Commentaires
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Madame, j'ai appris à tant vous aimer que lorsque j'ai le plaisir de vous voir, c'est pour moi comme si mon père et ma mère ensemble venaient à moi. Il n'est pas heureux, car sa santé n'est pas bonne. (V. de Chillaz, Musée du Louvre, Département des arts graphiques, Musée d'Orsay, inventaire général des autographes, Paris, RMN, 1997, Aut. 1140, p. 170.) Lettre autographe signée adressée à Mme Fesser, en hollandais (avec une traduction à côté) L'année 1860 représente une césure importante dans la vie de Jongkind. C'est l'année où il rencontre Mme Fesser, son ange sauveur. Celle-ci, d'origine hollandaise comme le peintre, contribue, en associant sa vie avec lui, à redonner un équilibre compromis par une vie désordonnée, de multiples contrariétés et des tendances à la boisson. Plusieurs lettres émouvantes par leur spontanéité décrivent les effets bienfaisants de cette rencontre. Dans la collection de lettres de Jongkind recueillies par Moreau-Nélaton, sans doute par l'intermédiaire d'Adolphe Poitout, un grand nombre parlent des relations entre Jongkind et la famille Fesser. (Paris, 1991) Lettre présentée dans l'ouvrage suivant : Hefting, 1968, p. 121 Gauchez ; Paris, Hôtel Drouot, mai 1908 - Etienne Moreau-Nélaton ; legs en 1927.
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Exposition
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De Corot aux Impressionnistes. Donations Moreau-Nélaton, Paris, Galeries nationales du Grand Palais, 1991, n° 427.
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