Précision auteur/exécutant
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Argentan (Orne), 1820 ; Paris, 1877 ; femme Fille d'un riche conseiller général. En 1836, elle épouse Jules Lefèvre (1797-1857), écrivain et poète. En 1842, Jules Lefèvre reçoit un important héritage d'une tante Deumier, auquel il rend hommage en accolant son nom à son patronyme. Le couple peut alors vivre dans un hôtel de luxe sur la place Saint-Georges à Paris. Marie-Louise Lefèvre-Deumier pratique d'abord la sculpture comme un passe-temps. Elle expose au Salon de Paris de 1850 un buste de femme et un "Jeune berger sur l'île de Procida", tous deux en plâtre. Elle présente régulièrement ses réalisations dans les Salons et voit ses sculptures accueillies dans les revues artistiques. En 1853, elle obtient une médaille de troisième classe pour les bustes en marbre de son fils Maxime et de Mgr Sibour, archevêque de Paris. Deux ans plus tard, elle reçoit une mention honorable à l'Exposition Universelle de Paris. Fort appréciée à la cour impériale, elle obtient des commandes de Napoléon III et de l'impératrice Eugénie, dont un buste de l'empereur réalisé en 50 exemplaires pour les villes françaises. La mort de son mari en 1857, ne lui permet plus de garder le même niveau de vie. Elle sollicite, en vain, le titre de sculpteur de la maison de l'impératrice. En 1861, elle réalise néanmoins une nymphe à moitié nue, Glycéra, pour la Cour Carrée du Louvre. Elle collabore également à plusieurs journaux avec le pseudonyme "Jean de Sologne". A partir de 1863, Marie-Louise Lefèvre-Deumier séjourne aux Pays-Bas où elle réalise des bustes de membres de la famille royale, puis en Bavière. Elle arrête la sculpture après 1870, et retourne à Paris où elle meurt en 1877
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