Domaine
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métrologie - instruments de mesure
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Dénomination
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mouvement (élément, à mouvement mécanique)
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Appellation
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mouvement de paris
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Auteur/exécutant
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PONS Honoré (manufacture) ; ROBLIN (manufacture)
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Précision auteur/exécutant
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PONS : Paris, 4 décembre 1773 ; Paris, 13 janviers 1851, ROBLIN : Paris. Tardy in "Le dictionnaire des horlogers français", cite : Roblin et fils frères à Paris, rue vieille du temple en 1960 puis rue des filles du Calvaire, 1870. Exposent en 1867.
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Lieu création / utilisation
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France, Haute-Normandie, Seine-Maritime, Saint-Nicolas-d'Aliermont (lieu d'exécution) ; France, Ile de France, Paris (lieu d'exécution)
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Période création/exécution
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2e quart 19e siècle ; 3e quart 19e siècle
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Millésime création/exécution
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1827 entre ; 1860 et
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Genèse
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oeuvre en rapport
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Historique
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Il a eu une autre médaille en 1834, on peut donc supposer qu'après cette date il aurait poinçonné Pons 1834. Le "blanc-roulant" (ébauche) é été réalisée par la manufacture d'Honoré Pons puis envoyé à Paris pour être terminé par l'horloger Roblin. ; Horloger finisseur qui termine l'ébauche et l'insère dans sa pendule. La différence de date entre l'exécution de l'ébauche par Pons et la finition par Roblin peut s'expliquer par un stock important de pièces et le succès des mouvements Pons tout au long du 19ème siècle ; voir aussi : Mouvement de Paris (80.13.04)
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Matériaux/techniques
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laiton
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Description
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Mouvement logé entre 2 platines laiton. Mouvement équipé de 2 barillets, d'un échappement à ancre, d'une lame de suspension avec réglage micrométrique : à l'avant : rampe : escargot pour sonnerie. Mouvement incomplet : manque le balancier, le timbre, divers rouages, leviers, etc.
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Dimensions
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Diamètre 10.9
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Inscriptions
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poinçon ; marque de fabrique
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Précision inscriptions
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poinçon, Sur la platine arrière : Pons Médaille d'or 1827 ; poinçon, Sur la platine arrière : Roblin à Paris ; marque de fabrique, Sur la platine arrière : 6339
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Précision utilisation/destination
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Les premières pendules à poser munies d'un mouvement rond à balancier sont créées à Paris vers 1750. L'originalité de ce mouvement tient essentiellement à la forme des platines, circulaires et non rectangulaires. Sa conception n'est pas le fait d'un inventeur unique car les contacts entre les maîtres sont fréquents. Au XIXe siècle, les horlogers aliermontais livrent aux industriels parisiens des ébauches appelées mouvements en blanc ou blancs-roulants : ce sont des mouvements nus qui comportent 2 platines percées, les barillets montés mais sans ressort, la minuterie complète, le rouage horaire et le rouage de sonnerie. Ni l'ancre ni le balancier et sa suspension ne sont encore montés. L'horloger finisseur taille la roue d'échappement, délimitant ainsi la longueur du balancier. Il assemble le tout pour en faire un mouvement complet qu'il intègre ensuite dans la boîte choisie pour donner naissance à une pendule de Paris. Au début du XIXe siècle, chaque semaine, environ 100 blancs-roulants de facture impeccable partent de Saint-Nicolas pour la capitale. Les grands penduliers s'approvisionnent au dépôt parisien, rue de la Barillerie, en l'île de la Cité, où Honoré PONS a élu domicile. ; Horloge au sujet plus ou moins allégorique ornant la cheminée du salon familial, la pendule de Paris connaît un immense succès vers le milieu du XIXe siècle. Les cheminées qui perdent leur aspect imposant, participent désormais à la décoration de la pièce. Symbole d'une réussite sociale sans conteste, l'horloge de cheminée constitue le centre et l'élément principal de cette pièce. Certaines pendules constituent à ce titre de véritables ouvres d'art issues des mains des meilleurs artisans. L'engouement pour la pendule de Paris va de pair avec la montée en puissance de la bourgeoisie au cours de la Révolution industrielle. Sur le plan de la fabrication, la démocratisation de cette horloge se manifeste sous deux formes : la mécanisation de la production des mouvements et la réalisation de sujets reproduits en plusieurs exemplaires. Le choix de matières moins onéreuses s'ajoute à cet effort de diminution des coûts.
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Lieu de conservation
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Saint-Nicolas-d'Aliermont ; musée de l'Horlogerie Aliermontaise
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Musée de France au sens de la loi n°2002-5 du 4 janvier 2002
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Statut juridique
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propriété de la commune ; Saint-Nicolas-d'Aliermont ; musée de l'Horlogerie Aliermontaise
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Date acquisition
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2013
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Numéro d'inventaire
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2013.0.8
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Copyright notice
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© Saint-Nicolas-d'Aliermont, musée de l'Horlogerie Aliermontaise, © Service des musées de France, 2014
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Crédits photographiques
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© Marianne Lombardi
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demande de photographie et/ou de conditions d'utilisation
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Renseignements sur le musée
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Contact musée
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07350001875
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