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Réponse n° 1725
Domaine

sculpture ; histoire

Titre

Cénotaphe de Michel de Montaigne

Auteur/exécutant

PRIEUR (sculpteur) ; GUILLERMAIN (sculpteur)

Lieu création / utilisation

France, Gironde, Bordeaux (lieu d'utilisation)

Précision lieu création/utilisation

Eglise du couvent des Feuillants

Période création/exécution

4e quart 16e siècle

Millésime création/exécution

1593

Genèse

oeuvre en rapport

Historique

Le cénotaphe a été attribué à deux sculpteurs bordelais Prieur et Guillermain appelés "maîtres-maçons" mais connus à Bordeaux comme ornemanistes à la toute fin du XVI° siècle et au début du XVII° siècle. ; voir aussi : Françoise de la Chassaigne (12 167)

Matériaux/techniques

calcaire, taillé

Description

Cénotaphe de Michel de Montaigne (1533-1592), célèbre écrivain et philosophe, auteur des "Essais" et maire de Bordeaux de 1581 à 1585. Le gisant montre un homme en armure, soulignant ainsi son appartenance à la noblesse. L'hommage rendu à l'humaniste est présent dans les deux longues épitaphes l'une en latin, l'autre en grec. Le gisant reste d'allure quasiment médiévale. Le soubassement funéraire est richement orné d'éléments dans le goût de la Renaissance tardive et de l'art maniériste. Les rinceaux et volutes de feuillages de la partie inférieure supposent la main d'un ornemaniste de talent. Les armoiries de Montaigne prennent place sous les épitaphes.

Dimensions

Hauteur en cm 158 ; Longueur en cm 233 ; Epaisseur en cm 84 à 103

Inscriptions

inscription

Précision inscriptions

Au centre : D. O. M. S. MICHAELI MONTANO PETROCORENSI PETRIF GRIMUND DIN REMUNDI PRON. EQUITI TROQUATO CIVIROMANO CIVITATIS BITURIGUM VIVISCORUM EXMAIORI VIRO AD NATURAE GLORIAM NATO QUOIUS MORUM SUAVITUDO INGENII ACUMEN EX TEM MPORALIS. FACUNDIA ET INCOMPARABILE IUDICIUM SUPRA HUMANAM SORTEM AESTIMATA SUNT. QUI AMICOS USU REGES MAXUMOS ET TERRAE GALLIAE PRIMORES VIROS IPSOS ETIAM, SEQUIORUM PARTIUM PRAESTITES TAMEN ETSI PATRIARUM IPSE LEGUM ET SACRORUM AVITORUM RETINENTI SSIMUS SINE QUOIUSQUAM OFFENSA SINE PALPO AUT PIPULO UNIVERSIS POPULATIM GRATUS UTQUE ANTIDHAC SEMPER ADVERSUS OMNIS DOLO RUM MINACIAS MOENITAM SAPIENTIAM LABRIS ET LIBRIS PROFESSUS ITA IN PROCINCTU FATI CUM MORBO PERTINACITER INIMICO DIUTIM VA LIDISSUME CONCLUCTATUS TANDEM DICTA FACTIS EXAEQUANDO POLCRAE VITAE POLCRAM PAUSAM CUM DEO VOLENTE FECIT. , traduction : " A Michel de Montaigne, périgourdin, fils de Pierre, petit-fils de Grimond, arrière petit-fils de Raymond, chevalier de Saint Michel, citoyen Romain, ancien maire de la cité des Bituriges Vivisques, homme né pour être la gloire de la nature et dont les amours douces, l'esprit fin, l'éloquence toujours prête et le jugement incomparable ont été jugés supérieurs à la condition humaine, qui eut pour amis les plus grands rois, les premiers personnages de France, et même les chefs du parti de l'erreur, bien que très fidèlement attaché lui-même aux lois de la patrie et à la religion de ses ancêtres, n'ayant jamais blessé personne, incapable de flatter ou d'injurier, il reste cher à tous indistinctement, et comme toute sa vie il avait fait profession d'une sagesse à l'épreuve de toutes les menaces de la douleur, ainsi arrivé au combat suprême, après avoir longtemps et courageusement lutté avec un mal qui le tourmenta sans relâche, mettant d'accord ses actions et ses préceptes, il termine, Dieu aidant, une belle vie par une belle fin. Traduction de Reinhold Dezeimeris, 1861 ; A gauche : Dans un médaillon : FRANCISCA / CHASSANEA / AD LUCTUM / PERPETUOM / HEV. RELICTA / MARITO DOLCIS / SIVO UNIVIRA / UNIUGO ET BENE / MERENTI / MOERENS / P C ., traduction : Françoise de La Chassaigne, laissée en proie hélas à un deuil perpétuel, a érigé ce monument à la demande de ce mari regrettable et regretté. Il n'eut pas d'autres épouses ; elle n'aura pas d'autres époux. ; Sous le couvercle : Dans un médaillon : VIXIT ANN / LIX MENS VII / DIES XI OBIIT / ANNO SALV CI / I VIIIC IBID. / SEPT., traduction : Il vécut 59 ans 7 mois et 11 jours, il mourut l'an de grâce 1592 aux ides de septembre. " ; Au centre : : HPION OSTIS IDWN HDOYNOMATOYMON EPWTAS MWN QANE MWNTANOS , PRAUEO QAMBOPAQEIN. OYK EMATAYTADEMAS , GENOSEU GENESOLBOS ANOLBOS PROSTASIAI DUNAMEIS PAITNIAQNHTA TUCHS. OU SOFOS ELLHNWN OGDOOS OU TETRITOS AUSONIWN ALLEIS PANTWN ANTAXIOSALLWN THS TEBAQEY SOFIHS ANQESITEUEPIHS OS, KAI CRISTOS EBEI XUNWSA DIDAGMATIS KEYIN THN PURRWNEI HN ELLADA DEILEFQONOS EILE KAI AUSONIHN FQONERHN DERIN AUTOS EPISKWN TAXIN EP' OURANIDWN PATRIDA MEYANEBHN. , traduction : " Qui que tu sois, qui en voyant cette tombe et mon nom, demande : Montaigne est-il donc mort ? Cesse de t'étonner : corps, noblesse, félicité menteuse, dignités, crédits, jouets périssables de la fortune, rien de cela n'était mien. Rejeton divin, je suis descendu du ciel sur la terre des Celtes, non point huitième sage de la Grèce, ni troisième de l'Ausonie, mais unique, égalant à moi seul tous les autres, et par la profondeur de ma sagesse, et par les charmes de mon langage, moi qui au dogme du Christ alliai le scepticisme de Pyrrhon. La jalousie s'empara de la Grèce ; elle s'empara de l'Ausonie, mais j'arrêtai moi-même cette rivalité jalouse en remontant vers ma patrie, en reprenant mon rang au milieu des esprits célestes. " Traduction de Reinhold Dezeimeris, 1861.

Utilisation/destination

pratique funéraire

Précision utilisation/destination

La veuve de Montaigne obtint des Feuillants, le 27 janvier 1593, la permission de faire inhumer son mari dans un caveau devant le grand autel de l'église et de dresser au-dessus un sépulcre et un monument. Ce monument était peut-être en place à la date de l'inhumation (1 mai 1593) mais sûrement en 1608. En 1614, quand l'église fut reconstruite sur un plan nouveau, il fut transporté dans la chapelle Saint-Bernard, la première à gauche du choeur. En 1800, on transporta le mausolée et croyait-on le corps au musée pour l'honorer, mais on s'était trompé de cadavre. L'erreur reconnue, corps et monument revinrent dans la chapelle. Après la destruction de l'ancienne église des Feuillants et la construction sur son emplacement de la nouvelle faculté des lettres et des sciences, le mausolée fut remonté en 1887 par l'architecte Paul Durand dans le hall . Il avait été restauré par le sculpteur Venturini. La faculté devenue musée d'Aquitaine en 1985, le monument fut déplacé du hall vers les salles d'exposition en 1991.

Sujet représenté

portrait (homme politique, philosophie, Montaigne Michel de, Bordeaux, tombeau)

Lieu de conservation

Bordeaux ; musée d'Aquitaine

Musée de France
au sens de la loi n°2002-5 du 4 janvier 2002

Statut juridique

propriété de la commune ; ancien fonds ; Bordeaux ; musée d'Aquitaine

Numéro d'inventaire

2015.0.1

Commentaires

Le tombeau de Montaigne Les générations d'étudiants qui se sont succédé pendant près d'un siècle dans l'ancienne faculté des sciences et des lettres de Bordeaux, cours Pasteur, étaient accueillies par le tombeau de Montaigne qui occupait la place centrale du hall d'entrée. On peut imaginer que les quatre têtes de mort couronnées de lauriers qui ornent le tombeau leur rappelaient chaque jour la vanité des ambitions humaines " Pourquoi te glorifier, terre et cendre ? " Plus prosaïquement, le gisant était devenu une sorte de porte chance : la pratique rituelle, en période d'examen, consistait à lui toucher le pied pour s'attirer le soutien -et le savoir- de l'homme illustre ! En fait de tombeau, il s'agit à proprement parler d'un cénotaphe, c'est à dire d'un monument élevé à la gloire du mort mais qui ne contient pas son corps. Il a été sculpté en 1593, un an après sa mort à la demande de Françoise de la Chassaigne, son épouse, vraisemblablement par deux ornemanistes bordelais, Prieur et Guillermain. Sa localisation dans l'ancienne faculté, puis au musée d'Aquitaine qui lui a succédé au début des années 1980 est légitime. En effet, Montaigne avait été enterré dans l'ancien couvent des Feuillants construit sur ce site à la fin du Moyen-âge. L'image de Montaigne que nous offre ce cénotaphe est assez surprenante. Il y est représenté en gisant, vêtu d'une armure sur le modèle médiéval alors que la mode de l'époque en matière d'art funéraire avait déjà remplacé les gisants par des orants lesquels se seraient probablement mieux prêtés à sa représentation en maire de Bordeaux ou en écrivain plutôt qu'en homme d'arme. Selon les spécialistes, le choix n'est pas anodin : c'est la noblesse récente de la famille de Montaigne (1519) qu'on a voulu mettre en évidence plutôt que ses qualités intellectuelles comme si la reconnaissance sociale importait plus que toute autre. De part et d'autre du tombeau sont gravées deux épitaphes. L'une, en latin, sur la partie décorée, est considérée comme l'épitaphe officielle ; elle retrace dans le style de l'époque l'ascendance du défunt, les charges qu'il a assurées et ses qualités humaines. Dans l'autre, en grec, Montaigne apostrophe directement le lecteur pour lui rappeler dans un style emphatique combien il a su se hisser au rang des plus grands. Là où l'on attendait des sentences sur le sens de la vie et de la mort, on lit l'auto glorification d'un homme et il est peu probable que l'auteur des Essais se serait reconnu dans ce texte. Au pied de Montaigne, conformément à l'iconographie médiévale, le lion symbolise le courage du défunt. Il a la particularité d'avoir deux langues que les lettrés interprètent comme une référence aux deux langues de culture que maîtrisait le philosophe : la grec et le latin. Mais on pourrait y voir aussi bien une référence à ses deux langues maternelles : le latin et le gascon ! Ce lion a connu une aventure peu commune. En 1971, le cénotaphe avait quitté la faculté pour être présenté dans l'exposition " Bordeaux 2000 ans d'histoire " qui préfigurait le futur musée d'Aquitaine. A l'issue de l'exposition, le conservateur du musée n'avait pas jugé bon de le restituer à la faculté ; il souhaitait le faire restaurer et le conserver en attendant son installation dans le nouveau musée qui devait précisément s'installer dans les locaux de la faculté laissés vacants suite à la création du domaine universitaire de Talence. Cette attitude souleva une vive protestation de la part de la Société des amis de Montaigne et de l'Université. Une campagne de presse contraignit le conservateur à restituer le tombeau. Mal lui en prit : des voleurs profitèrent des travaux pour subtiliser le lion et celui que l'on voit aujourd'hui n'est qu'une copie approximative de l'original ! Aussi ce cénotaphe nous enseigne-t-il que ceux qui, au fil des siècles, ont voulu garder à travers lui la mémoire de Montaigne, n'ont pas toujours su tirer les leçons de sagesse et de modération des Essais ! " Les hommes sont tourmentés par l'opinion qu'ils ont des choses, non par les choses mêmes". François HUBERT A partir des recherches de Jean-Yves Boscher

Bibliographie

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Requête :   ((16e siècle) :PERI )
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