Domaine
|
dessin
|
Titre
|
La Lavandara
|
Auteur/exécutant
|
HEBERT Ernest
|
Précision auteur/exécutant
|
HEBERT : La Tronche, 1817 ; La Tronche, 1908
|
Ecole
|
France
|
Lieu création / utilisation
|
Italie, Latium, Rome (lieu de création)
|
Période création/exécution
|
3e quart 19e siècle
|
Millésime création/exécution
|
1868
|
Genèse
|
objet en rapport
|
Historique
|
Ce dessin d'Ernest Hébert est en rapport direct avec le tableau "La Lavandara" (la Tronche, Isère, Musée Hébert), daté de 1869 par le Sâr Péladan (1910) qui voyait en l'artiste "le peintre de la femme." Cette composition a été exécutée à Rome quand Hébert y était pour la seconde fois directeur de la Villa Médicis (il avait été nommé une première fois en 1867). L'artiste signale en effet qu'il travaille à cette oeuvre dans deux lettres adressées à sa mère (31 octobre et 27 novembre 1868, la Tronche, Archives du Musée Hébert), écrivant que le tableau était presque terminé et attendu par son futur acquéreur, Mme Erard (René d'Uckremann, 1974). Mais entre le dessin et l'oeuvre achevée, la similitude est assez grande pour qu'on puisse hésiter entre une étude définitive pour le tableau et un dessin exécuté d'après la peinture, pour être offert à Jules Diaz de Soria, un artiste lyrique familier du peintre. Une carte de Hébert accompagne le dessin, sur laquelle on lit en effet : "Mon cher ami, je vous envoie l'objet tel qu'il est, on n'a pas eu le temps de la mettre sous verre". Le modèle qui a servi pour cette Lavandara ("La Lavandière" en dialecte romain) se retrouve dans de nombreux autres tableaux de cette époque ("La Pastorella", etc.). On peut rappeler à propos de cette feuille, très caractéristique de la manière un peu doucereuse et facile de l'artiste, l'opinion de Théophile Gautier qui estimait que Hébert "excelle à rendre ces physionomies italiennes, brunes et sérieuses où la vie paraît dormir à force d'intensité et se trahit seulement dans un regard fixe. Il sait exprimer mieux que personne cette mélancolie de chaleur, ce spleen de soleil, cette tristesse de sphinx qui donnent tant de caractère à ces belles têtes méridionales".
|
Matériaux/techniques
|
sanguine, crayon noir, lavis d'encre de Chine, papier
|
Description
|
Sanguine, crayon noir et lavis d'encre de Chine sur papier
|
Dimensions
|
Hauteur (en cm) 23.5 ; Largeur (en cm) 17.5
|
Inscriptions
|
signature, dédicace, annotation
|
Précision inscriptions
|
signature, dédicace, annotation en bas : Rome A Diaz de Soria E. Hebert ; carte postale au dos : Adressée par Hébert à Diaz de Soria
|
Sujet représenté
|
figure (femme, Italien, lessive, lavoir)
|
Lieu de conservation
|
Dijon ; musée des beaux-arts
|
|
Musée de France au sens de la loi n°2002-5 du 4 janvier 2002
|
Statut juridique
|
propriété de la commune ; donation ; Dijon ; musée des beaux-arts
|
Date acquisition
|
1969 acquis ; 1976 entrée matérielle
|
Anciennes appartenances
|
Collection privée, Granville Pierre et Kathleen, 1965
|
Numéro d'inventaire
|
DG 661 ; 128 (DG 1976)
|
Bibliographie
|
Lemoine (Serge), musée des beaux-arts de Dijon : Donation Granville : catalogue des peintures, dessins, estampes et sculptures, tome 1 : oeuvres réalisées avant 1900, Ville de Dijon, 1976 (n° 128, reprod.)
|
Rédacteur
|
Creuzet Laurent
|
Copyright notice
|
© Dijon, musée des beaux-arts, © Direction des musées de France, 2008
|
Crédits photographiques
|
© Dijon, musée des beaux-arts
|
|
Demande de photographie et/ou de conditions d'utilisation
|
|
Renseignements sur le musée
|
|
Contact musée
|
|
Cet artiste aux Archives Nationales (base Arcade)
|
|
01370017069
|