum). L'homme est " à l'espagnole " dans l'attitude du galant de la Conversation à l'espagnole par Carle Van Loo, ancienne collection Geoffrin, Ermitage salle 1755, surtout édité à Sèvres dans le Surtout espagnol d'après Le Riche ; - Lé 2 : on note dans l'architecture le portique provenant du château d'Anet à l'Ecole des Beaux-Arts mais augmenté de deux travées ; - Lé 3 : le couple d'enfants est dans la tradition des fêtes galantes dans le goût de Lancret ou de Pater ; - Lé 4 : les deux héroïnes sont habillées dans le goût " Rococo Revival " qui se développe après 1830. Elles ont l'attitude des figures de Watteau assises près d'un terme ; - Lé 7 : la colonnade antique est assez singulière pour une ruine romaine dans un paysage suisse ; - Lé 10 : la fontaine est très Louis-Philippe mais sans descente d'escalier, à la mode vers 1830-1850 ; dans le goût de Deveria ou de Gigoux (Besançon). Au Salon de 1845, Baudelaire commente La fontaine de Jouvence de William Haussoullier, qui est tout à fait dans cet esprit ; - Lé 12 : il s'agit d'une reprise de L'Embarcation, scènes en costume du XVIIIème siècle (Victoria & Albert Museum) de Bocion déjà signalé pour le lé 1. La conversation à la Van Dyck est dans l'esprit des Romantiques belges ou de Delaroche ; - Lé 15 : la figuration du goût archéologique pour l'antiquité est assez rare dans cette scène rétrospective plutôt dans l'esprit Alexandre Dumas ou de la peinture romantique 1810-1850. Dans les fêtes galantes du XVIIIe siècle, la ruine apparaît seulement à la fin du siècle, chez les contemporains de Trinquesse, Le Prince, etc. ; - Lé 16 : ce paysage jalonné de ruines est passionnant pour illustrer " le goût du bon vieux temps ", le goût des personnages à l'espagnole dans un paysage actualisé par la mode de l'archéologie classique, façon Ecole des Beaux-Arts ; - Lé 18 : la statue est composée à partir du modèle de la Baigneuse de Falconet, complété par une urne. C'est aussi un modèle repris par Sèvres et à l'étonnante postérité ; -Lé 21 : là encore, on retrouve une ruine classique mais plutôt XVIIIe siècle, dans le goût de La Hyre. Il y a confusion entre l'époque des costumes, des personnages et le temps du peintre La Hyre, qui a représenté de semblables architectures ; - Lé 22 : ces dames au bord de l'eau sont une transposition amoindrie des Egyptiennes trouvant Moise avec la fille de Pharaon. Les cavaliers dans le style de Meissonier qui a composé des rétrospectives XVIIe et XVIIIe siècles à la même époque
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Etat de conservation
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Parfait état ; complet
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Lieu de conservation
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Paris ; musée des Arts décoratifs
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Musée de France au sens de la loi n°2002-5 du 4 janvier 2002
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Statut juridique
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propriété de l'Etat ; dation ; musée des Arts décoratifs
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Date acquisition
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2004/03/24 décision dation ; 2003 entrée matérielle
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Anciennes appartenances
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Carlhian Marie Claire ; Carlhian Marie Isabelle ; Carlhian Marie Céline ; dation Carlhian
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Numéro d'inventaire
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2004.1.2.1-24
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Bibliographie
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(Notes de E.A. Fauconnier sur les "Desfossé" et anciens du papier peint D K, 1935-1936, manuscrit.) Papiers peints panoramiques/Nouvel-Kammerer, Odile (sous la dir. de). Paris : Musée des arts décoratifs; Flammarion, 1998 (éd. revue et corrigée). 333 p. ISBN 2-08-010999-5 (cat. n° 35.) (Arrêt sur images, exposition à l'Orangerie du Luxembourg, 2002.) Art et artistes du papier peint en France : répertoire alphabétique. Véronique de Bruignac-La Hougue. Montreuil : Gourcuff Gradenigo ; Paris : les Arts décoratifs, 2007. 1 vol. (288 p.) : fig. et pl. en noir et en coul. ; 25 cm ISBN 978-2-35340-008-9 (ill. 3 p. 49)
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Copyright notice
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© Paris, musée des Arts décoratifs, © Direction des musées de France, 2008
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Crédits photographiques
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© Les Arts Décoratifs/Laurent Sully Jaulmes
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Demande de photographie et/ou de conditions d'utilisation
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Renseignements sur le musée
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Contact musée
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50210126759
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