Domaine
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peinture
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Dénomination
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tableau
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Titre
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L'Eplucheuse de navets ou Cuisinière assise sur une chaise
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Auteur/exécutant
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anonyme ; CHARDIN Jean Siméon (d'après)
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Précision auteur/exécutant
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CHARDIN : Paris, 1699 ; Paris, 1779
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Ecole
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France
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Période création/exécution
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4e quart 18e siècle (?) ; 19e siècle (?)
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Genèse
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copie
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Historique
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copie inversée d'après l'original de Chardin de 1765
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Période original copié
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3e quart 18e siècle
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Matériaux/techniques
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peinture à l'huile (bois)
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Dimensions
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H. 34 ; L. 26 ; avec cadre : H. 44 ; L. 36,3
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Inscriptions
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signé ; daté
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Précision inscriptions
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en bas au milieu : "chardin 1765"
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Sujet représenté
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scène (femme, jeunesse, assis (chaise), épluchage : navet, cuisine)
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Précision sujet représenté
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Intérieur populaire, dans lequel une femme est assis sur une chaise, et semble faire une pause en regardant le spectateur, avant de reprendre sa pluche de navets
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Lieu de conservation
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Morez ; musée de la Lunette
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Musée de France au sens de la loi n°2002-5 du 4 janvier 2002
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Statut juridique
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propriété de la commune ; don ; Morez ; musée de la Lunette
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Date acquisition
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1877
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Anciennes appartenances
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JOURDAIN François Honoré (collection)
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Numéro d'inventaire
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1877.001.0053
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Commentaires
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S'inspirant de thèmes propres à la peinture nordique du 17e siècle, Chardin, dès 1733 et pendant une vingtaine d'années, réalise toute une série de tableaux célébrant les humbles dans leurs activités domestiques. Au moins trois versionsautographes de La Ratisseuse sont à l'heure actuelle connues dont celle de la National Gallery of Art de Washington, datée de 1738. En fait, la peinture de la collection Jourdain, comme les nombreuses copies qui dérivent des originaux, reproduit une gravure réalisée en 1742 par François-Lépicié [1698-1755]. De significatives variantes par rapport au modèle doivent être remarquées, deux en particulier. D'une part, la servante n'est plus perdue dans ses pensées avec un visage vu de profil, au contraire, ce dernier est tourné vers le spectateur, etd'autre part, le billot ensanglanté, sur lequel était fiché un couperet, disparaît au profit d'une simple table sur laquelle est posé un panier. Ce faisant, le copiste élimine peut-être une dimension morale voulue par Chardin ; quoi qu'il en soit, son éplucheuse de navets perd en poésie et en mystère pour n'être plus qu'une banale image anecdotique. Au dos du tableau une inscription a été transcrite de la manière suivante, "Martens 1755", sans que l'on ait pu, pour lemoment, faire un quelconque rapprochement avec un artiste connu. Guy Barbier,2003
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Copyright notice
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© Morez, musée de la Lunette, 2004, © Direction des Musées de France, 2008
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Crédits photographiques
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© Morez, musée de la Lunette
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Demande de photographie et/ou de conditions d'utilisation
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