peinture ; croyances - coutumes ; ethnologie

icône

Saint Nicolas

anonyme

Russie (lieu d'exécution, lieu d'utilisation)

18e siècle

18e siècle ?

peinture à l'huile (bois) ; dorure

peinture et dorure sur bois ;

H. en cm 41 ; l. en cm 31

Il s'agit d'une représentation de Saint Nicolas, Evêque de Myre en Turquie. Saint Nicolas est torturé sous la persécution de l'Empereur, jeté en prison pour de longues années et l'Empereur lui retire sa consécration. Cependant son manteau ecclésiastique lui est rendu par la Mère de Dieu et le Christ lui-même lui remet les Evangiles. Il fut ensuite réhabilité par l'Empereur. Au cours de sa vie et après sa mort, Nicolas fut l'auteur de très nombreux miracles. Saint Nicolas devint un des saints de l'Eglise Orientale les plus vénérés dans la région de l'Empire Romain Oriental et Byzance plus tard, où il est honoré comme le protecteur de l'orthodoxie contre les incroyants. Sa gloire se répandait vite jusqu'à la Russie de Kiev et Saint Nicolas devint très tôt le saint de l'Eglise Orthodoxe le plus admiré. Autour du personnage de Saint Nicolas, beaucoup de légendes et histoires servent de matière pour sa vénération. Pendant sa vie Saint Nicolas s'occupait d'orphelins, veuves et de gens persécutés. La générosité de Nicolas prend sa source dans l'histoire d'un père qui pour pouvoir payer ses dettes dut forcer ses filles à la prostitution et que Saint Nicolas aida. Pendant trois jours et trois nuits, il jeta de l'argent par les fenêtres de ces filles pour pouvoir les épargner du malheureux destin qui les attendait. Le père paya ce qu'il devait et il lui restait assez d'argent, même pour la dot de ses filles. C'est pourquoi les filles rêvant de mariage adressent leurs prières à Saint Nicolas. Dans quelques pays, il passe pour le patron du mariage heureux. Il est également patron des boulangers car à Myra il épargna les boulangers de famine en multipliant leurs miches de pain. Pendant son séjour à Bari, il sauva les vies de quelques marins. Il est donc honoré, tout en étant accompagné du symbole de l'ancre, comme le patron des marins et des marchands. Il est également le Saint Patron des pêcheurs, en Europe centrale, des bateliers, protège les ponts et contre les inondations

figure (saint Nicolas de Bari, en buste, évêque, bénédiction, livre) ; figure (homme, en buste, en médaillon) ; figure (femme, en buste, en médaillon)

Sur un fond d'or un saint personnage en buste, de face, et dont la tête coiffée d'une tiare et auréolée déborde du cadre brun. Il porte une écharpe ornée de croix appelée pallium et un vêtement orné de motifs dorés. Il fait un geste de bénédiction de la main droite tandis qu'il tient le Livre ouvert (et inscrit en caractères cyrilliques) de sa main gauche. De chaque côté de sa tête est peint un médaillon renfermant le buste d'un homme à gauche et d'une femme à droite

Mauvais état ; Lacune : (couche picturale), Eclat : (nombreux éclats), Fissuré

Marseille ; musée des Civilisations de l'Europe et de la Méditerranée

Musée de France
au sens de la loi n°2002-5 du 4 janvier 2002

propriété de l'Etat ; mode d'acquisition inconnu ; musée de l'Homme

2005 entrée matérielle

DMH1955.59.1385 ; 1356 (numéro inscrit sur l'objet) (Autre n°)

dépôt ; Paris ; musée des civilisations de l'Europe et de la Méditerranée

2005

Roussel de Fontanès M. : Colette Jancovic et sa collection d'ethnologie des slaves du sud, " Objets et Mondes ", t.21, fasc.3, 1981 p. 135-138 Colette Jancovic, qui avait fait des études d'ethnologie, était la soeur de l'épouse du professeur Leroy-Gourhan et la femme d'un artiste serbe Dusan Jancovic. Elle entreprit avec son mari, puis seule après son décès, une collecte d'objets de la culture traditionnelle des slaves du sud pour le compte du musée de l'Homme. Près de 6000 objets entrèrent dans les collections par don pour la majorité

Girard Emilie ; Bekus Françoise

© Paris, musée des civilisations de l'Europe et de la Méditerranée, © Direction des musées de France, 2008

© Anne Maigret ; © Virginie Louis

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