peinture

tableau

Vue de Spolète

BERTIN Jean Victor

Paris, 1775 ; Paris, 1842

France

1ère moitié 19e siècle

acquis à la suite du Salon de 1839

peinture à l'huile, toile

H. 51.5 ; L. 72.7

signé ; marque ; cachet ; étiquette

signé en bas à gauche en diagonale : J.V. Bertin ; étiquette imprimée de couleur rouge, technique du pochoir ; L.P 3857 ; Louis Philippe ; Cachet à l'aigle de la maison de l'empereur service de.. ; Maison de l'Empereur. Musées Impériaux N°275 P ; Cartel : petite plaque en cuivre (?) avec le nom de l'artiste situé au centre en bas. ; à la grande fabrique Place du Louvre N°18 en face de la Colonnade, P. Souty fils, doreur du Ministère de l'intérieur et de la ville de Paris/ J.V. Bertin

paysage (femme, berger, mouton, fontaine, rivière, arbre, montagne, colline, village, charrette, boeuf, pot, Spolète)

Tableau construit selon le nombre d'or, sauf dans le choix des dimensions du support qui elles ne le sont pas. La ligne d'horizon est située en dessous de la ligne médiane horizontale de l'oeuvre. Le paysage historique est recomposé en atelier après étude et imitation de la nature. Il s'agit d'étudier sur le motif (dans la nature), la perspective atmosphérique - diminution des tons et des valeurs en fonction de l'éloignement dans l'espace -, les effets de lumière, les jeux des volumes et de la transparence de l'air, la description spatiale. Le paysage représenté n'est pas entièrement sauvages, mais modelés par l'action de l'homme rendus ensuite à la nature. Dans cette oeuvre Bertin choisit le site de Spolète en Toscane. Cette ville est l'ancienne capitale des Villumbres au pied de laquelle Hannibal, après la bataille de Trasimène , fut contraint de capituler devant la courageuse résistance de ses habitants. (cf: étude de l'oeuvre dans le dossier d'oeuvre). Paysage bucolique avec des montagnes et des arbres. A gauche, une fontaine auprès de deux arbres. Une femme en revient, trois autres s'y rendent avec leur cruches . Au centre un troupeau de mouton au bord d'un ruisseau. Le berger se tient debout sur l'autre rive d'une rivière. Les ruines d'un château surplombent une colline, évoquant une cité détruite. Aux pieds de la colline, on devine un chariot attelé avec des boeufs. Au fond de la vallée, on distingue un village. La profondeur est obtenue par l'alternance des tons et des valeurs dont l'intensité diminue au fur et à mesure que l'on s'éloigne du premier plan. Pour rendre la transparence de l'atmosphère , il utilise la technique des glacis. Les rayons du soleil arrivant par la gauche rythment la scène. Ils mettent en lumière les divers groupes de personnages - qui donnent l'échelle de la composition- dans une nature Virgilienne calme et apaisée

Evreux ; musée d'Art Histoire et Archéologie

Musée de France
au sens de la loi n°2002-5 du 4 janvier 2002

propriété de l'Etat

Louis Philippe 1er, Château de Fontainebleau, 1870

7823 ; 401 (Ancien inventaire) ; 2554 (n° du déposant)

dépôt ; Evreux ; musée d'Art Histoire et Archéologie

1876 déposé

Salon. 1839 (N°155)

La peinture au 19e siècle au musée d'Evreux. 1970 (P.2-3, P.60-65) ; Gutwirth, Suzanne. Jean-Victor Bertin, un paysagiste néo-classique.In, Gazette des Beaux-Arts.1974 (P.337-341, P.356-357. N°132. Un autre titre est mentionné "Vue prise à quelques milles de la ville de Spolète en Toscane")

© Evreux, musée d'Art Histoire et Archéologie, © Direction des musées de France, 2003

© Godais Jean-Pierre

Renseignements sur le musée

07030004388